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25 Pymes de biodiésel mettent en péril leur activité face aux aléas du marché et alertent sur des manquements critiques

Les 25 pymes de biodiésel en Argentine, essentielles pour le marché, suspendent leur production, laissant présager une pénurie de gasoil dès septembre. Cette décision, motivée par des prix réglementés inférieurs aux coûts, souligne les défis critiques posés par le cadre économique et les nouvelles régulations, menaçant la sécurité d’approvisionnement.

Les 25 Pymes de Biodiesel en Pause

La réseau des 25 pymes de biodiesel qui approvisionne le mélange obligatoire du diesel a interrompu sa production sur le marché intérieur. Cela soulève des inquiétudes concernant un risque de pénurie de diesel à partir de septembre. Ces installations, situées à Buenos Aires, Santa Fe, La Pampa, San Luis et Entre Ríos, affirment que le cadre réglementaire les force à vendre en dessous de leurs coûts, rendant ainsi cette pause nécessaire pour éviter des pertes plus importantes.

Raison de l’Arrêt de la Production

D’après la Cámara de Empresas Pymes Regionales Elaboradoras de Biocombustibles (CEPREB), le prix actuellement fixé par la Secrétariat de l’Énergie s’élève à 1.408.687 pesos par tonne, tandis que le coût de production de cette même tonne tourne autour de 1.641.000 pesos. La formule sectorielle suggère un coût autour de 1.690.000-1.691.000 pesos, en incluant un minimum de rentabilité.

Ce déséquilibre n’est pas nouveau : en août, un prix de 1.354.507 pesos a été publié alors qu’un prix théorique avoisine 1.690.000 pesos. Avec un tel décalage, les pymes ont déjà averti l’Énergie que la majorité ne pourrait qu’atteindre une infime portion du quota qui leur est assigné par les normes.

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Impact sur l’Approvisionnement et le Marché

Le cadre réglementaire est défini par la Loi 27.640, qui est en vigueur jusqu’à 2030. Cette loi fixe des quotas d’achat obligatoires pour les raffineurs et établit un mélange de 7,5 % de biodiesel dans le diesel. En ce qui concerne le bioéthanol, le mélange avec les essences est de 12 % (6 % maïs et 6 % canne à sucre).

Malgré cette obligation, au cours des derniers mois, le mélange effectif est resté en dessous des prévisions. En novembre, il était d’environ 4 %, et en février et mars, il n’a pas dépassé 6 %. L’arrêt des installations risque d’aggraver cette situation si aucun changement n’est apporté aux prix régulés.

Avec la production suspendue, les entreprises préviennent qu’elles ne pourront livrer qu’une partie minime de leur quota. Le secteur alerte qu’une poursuite de cette situation pourrait affecter l’offre de diesel pour le transport et autres activités productives, ce qui aurait des répercussions sur les coûts logistiques.

Sur le plan de l’emploi, aucun licenciement n’a été rapporté pour le moment. Cependant, les chambres avouent que des suspensions ou des congés anticipés pourraient survenir si la crise perdure. Cette activité est cruciale pour l’économie locale, en contribuant à l’emploi et aux chaînes agroindustrielles.

Revendications des Chambres du Secteur

Les entités qui représentent les installations — CEPREB, CASFER et CAPBA — pointent du doigt la Secrétariat de l’Énergie et mettent en cause la crise dans l’industrie du biodiesel. Elles soutiennent que les prix ne sont pas mis à jour selon la formule prévue par la réglementation, mais plutôt en fonction des critères liés au contrôle de l’inflation, les laissant opérer à perte.

Elles insistent également sur le fait que le biodiesel n’est pas responsable des hausses des prix à la pompe. Selon elles, la libéralisation des combustibles liquides a permis des augmentations qui ont fait peser le poids de l’ajustement sur les consommateurs, tandis que le biodiesel est resté sous pression et a subi des baisses de prix.

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Dans des documents techniques présentés au gouvernement, ces entités estiment qu’une mise à jour complète du biodiesel ajouterait à peine 19 pesos par litre de diesel, un montant qui pourrait être absorbé par les raffineurs au vu des augmentations qu’ils ont déjà appliquées sur les combustibles traditionnels.

Le secteur dénonce aussi un traitement asymétrique : l’huile de soja et le diesel à la pompe ont des prix libérés et varient avec le taux de change, tandis que le biodiesel est maintenu en dessous de ses coûts. Cela, selon elles, porte atteinte à la sécurité juridique et affecte également les droits de propriété en les contraignant à opérer à perte depuis plus d’un an.

Perspectives d’Avenir

Avec les notifications déjà envoyées à l’autorité énergétique et sans signe immédiat de correction, le secteur réclame une mise à jour urgente pour rétablir la formule. En l’absence de mesures correctives, une pénurie de diesel pourrait bientôt se manifester, surtout à partir de septembre, et le quota obligatoire continuerait de rester inférieur aux objectifs.

Dans ce tableau, la définition du prix de référence et le respect des quotas seront essentiels. Les pymes rappellent leur rôle vital en tant que génératrices d’économies de devises, d’emplois en milieu rural et d’industrialisation de la campagne, tout en participant à la transition énergétique avec des émissions réduites par rapport aux combustibles fossiles.

Les données présentées illustrent clairement la situation actuelle : l’arrêt des 25 usines de biodiesel résulte d’un conflit sur les prix réglementés avec des effets immédiats sur l’offre de diesel et sur l’activité économique. Avec un prix officiel de 1.408.687 $/t, un coût de 1.641.000 $/t et une référence technique autour de 1,69 million $/t, la situation semble intenable. Si des corrections ne sont pas apportées, la production, l’emploi régional et la logistique pourraient se retrouver sous une pression accrue.

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Mon avis :

La cessation de production des 25 pymes de biodiésel en Argentine, due à des prix réglementés inférieurs aux coûts de production (1.408.687 ARS, soit environ 3.500 EUR par tonne), souligne une crise sectorielle. Bien que ce secteur contribue à l’emploi et à la transition énergétique, son avenir reste menacé par un cadre réglementaire inadéquat et des pertes financières croissantes.

Les questions fréquentes :

Pourquoi les pymes de biodiésel ont-elles interrompu leur production ?

Les 25 pymes de biodiésel ont suspendu leur activité en raison d’un contexte réglementaire défavorable qui les pousse à vendre à un prix inférieur à leurs coûts de production. Avec un coût de production d’environ 1.641.000 pesos (environ 5.000 euros) pour une tonne, et un prix fixé par la Secretaría de 1.408.687 pesos (environ 4.150 euros), cette situation les oblige à arrêter leur activité pour éviter des pertes accrues.

Quel est l’impact de cette interruption sur l’approvisionnement en diésel ?

L’arrêt de la production des pymes de biodiésel menace l’approvisionnement de diésel pour le transport et les activités productives. Avec la production stoppée, les entreprises ne pourront livrer qu’une partie minimale de leur quota, ce qui pourrait entraîner des augmentations des coûts logistiques et des pénuries visibles à partir de septembre.

Quelles sont les revendications des camaras du secteur ?

Les camaras telles que la CEPREB, CASFER, et CAPBA réclament une mise à jour urgente des prix pour éviter des pertes continues. Elles soulignent que les prix actuels ne reflètent pas les coûts réels de production et que cela les empêche de rester viables. De plus, elles insistent sur le fait que le biodiésel n’est pas responsable des hausses de prix au consommateur, ces dernières étant liées à d’autres facteurs du marché.

Quels scénarios sont envisageables si la situation ne change pas ?

Sans corrections immédiates des prix réglementés, le secteur pourrait faire face à un approvisionnement en diésel de plus en plus limité, et les pymes pourraient continuer à opérer en perte. Cela pourrait également entraîner des suspensions de personnel et des interruptions de l’activité, impactant ainsi l’emploi dans le secteur et l’industrie agroalimentaire.