Bollinger Motors, l’iconique marque de camion électriques, traverse une tempête judiciaire. Un juge fédéral du Michigan a placé ses actifs sous séquestre, alors que son fondateur, Robert Bollinger, revendique un montant de plus de 9 millions d’euros auprès de Mullen Automotive. Le parcours tumultueux de cette entreprise rappelle les défis du secteur des véhicules électriques.
La chute de Bollinger Motors : affaire judiciaire et dettes croissantes
Un juge de la cour fédérale du Michigan a placé les actifs de Bollinger Motors, une marque de camions électriques jadis prometteuse, sous séquestre. Cela fait suite à des allégations indiquant que les propriétaires de l’entreprise doivent encore à son fondateur, Robert Bollinger, plus de 9 millions d’euros (10 millions de dollars).
La montée initiale de Bollinger Motors
Bollinger Motors avait d’abord capté l’attention lors de la révolution des véhicules électriques grâce à son concept captivant, mettant en avant des camions au design unique. Robert Bollinger n’a cependant pas réussi à lancer rapidement la production de ses camions. Un pivot tardif vers la vente de la marque à Mullen Automotive et le développement d’un camion commercial de catégorie intermédiaire semble insuffisant pour sauver la société.
Les complications du rachat par Mullen
Les détails de l’accord de rachat par Mullen Automotive sont devenus particulièrement complexes. Robert Bollinger revendique que Mullen lui doit plus de 9 millions d’euros pour un prêt accordé à l’entreprise en 2024. La question de savoir comment Robert a pu prêter une telle somme pour transférer sa marque est entourée de mystère économique. Mullen, quant à elle, a omis d’assister à une audience cruciale, illustrant ainsi son indifférence apparent.
Débiteurs et litiges
Bollinger a affirmé que deux fournisseurs au moins poursuivent Mullen pour dettes impayées. En conséquence, le juge Terrence G. Berg a ordonné la mise en séquestre de la marque Bollinger, et ses actifs ont été gelés en préparation d’une liquidation imminente. La situation est d’autant plus alarmante pour Bollinger, car les documents judiciaires révèlent une entreprise dans un état critique.
Situation financière chaotique
Un témoignage a révélé que Bollinger doit depuis des mois plus de 18 millions d’euros (20 millions de dollars) à des fournisseurs, des sous-traitants, des prestataires de services et à des propriétaires de locaux. Ces dettes sont critiques pour le fonctionnement de l’entreprise. Le PDG Bryan Chambers a déclaré que l’entreprise avait été exclue de ses installations de production le 5 mai 2025, et que le propriétaire des lieux cherchait à l’expulser de manière permanente. En outre, l’accès au système de comptabilité de fabrication a été restreint, mettant en péril la continuité des opérations.
Implications juridiques
Le jugement rendu par le tribunal du district des États-Unis de l’est du Michigan souligne clairement les difficultés majeures rencontrées par Bollinger Motors. Le PDG lui-même ne peut plus accéder aux installations, et des créanciers signalent des comportements de recouvrement de dettes.
Ajustements possibles
La mise sous séquestre prévoit que les actifs seront bientôt liquidés, mais à ce stade, la voie vers un renouveau semble incertaine. La réputation de Bollinger Motors pourrait subir un coup dur avec toutes les actions judiciaires en cours, menaçant ainsi l’existence de la marque.
Conclusion pessimiste
Avec une dette qui dépasse les 18 millions d’euros, et des relations tendues avec les fournisseurs critiques, l’avenir de Bollinger Motors semble de plus en plus compromis. La situation s’aggrave alors que les dettes et les allégations juridiques s’accumulent, plaçant l’entreprise à un tournant décisif dans son histoire.
Pour plus de détails sur l’affaire, vous pouvez consulter des sources fiables comme Automotive News.
Mon avis :
Bollinger Motors, récemment placé en redressement judiciaire, illustre les défis des start-ups dans le secteur des véhicules électriques. Bien que son concept innovant ait suscité un intérêt initial, les défauts de gestion financière, avec plus de 18 millions d’euros de dettes, ont conduit à sa situation actuelle, soulignant la précarité du marché EV.