Introduction :
Wisk Aero, filiale de Boeing, a annoncé un partenariat de recherche renouvelé de cinq ans avec NASA. Ce projet vise à établir des normes pour l’intégration des aéronefs autonomes dans l’espace aérien national des États-Unis, ouvrant la voie aux vols passagers autonomes d’ici 2030.

Le développeur d’aéronefs autonomes entièrement électriques Wisk Aero a annoncé un nouveau partenariat de recherche de cinq ans avec NASA pour établir des normes de mobilité aérienne avancée, afin d’introduire ultimement des aéronefs autonomes dans le Système national d’espace aérien (NAS).
Wisk Aero, une filiale entièrement détenue par Boeing située en Californie, a comme modèle phare le Cora, un aéronef entièrement électrique qui précède la marque Wisk Aero et a connu plusieurs variantes générationnelles au cours des sept dernières années.
En 2020, Wisk Aero a rejoint le projet Advanced Air Mobility de NASA, qui fait partie de la direction des missions de recherche aérodynamique de l’agence spatiale. Ce projet vise à aborder les défis clés de l’industrie de la MAA et à établir les bases des futurs vols autonomes de passagers.
Depuis lors, Wisk et NASA ont collaboré pour développer des directives essentielles pour l’intégration sécurisée des systèmes d’aéronefs autonomes destinés aux opérations de mobilité aérienne urbaine (UAM) dans le cadre de cet accord initial de l’Espace. Cette semaine, Wisk Aero et NASA ont renouvelé leur partenariat de recherche pour cinq années supplémentaires. Leur objectif est d’introduire des vols aériens autonomes réglementés au public d’ici la fin de la décennie.

Partenariat prolongé entre Wisk et NASA
Wisk Aero a partagé les détails de son partenariat renouvelé avec NASA cette semaine. Le spécialiste de l’aviation autonome a signé un nouvel Accord de l’Espace non remboursable (NRSAA) avec l’agence spatiale réputée.
Selon Wisk, cet accord se concentre sur la recherche critique dirigée par le projet Air Traffic Management Exploration de NASA, qui vise à améliorer le voyage aérien autonome commercial sous les Règles de vol aux instruments (IFR) dans le NAS.
En tant que spécialiste des aéronefs autonomes et à zéro émission, Wisk prévoit de poursuivre sa recherche en collaboration avec NASA pour aider les régulateurs à déterminer les futures procédures et capacités de vol eVTOL aux États-Unis. Les développements réglementaires prévus par le dernier NRSAA incluent l’optimisation de l’espace aérien et des conceptions de routes pour les opérations UAM hautement automatisées, l’établissement de exigences de sécurité essentielles pour les systèmes d’aéronefs et au sol, et l’établissement de protocoles et de procédures de communication pour le contrôle du trafic aérien (ATC) afin d’intégrer en douceur les futurs aéronefs UAM.
Pour atteindre ces objectifs, Wisk a déclaré que sa recherche avec NASA se concentrera plus spécifiquement sur l’utilisation de simulations avancées et d’environnements de vol virtuel réel constructifs (LVC), qui combinent des vols réels avec un espace aérien simulé pour permettre aux chercheurs d’évaluer les opérations futures. Erick Corona, Directeur de l’intégration opérationnelle de l’espace aérien chez Wisk, a expliqué :
Ce nouvel accord à long terme avec NASA représente un pas en avant significatif pour Wisk et l’industrie de l’UAM dans son ensemble. Grâce aux capacités de simulation et de LVC de NASA, nous pouvons accélérer le développement de nos systèmes autonomes de génération 6 pour nous intégrer en toute sécurité et efficacement dans le NAS des États-Unis avant la fin de la décennie.
Les équipes de Wisk et NASA se sont déjà rencontrées le mois dernier, poursuivant leurs recherches tout en commençant à déterminer comment les procédures de vol instrumentales et les technologies avancées peuvent travailler ensemble pour permettre des vols autonomes de passagers en toute sécurité d’ici 2030.
Mon avis :
Wisk Aero et la NASA renforcent leur partenariat pour développer des normes d’intégration des aéronefs autonomes dans l’espace aérien national, un projet ambitieux promettant des vols passagers autonomes d’ici 2030. Toutefois, des défis réglementaires et technologiques subsistent, nécessitant une collaboration étroite pour garantir la sécurité et l’efficacité du transport aérien urbain.