Dans un épisode troublant, Lochlan Keefer, un jeune de 16 ans, a échoué à son examen de permis de conduire dans le New Jersey en raison de l’utilisation de fonctionnalités de son Tesla Model Y. Ce fait soulève des questions sur la compréhension des examinateurs face aux avancées technologiques des voitures modernes.
Échec d’un Test de Conduite en Tesla à cause des Technologies d’Aide à la Conduite
Un Échec pour Lochlan Keefer
Un incident récent à New Jersey illustre les défis rencontrés par certains candidats au permis de conduire en raison des nouvelles technologies d’assistance à la conduite. Lochlan Keefer, un adolescent de 16 ans vivant dans cet État, s’est présenté à son examen de conduite avec son père, James, dans leur véhicule électrique Tesla Model Y de 2022. Cependant, le test ne s’est pas déroulé comme prévu.
L’examinateur, qui a accompagné Lochlan pendant le test, a signalé qu’il avait utilisé des fonctionnalités d’assistance au stationnement et d’arrêt qui auraient influencé son évaluation. Selon l’examinateur, Lochlan a échoué pour les raisons suivantes :
"Il avait l’assistance au stationnement et à l’arrêt activée, il n’a jamais appuyé sur le frein pour arrêter le véhicule, celui-ci s’est arrêté tout seul."
Les Caractéristiques de Tesla en Jeu
James a déclaré qu’ils n’étaient pas abonnés à l’ensemble des fonctionnalités Full Self-Driving de Tesla, qui inclut des options telles qu’Autopark, Navigate on Autopilot, et Autosteer on City Streets. Ces technologies sont souvent utilisées pour justifier des échecs lors des examens de conduite. Pour le cas de Lochlan, il s’agissait de freinage régénératif, une fonction standard présente sur tous les véhicules modernes, ainsi que d’Autopark.
L’examinateur a exprimé des doutes sur les compétences de Lochlan, l’accusant d’avoir utilisé des fonctionnalités d’assistance au conducteur simplement parce qu’il avait effectué une marche arrière sans difficulté, en touchant à peine un bouton. James a expliqué :
"L’examinateur a accusé mon fils d’utiliser des fonctions d’assistance au conducteur simplement parce qu’il a effectué un stationnement en parallèle du premier coup. Il a été spécifiquement accusé d’utiliser des fonctions de stationnement payantes, auxquelles nous ne sommes pas abonnés."
Il semblerait que l’examinateur ait confondu la situation de freinage avec le freinage régénératif de Tesla, qui ralentit le véhicule lorsque l’accélérateur n’est pas enfoncé, l’énergie étant ensuite stockée dans la batterie pour prolonger l’autonomie.
La Politique du DMV Contestée
Après l’échec de Lochlan, James a demandé s’il pouvait passer le test à nouveau en désactivant le freinage régénératif pour l’examen. L’examinateur a répondu que Lochlan devrait attendre deux semaines. Un superviseur est intervenu et a soutenu l’examinateur, mais James a noté que la politique que le DMV prétendait que les Keefer avaient violée était introuvable.
"Je leur ai demandé de me montrer la politique qu’ils disaient que nous violions. Ils ne pouvaient pas la trouver et ne pouvaient pas la citer. Lorsque je leur ai montré la politique, ils ont refusé de la lire."
Cette situation soulève des questions sur la compréhension des nouvelles technologies d’assistance par certains fonctionnaires. La confusion entourant les fonctionnalités de la Tesla a également conduit à des échecs similaires dans d’autres États, comme en Californie et en Arizona, où des conducteurs ont également été pénalisés lors de leurs tests de conduite.
La Technologie et ses Conséquences
Cet incident met en lumière une problématique plus large concernant l’acceptation et la compréhension des technologies automobiles modernes par les examinateurs. Bien que les innovations telles que celles proposées par Tesla soient en train de redéfinir le paysage automobile, leur intégration dans les normes d’évaluation des compétences des conducteurs peut nécessiter une révision.
Le cas de Lochlan est révélateur de la résistance potentielle que certains examinateurs peuvent avoir envers des technologies avancées. Les fonctionnalités d’assistance à la conduite, telles que celles de la gamme Full Self-Driving de Tesla, sont des outils conçus pour améliorer la sécurité et faciliter la conduite. Néanmoins, elles peuvent également mener à des interprétations erronées des performances des conducteurs lors des tests.
Cette situation clairement problématique en appelle à une mise à jour des pratiques d’évaluation afin que les candidats utilisant des véhicules équipés de toutes ces nouvelles fonctionnalités ne soient pas pénalisés simplement pour avoir fait preuve de compétence à l’épreuve.
Réflexions sur l’Avenir des Tests de Conduite
À mesure que les technologies d’assistance deviennent de plus en plus courantes dans l’industrie automobile, il est crucial que les systèmes de test de conduite s’adaptent. L’échec de Lochlan Keefer pourrait inciter à une discussion plus large sur la manière dont les autorités réglementaires peuvent mieux intégrer les évolutions technologiques dans les critères d’évaluation des candidats au permis de conduire.
Malgré les difficultés initiales rencontrées par Lochlan, l’émergence de ces nouvelles technologies est également une opportunité de moderniser les pratiques de test en matière de sécurité routière, assurant que les conducteurs d’aujourd’hui et de demain soient évalués de manière juste et pertinente par rapport à la réalité des véhicules modernes.
Cette situation souligne également la nécessité d’une meilleure formation et d’une sensibilisation des examinateurs aux avancées technologiques des véhicules, afin de garantir que l’évaluation des compétences des conducteurs soit à la fois équitable et en phase avec les innovations de l’industrie.
Mon avis :
L’incident de Lochlan Keefer, dont l’échec au test de conduite a été attribué aux fonctionnalités de son Tesla, souligne un malentendu croissant entre les examinateurs et les technologies automobiles modernes. Bien que les aides à la conduite offrent sécurité et efficacité, leur mauvaise interprétation peut nuire à des candidats innocents, comme l’illustre cette situation.