Energie

Crecimiento del autoconsumo: superando los retos de la red energética moderna

L’énergie photovoltaïque connaît une ascension fulgurante en Espagne, atteignant 26% de la production électrique nationale et une puissance installée de 34 GW. Soutenue par le PNIEC, cette dynamique innovante soulève des défis d’intégration, tout en promettant des solutions techniques pour l’autoconsommation et le stockage.

Croissance de l’Énergie Solaire Photovoltaïque

Avec l’énergie photovoltaïque solidement établie comme l’un des piliers du système électrique espagnol, ce secteur traverse une phase dynamique marquée par une augmentation de la production, des prix volatils et un poids croissant de l’autoconsommation. Cet équilibre nécessite des ajustements au niveau des réseaux, de la réglementation et du stockage pour maximiser chaque kilowatt d’énergie solaire de manière efficace.

Parallèlement, des ressources informatives et des projets émergent pour rapprocher la technologie des citoyens et de l’industrie : depuis une site de vulgarisation de l’UPV présentant des informations à jour, jusqu’à des installations universitaires et des solutions isolées avec des batteries qui illustrent comment intégrer la photovoltaïque dans différents contextes.

L’énergie solaire en forte croissance en Espagne

La photovoltaïque affiche un progrès remarquable : en mai, elle a atteint environ 26 % de la production électrique nationale et la capacité installée approche 34 GW, contre 11 GW en 2020. L’Espagne est maintenant le deuxième pays d’Europe en matière de capacité photovoltaïque, juste derrière l’Allemagne.

Cette progression se poursuit grâce au soutien public et à l’investissement privé. Des sources académiques liées au projet Fesolar soulignent que le secteur enchaîne des années de records de génération et que des centaines de projets ont été autorisés, mobilisant des milliards d’euros, avec l’objectif de doubling la capacité d’ici la fin de la décennie.

Le PNIEC (Plan National Intégré Énergie- Climat) fixe un objectif ambitieux de 76 GW photovoltaïques en 2030, en mettant particulièrement l’accent sur l’autoconsommation, qui connaît une forte croissance dans le secteur industriel et dans les foyers.

Fesolar : Un guide scientifique pour répondre aux questions

Le site web Fesolar, développé par le personnel de la Université Polytechnique de Valence (UPV), a été créé pour répondre aux questions fréquentes avec rigueur : coûts, subventions, durée de vie, recyclage des panneaux ou installation dans des bâtiments protégés. Ce portail aborde des sujets allant des bases aux contenus techniques.

Vous aimerez aussi :  Avances et défis des engagements locaux en Espagne : un aperçu des enjeux actuels

Parmi les questions les plus posées, l’équipe insiste sur le fait que les modules photovoltaïques peuvent avoir une durée de vie supérieures à 40 ans avec un entretien adéquat et que l’industrie actuelle n’utilise pas de terres rares dans les technologies principales ; elle explique également comment calculer le temps de retour de la empreinte carbone.

Le site comprend des sections sur les matériaux et les technologies en cours d’utilisation (silicium, pérovskites), ainsi que sur de nouvelles typologies de déploiement comme les panneaux verticaux, l’agrovoltaïque et la photovoltaïque flottante, entre autres.

Ce projet prend comme référence des initiatives du CNRS et de la Fédération Photovoltaïque française et est mis à jour en permanence. Parmi les prochaines améliorations, l’équipe prévoit d’ajouter des données récentes sur la forte baisse des prix des panneaux observée l’année dernière.

Autoconsommation : Ralentissement temporaire et propositions pour le relancer

L’autoconsommation photovoltaïque bénéficie d’une large adhésion sociale et entrepreneuriale, bien qu’elle soit confrontée à un ralentissement avec une chute d’environ 31 % de la nouvelle puissance installée en 2024. Malgré cela, le cumul dépasse les 8 000 MW et environ 1 182 MW ont été installés au cours de l’année écoulée, avec plus de 50 000 foyers qui adoptent cette modalité.

Lors de la Vème Cérémonie de l’Autoconsommation de l’UNEF, les administrations et le secteur ont débattu de mesures pour redynamiser le marché : éliminer les obstacles administratifs, simplifier les processus et faciliter le déploiement du stockage comme élément clé de flexibilité.

Les propositions incluent :

  • Simplification de la procédure : exemptée de dossier pour les petites installations qui injectent peu, élargissement de la voie simplifiée jusqu’à des puissances moyennes et augmentation de la distance permise entre production et consommation.
  • Autoconsommation collective : introduction d’un gestionnaire pour faciliter les procédures, partage simplifié et moins d’exigences techniques redondantes.
  • Incitations économiques : déductions pour efficacité, TVA réduite sur certains composants et indications sur la facture qui récompensent les économies réalisées.
  • Stockage : reconnaissance claire de son rôle et augmentation de la capacité pour adoucir les pics et les creux de production solaire.

UNEF a également publié un Manuel des Bonnes Pratiques en Sécurité Incendie, contenant des lignes directrices sur la conception, l’installation et l’entretien des systèmes photovoltaïques, en insistant sur la formation technique et l’utilisation de composants homologués.

Prix, réseaux et batteries : Les revers du boom

La croissance rapide du secteur pose également des défis. Pendant les heures de forte irradiation, l’Espagne produit plus d’électricité que nécessaire, faisant chuter les prix horaires à des niveaux très bas, parfois même à zéro ou négatifs à certains moments, affectant ainsi les revenus des exploitants solaires.

Vous aimerez aussi :  Avancées révolutionnaires et défis des applications en agriculture, médecine et société

Selon une analyse du Financial Times, la rentabilité des projets a diminué, les développements qui se négociaient il y a deux ans autour de 200 000 € / MW se négociant désormais entre 28 000 et 89 000 € / MW. Le journal précise que le développement des réseaux et du stockage n’a pas suivi le rythme de la production.

Les données de BloombergNEF indiquent qu’au cours de la période 2020, l’Espagne aurait investi 0,30 dollar en infrastructures pour chaque dollar consacré aux énergies renouvelables, contre 0,70 de la moyenne européenne. Les opérateurs de système européens avaient déjà alerté en 2017 sur la nécessité de déployer des équipements pour stabiliser le réseau et des onduleurs avancés.

Projets de transition : Campus et solutions isolées

La Université de La Laguna promeut la photovoltaïque sur ses bâtiments avec une installation d’environ 1,54 MWp et plus de 3 000 panneaux. Le plan, cofinancé par le Gouvernement des Canaries et des fonds Next Generation EU, vise à couvrir environ 32 % de la consommation électrique du campus.

Dans des zones éloignées, la combinaison de l’énergie solaire et des batteries permet une opération sans réseau. Un exemple récent intègre 70,74 kWp de modules, une capacité d’investissement élevée et un système de stockage de 97 kWh coordonné par un EMS qui privilégie en permanence la source la plus efficace, avec un générateur en backup uniquement si nécessaire.

Ce système isolé a été conçu avec une marge de croissance : il peut ajouter jusqu’à 50 kWp supplémentaires et doubler sa capacité de batterie sans grands travaux, démontrant ainsi comment la gestion intelligente réduit la consommation de combustible et les émissions dans des localisations sans accès fiable à la flotte électrique.

Objectifs du PNIEC et rôle du stockage

Entre octobre 2023 et septembre 2024, les énergies renouvelables ont dépassé 50 % du mix électrique chaque mois. Grâce à l’énergie photovoltaïque (+22,3 %) et à l’énergie hydraulique (+67,5 %), elles ont atteint 56,8 % au cours de la dernière année mobile, avec la photovoltaïque se classant déjà comme la troisième technologie du système.

Le PNIEC prévoit un 81 % de génération d’énergie renouvelable d’ici 2030, avec des ambitions de puissance de 76 GW photovoltaïques, 62 GW éoliens et 22,5 GW pour le stockage. La demande électrique devrait atteindre 358 TWh, nécessitant ainsi une accélération de l’électrification (mobilité électrique, pompes à chaleur) et une intégration accrue de batteries et de flexibilité.

  • Electromobilité pour absorber les surproductions solaires et déplacer les consommations vers les heures de forte production.
  • Batteries dans les foyers, l’industrie et le réseau pour intégrer les renouvelables et réduire les surplus.
  • Flexibilité et réponse à la demande pour accorder la production à l’utilisation finale.
Vous aimerez aussi :  Retos y luchas actuales: de la tierra a la justicia climática, un camino hacia la sostenibilidad y la equidad social

Planification et acceptation sociale : Le cadre est essentiel

Le déploiement doit être en phase avec la réalité locale. À Grenade, des allégations ont été présentées contre un projet de 4,95 MW près de El Fargue en raison de son potentiel impact urbain et paysager, demandant une planification territoriale plus fine, des études techniques complètes et la priorité donnée à des solutions proches comme l’autoconsommation et les communautés énergétiques.

Dans les villes et les quartiers, les modèles partagés se développent : l’autoconsommation collective permet de partager l’énergie d’un même toit entre plusieurs utilisateurs (généralement dans un rayon allant jusqu’à 2 km), tandis que les panneaux solaires communautaires rendent la photovoltaïque accessible aux bâtiments où une installation individuelle n’est pas faisable, avec des critères de proximité plus stricts dans certaines modalités.

La photovoltaïque progresse à un bon rythme, mais sa maximisation nécessite d’accélérer les démarches, de renforcer les réseaux, de déployer des solutions de stockage et d’écouter le territoire. Grâce à des informations fiables pour le public, des projets utiles sur les campus et des solutions techniques dans des endroits isolés, l’Espagne dispose de leviers suffisants pour intégrer davantage de solaire dans son système sans négliger la qualité de l’approvisionnement ni le soutien social.

Mon avis :

La généralisation de l’énergie solaire photovoltaïque en Espagne a entraîné une production de près de 26 % de l’électricité nationale, soutenue par un objectif ambitieux de 76 GW d’ici 2030. Bien que les prix aient chuté, les projets souffrent d’une rentabilité en baisse et de défis d’infrastructure, rendant crucial le stockage et l’autoconsommation.

Les questions fréquentes :

Quelle est l’importance de l’énergie photovoltaïque en Espagne ?

L’énergie photovoltaïque est devenue l’un des piliers du système électrique espagnol, représentant environ 26 % de la production électrique nationale en mai. Avec une puissance installée d’environ 34 GW, l’Espagne se classe comme le deuxième pays européen en capacité photovoltaïque, juste derrière l’Allemagne.

Quels sont les enjeux liés à l’autoconsommation ?

L’autoconsommation photovoltaïque est en stagnation avec une baisse de 31 % de la nouvelle puissance en 2024, bien qu’elle ait dépassé les 8.000 MW cumulés. Des efforts sont en cours pour simplifier les procédures administratives, favoriser le stockage et introduire des incitations économiques pour relancer cette pratique.

Comment la page Fesolar peut-elle aider les utilisateurs ?

La page Fesolar, développée par l’Université polytechnique de Valence, répond aux questions fréquentes sur les coûts, les subventions, la durée de vie et le recyclage des panneaux solaires. Elle propose des informations techniques allant de l’idée de base aux avancées technologiques, intégrant des données sur la chute des prix des panneaux.

Quels sont les objectifs du PNIEC pour l’énergie renouvelable ?

Le PNIEC vise à atteindre 81 % de génération d’énergie renouvelable d’ici 2030, avec un objectif de 76 GW pour l’énergie photovoltaïque. Cette stratégie inclut l’augmentation de la capacité de stockage et des initiatives d’électromobilité pour tirer le meilleur parti des excédents d’énergie solaire.