La qualité de vie et des conditions de travail (QVCT) ainsi que la prévention des risques psychosociaux sont devenues des sujets incontournables dans le monde du travail aujourd’hui. Bien que les entreprises s’efforcent de créer des environnements de travail plus sains et épanouissants, le Comité Social et Économique (CSE) émerge comme un acteur clé pour atteindre l’objectif. Toutefois, son rôle n’est pas toujours bien perçu de tous. Découvrez ici ce que les représentants du personnel font pour garantir la santé psychologique des salariés !
Alerte et analyse des situations de risque

Le CSE n’est pas qu’une simple instance consultative. Il est un véritable observateur des conditions de travail au sein d’une entreprise et son premier levier d’action est l’alerte. Par leur proximité avec les salariés, les membres du CSE sont en effet en mesure de détecter les signaux et les situations potentiellement anxiogènes. Ils peuvent alors remonter ces informations à l’employeur et demander des mesures correctives.
Par ailleurs, les élus participent aussi à l’évaluation des risques professionnels pour améliorer la QVCT rôle de l’employeur et CSE. Ils ont le droit de consulter le Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels (DUERP) afin d’analyser les données relatives aux accidents du travail, aux maladies professionnelles et aux indicateurs de mal-être (absentéisme, turn-over, etc.). Cette analyse permet d’identifier les facteurs de RPS et de proposer des pistes d’amélioration.
Proposition d’actions à mettre en œuvre
Le Comité Social et Économique représente une force de proposition majeure. Lors des négociations annuelles obligatoires, les élus peuvent mettre sur la table le sujet des risques psychosociaux ainsi que la qualité de vie et des conditions de travail. Ils peuvent également suggérer :
- La mise en place de formations sur la gestion du stress ;
- L’organisation de campagnes de sensibilisation pour les salariés ;
- L’aménagement des horaires de travail, etc.
Le CSE peut aussi proposer des actions plus directes, comme la création d’une cellule d’écoute ou la mise à disposition d’un psychologue du travail. L’objectif est de fournir aux salariés des ressources pour les accompagner et les aider à surmonter les difficultés.
Contrôle et suivi des actions

Le rôle du CSE se poursuit en veillant à ce que les actions de prévention des risques psychosociaux soient effectivement décidées et mises en œuvre. Il s’assure que les engagements pris par l’employeur sont bien respectés et que les mesures mises en place portent leurs fruits.
Il peut par exemple demander un point régulier sur les indicateurs de santé au travail ou interroger l’employeur sur le taux de participation aux formations proposées. En cas de manquement de l’employeur, le CSE peut exercer son droit d’alerte lorsqu’il constate une atteinte aux droits des personnes et à leur santé physique et mentale.
Cela lui donne le pouvoir de signaler des situations graves et de demander des enquêtes approfondies. Il s’agit d’un puissant levier pour garantir la prévention et le maintien d’une bonne qualité de vie ainsi que de bonnes conditions de travail pour tous les employés.