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Cette initiative vise à concurrencer les fabricants locaux tels que Xiaomi et à répondre à la demande croissante de véhicules électriques spacieux en Chine. (marketscreener.com)

Il est important de noter que, selon les déclarations d’Elon Musk, cette version pourrait ne pas être produite aux États-Unis. (reuters.com)

Tesla lance la Model Y L en Chine:

il y a 2 heures
Energie

Tarifa discute de la controverse sur la nouvelle usine de batteries près du sanctuaire de la Luz

La construction envisagée d’une usine de batteries près du Santuaire de la Lumière à Tarifa suscite de vives controverses. L’association Agaden–Ecologistes en Acción s’oppose à ce projet de 200 MW, alertant sur les conséquences environnementales dans ce lieu riche en biodiversité et patrimoine culturel.

La construction d’une planta de batteries à Tarifa

La construction d’une planta de batteries près du Santuario de la Luz suscite un débat vif à Tarifa. L’association Agaden – Ecologistes en Acción s’est engagée dans le projet ST Palmosilla et prévoit de soumettre des objections pour tenter d’empêcher son implantation dans le Valle de la Luz.

Détails du projet de la planta de batteries

Il s’agit d’une installation de stockage électrique en batteries (BESS) de 200 MW et plus de 800 MWh, publiée au Boletín Oficial de la Provincia le 12 août et déjà autorisée par le Ministère pour la Transition Écologique (MITECO). La société promotrice, Rolwind (Rolwind Andalucía 10 SL), soutient que le système permettra de stocker l’énergie éolienne et solaire pour la libérer lors des pics de demande, avec une durée de vie prévue de 20 ans.

L’emplacement et les spécificités de la construction

Le site retenu est le Puerto de la Cruz, à proximité du Santuario de la Virgen de la Luz, un lieu de grande importance culturelle et religieuse dans le Campo de Gibraltar. Cette zone se trouve dans le Valle de la Luz, très proche du Parque Natural de Los Alcornocales, et de routes de migration aviaire, où l’on a observé des espèces sensibles comme l’alimoche et l’aigle perdrix.

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Le projet porte sur une superficie de presque 100.000 m², comprenant 63 "îlots énergétiques" et 756 conteneurs de batteries, des transformateurs, des lignes de décharges souterraines et une sous-station pour son raccordement au réseau électrique. Le design est prévu pour fonctionner pendant plusieurs heures de décharge continue.

Arguments et préoccupations d’Agaden

Pour l’organisation écologiste, ce projet représente un pas supplémentaire vers l’industrialisation du Valle de la Luz et ne prend pas en compte les effets cumulatifs d’autres projets de même envergure en cours dans la région. Ils estiment que l’environnement allie des valeurs naturelles, patrimoniales et sociales qui pourraient être mises en péril.

  • empreinte extractive : impacts liés à l’extraction de lithium, de nickel et de cobalt nécessaires pour les batteries.
  • Consommation de ressources : doutes concernant les plans de recyclage et de circularité à la fin de leur vie utile.
  • Bruit de refroidissement : impacts potentiels sur la population avoisinante et la faune.
  • Déchets dangereux et risques d’incendies, souvent difficiles à maîtriser dans ce type d’installation.

Agaden souligne également la sensibilité écologique particulière de la région, en raison de sa proximité avec Los Alcornocales et du rôle du Valle de la Luz dans les migrations des oiseaux, des facteurs qui, selon eux, nécessitent une évaluation plus approfondie avant d’autoriser un projet d’une telle envergure.

Exigences de l’association écologiste

L’association a demandé à la municipalité de Tarifa et au ministère de reconnaître son statut de partie intéressée, avec un accès complet au dossier et notification de toutes les démarches entreprises. Elle prévoit de soumettre des objections afin que la mairie refuse le permis de construire et que le MITECO suspendre l’emplacement proposé.

  • Participation au processus et notification des résolutions.
  • Consultation de la documentation technique et administrative.
  • Recherche d’alternatives dans des zones dégradées, éloignées de sites naturels et patrimoniaux.
  • Nouvelle étude d’impact environnemental avec rigueur et portée accrues.
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Position de la société promotrice et son rôle dans la transition énergétique

La société promotrice affirme que le stockage est clé pour intégrer les énergies renouvelables, réduire le gaspillage d’énergie durant les périodes de faible demande et assurer la stabilité du réseau. Selon la compagnie, ST Palmosilla est l’une des installations de batteries de plus grande envergure autorisées par le MITECO jusqu’à présent.

Le design inclut des lignes souterraines pour l’évacuation et une sous-station pour son raccordement, avec une durée de fonctionnement prévue de 20 ans. La société affirme que ces installations permettent de mieux gérer l’intermittence des énergies éolienne et solaire, et qu’elle intégrera des mesures de sécurité conformes à la réglementation en vigueur.

Que va-t-il se passer ensuite ?

L’initiative est actuellement en phase d’information publique suite à sa publication dans le Boletín Oficial de la Provincia (12 août), ce qui permet des consultations et des objections. La municipalité devra se prononcer sur le permis d’urbanisme, et le dossier continuera son parcours au sein des différents organes compétents.

En parallèle, le débat social présente des visions opposées : pour certains, le stockage est une pièce essentielle de la transition énergétique, tandis que d’autres estiment que l’emplacement près du Santuario et dans le Valle de la Luz n’est pas approprié. La discussion sur l’emplacement de ces infrastructures et sur la manière de minimiser leur impact déterminera les étapes à venir.

Avec des chiffres sur la table — puissance de 200 MW, plus de 800 MWh, 756 conteneurs et une localisation particulièrement sensible — le dossier de ST Palmosilla avance entre soutiens et réticences : la décision finale dépendra des rapports techniques, des objections et de la capacité à concilier sécurité d’approvisionnement avec la préservation du Valle de la Luz et de son environnement patrimonial.

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Mon avis :

La construction d’une centrale de batteries de 200 MW près du Santuaire de la Luz soulève des enjeux majeurs. Si l’installation promet d’intégrer l’énergie renouvelable et de stabiliser le réseau électrique, elle est critiquée pour son impact sur l’environnement local, notamment en termes de biodiversité, de ressources et de risques d’incidents.

Les questions fréquentes :

Qu’est-ce que le projet de la plante de batteries à Tarifa ?

Le projet de la plante de batteries près du Sanctuaire de la Lumière à Tarifa concerne une installation de stockage électrique en batteries (BESS) de 200 MW et plus de 800 MWh. Autorisée par le Ministère pour la Transition Écologique, elle vise à stocker de l’énergie éolienne et solaire pour la libérer en période de forte demande.

Quels sont les arguments de l’association Agaden ?

Agaden, une organisation écologiste, s’oppose à ce projet, arguant qu’il représente un risque d’industrialisation du Vallée de la Lumière. Ils soulignent les impacts environnementaux, comme la consommation de ressources, le bruit, les risques d’incendie et les effets sur la biodiversité locale, en particulier à cause de la proximité avec des espèces sensibles et des routes de migration.

Que demande Agaden aux autorités ?

Agaden demande à être reconnue comme partie intéressée dans le processus, avec un accès complet à la documentation de projet. Ils souhaitent également que la ville de Tarifa refuse le permis de construire et qu’une évaluation d’impact environnemental plus rigoureuse soit effectuée.

Quelle est la position de la société promotrice, Rolwind ?

Rolwind défend que la plante de batteries est cruciale pour intégrer les énergies renouvelables et stabiliser le réseau électrique. Ils affirment que ce projet est sécurisé, et qu’il s’inscrit dans la transition énergétique, tout en ayant une durée de vie opérationnelle prévue de 20 ans.