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Baleària acquiert des opérations stratégiques d’armas trasmediterránea pour renforcer sa position dans le transport maritime

Baleària a signé des accords stratégiques avec les fonds d’Armas Trasmediterránea pour reprendre ses opérations principales dans les Canaries, le mar de Alborán, et un secteur du Estrecho. Cette acquisition, sous réserve de l’approbation de la CNMC, inclut la gestion de 15 navires et l’intégration de 1 500 employés.

Naviera Armas Trasmediterránea

Baleària a conclu des accords contraignants avec les fonds propriétaires de Armas Trasmediterránea pour prendre le contrôle de ses opérations clés dans les Canaries, le mer d’Alborán, et une partie du Strait qui n’a pas été transférée à la société danoise DFDS. Cette opération ne sera effective qu’après l’obtention de l’autorisation de la Commission nationale des marchés et de la concurrence (CNMC).

Ce que l’opération implique

Selon les parties concernées, Baleària va prendre en charge l’activité de Naviera Armas dans les Canaries et le mer d’Alborán, ainsi que les trafics du Strait qui n’ont pas été cédés à DFDS. D’autres acteurs comme Boluda et Grimaldi s’étaient également intéressés à l’appel d’offres, mais la proposition gagnante provient finalement de l’armateur basé à Dénia.

Du point de vue économique, les trafics des Canaries, Canaries-Péninsule, Alborán et Algérie ont généré environ 420 millions d’euros en 2024, tandis que les routes mises en avant du Strait ont rapporté environ 66 millions d’euros l’année dernière. Ces chiffres soulignent l’importance stratégique de cet accord.

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Flotte, routes et actifs portuaires

La transaction comprend les navires, les terminaux et les concessions nécessaires pour garantir la continuité opérationnelle dans les zones où Armas Trasmediterránea fournissait des services.

  • Navires principaux transférés à Baleària: Volcán de Teno, Volcán de Tamadaba, Villa Tazacorte, Volcán de Tinamar, Volcán de Tindaya, Juan J Sister, Almariya et Volcán de Timanfaya.
  • Autres actifs pertinents: terminaux, bureaux et concessions à La Esfinge, Tenerife, Arrecife, Puerto del Rosario, Cádiz, Melilla, Motril, Almería, La Palma, La Gomera, Valverde, Los Cristianos, Algérie et Nador, entre autres.
  • Actifs liés au Strait: le navire Ciudad de Málaga et une concession à Algeciras.

De son côté, DFDS conservera la majeure partie de l’opération du Strait, incluant les navires Volcán de Tamasite et Villa de Agaete, ainsi que des concessions et des terminaux à Algeciras, Ceuta et Tanger Med. Ce partage redessine la carte concurrentielle du Strait pendant que l’analyse réglementaire progresse.

Un processus influencé par la réorganisation

Cette vente survient après un processus de réorganisation où les fonds JPMorgan, Barings, Cheyne Capital et Bain Capital ont obtenu le contrôle majoritaire de Armas par capitalisation de dette, avec Houlihan Lokey comme conseillé. En 2021, une partie de l’activité baléare de Trasmediterránea avait déjà été vendue à Grimaldi.

Dans ce cadre de réorganisation, Abencys a évalué Armas Trasmediterránea à 403 millions d’euros avec les données de clôture de 2023, une année où elle a enregistré un ebitda de 40 millions d’euros. La société projette d’atteindre 50 millions d’euros d’ebitda, ce qui pourrait augmenter la valorisation finale si les prévisions se confirment.

Compétition, délais et points d’attention

La CNMC doit rendre son avis sur l’opération dans un délai estimé de trois à six mois. Parmi les points d’analyse figure la zone du mer d’Alborán (liens entre Almería, Motril et Melilla), où la structure concurrentielle résultante sera évaluée ainsi que les conditions nécessaires pour protéger l’intérêt général.

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Baleària indique que les obligations de service public et la continuité des connexions seront des priorités, un aspect que le régulateur prend souvent en compte en parallèle avec la préservation d’une concurrence effective sur chaque route.

Emploi, service et dimension du groupe

L’accord intègre 1.500 professionnels de terre et de flotte, une étape que Baleària lie à son objectif de stabilité opérationnelle et de l’emploi dans les territoires desservis. L’entreprise affirme que cette intégration permettra de tirer parti des synergies et d’assurer la régularité des connexions.

Avec cette acquisition, le groupe dirigé par Adolfo Utor vise à atteindre l’échelle nécessaire pour rivaliser sur un marché avec de grands opérateurs internationaux, consolidant ainsi son rôle en tant qu’armateur local capable de gérer des lignes d’intérêt public.

Déclarations et perspective des entreprises

Depuis Baleària, son président, Adolfo Utor, positionne les accords comme une décision stratégique qui, si elle reçoit le feu vert réglementaire, permettra à un armateur espagnol de rivaliser avec de grands groupes transnationaux, de prendre le legs de Trasmediterránea et Armas aux Canaries et de consolider un projet compétitif sur le long terme.

Du côté de Armas Trasmediterránea, son PDG et président, Sergio Vélez, souligne que cette opération met fin à une phase de transformation et ouvre un projet de plus grande envergure offrant de nouvelles opportunités pour les employés et les collaborateurs, à la suite d’un effort collectif pour restaurer la valeur de la société.

Ce mouvement clôt également un cycle de concentration dans le secteur en Espagne, où des marques historiques ont changé de mains ou ont été absorbées, et place Baleària dans une position renforcée aux Canaries et au nord de l’Afrique.

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Avec l’autorisation de la CNMC encore en attente, les accords posent les bases pour que Baleària gère 15 navires, intègre 1.500 travailleurs et opère des routes clés dans les Canaries, le mer d’Alborán et une partie du Strait, tandis que DFDS consolide sa position dans cette dernière région; un redimensionnement du paysage maritime qui aspire à offrir des connexions plus stables et une certitude pour les utilisateurs et pour l’emploi.

Mon avis :

L’accord entre Baleària et Armas Trasmediterránea, visant à optimiser l’exploitation des lignes maritimes clés, pourrait renforcer la présence de Baleària dans des zones stratégiques. Cependant, l’approbation de la CNMC pose un risque pour la concurrence, malgré la création de 1 500 emplois et des chiffres d’affaires conséquents, comme les 420 millions d’euros générés en 2024.

Les questions fréquentes :

Quelles sont les principales tendances de l’accord entre Baleària et Armas Trasmediterránea ?

L’accord entre Baleària et Armas Trasmediterránea inclut la gestion de 15 navires, l’exploitation de lignes maritimes stratégiques et l’intégration de 1 500 travailleurs. Baleària renforcera ainsi sa présence dans des corridors clés, notamment dans les îles Canaries et le mar d’Alboran.

Quand l’accord sera-t-il effectif ?

L’opération ne sera effective qu’après l’autorisation de la Commission Nationale des Marchés et de la Concurrence (CNMC), qui doit se prononcer d’ici trois à six mois. Cette période d’évaluation permettra d’examiner les implications sur la compétition dans les domaines concernés.

Quels avis ont été exprimés par les dirigeants de Baleària et d’Armas ?

Adolfo Utor, président de Baleària, a décrit cet accord comme une décision stratégique visant à rivaliser avec de grands groupes internationaux. De son côté, Sergio Vélez, président de Armas, a souligné que cette opération marque la fin d’une transformation de l’entreprise et ouvre de nouvelles opportunités pour ses employés.

Quels actifs sont inclus dans la transaction ?

La transaction comprend des navires tels que le Volcán de Teno et des concessions dans diverses localités, y compris Tenerife et Algeciras. En termes économiques, les trafics de la région des Canaries ont généré près de 420 millions d’euros en 2024.