Découvrez l’incroyable saga du Titanic, ce paquebot légendaire qui suscite encore aujourd’hui fascination et émotion. Un menu rare de première classe, daté d’avril, sera prochainement mis aux enchères, avec des estimations dépassant 62 000 euros (environ 68 000 dollars). Plongez dans l’opulence de la gastronomie maritime d’antan !
Le mythique Titanic continue de susciter des passions. Alors que plusieurs discussions se sont tenues concernant son histoire et les répliques en construction par le gouvernement chinois ainsi qu’un millionnaire australien, un nouvel objet d’intérêt émerge : un menu de première classe datant d’une des soirées d’avril. Prévu pour être vendu aux enchères, ce menu pourrait atteindre un prix de plus de 62 000 euros, une somme comparable à celle de certains navires de luxe. Lors d’une enchère précédente, un collectionneur avait déjà dépensé environ 107 000 euros pour un autre menu du Titanic.
Ce qui était servi en première classe : délicieuses étrangetés
Le menu comprenait des mets tels que des côtes d’agneau, de la charcuterie, des pommes de terre rôties, du gâteau de bœuf et du jambon, avec plus de vingt plats au total. Une autre soirée mémorable, le 11 avril, servait des huîtres en entrée, des crèmes de légumes comme la crème d’asperges et le consommé renaissance, suivis de plats principaux tels que saumon à la sauce hollandaise, tournedos de bœuf, pigeon, agneau à la menthe, poulet rôti, canard et filet de bœuf, accompagnés de petits pois, de purée de panais, de riz et de salade.
Les desserts proposaient un choix classique, notamment le pudding Victoria, la tarte Bourdaloue aux abricots, des pâtisseries moka et de la glace française. Ce type de menu illustre l’opulence gastronomique dont jouissaient les passagers les plus riches à bord.
Une pièce unique et son origine
Une maison de vente aux enchères anglaise a décidé de mettre aux enchères la feuille du menu, accompagnée d’une lettre échangée entre deux survivants et d’un autre objet intrigant : un billet de la balance des bains turcs du transatlantique. Dans le secteur des souvenirs du Titanic, des entreprises spécialisées comme Henry Aldridge & Son ont documenté des pièces similaires trouvées dans un vieux album de photos du historien Len Stephenson, avec des marques d’eau révélant leur contact avec la mer, ainsi que des détails tels que le burgee en relief de la White Star Line et les initiales OSNC accompagnées de R.M.S. Titanic.
Bien que plusieurs menus du transatlantique aient été conservés, les experts ont noté que celui du 11 avril est le seul connu de cette nuit spécifique, une rareté qui en augmente considérablement la valeur pour les collectionneurs et les institutions. Les maisons de vente aux enchères estiment son prix de départ à environ 60 000 livres sterling et soulignent que le document présente des écritures partiellement effacées par l’eau, congruente avec son voyage en mer. Lors de ventes aux enchères tenues à Devizes (Wiltshire, Royaume-Uni), cette pièce a été l’attraction principale face à d’autres souvenirs.
Plus d’objets et curiosités à la vente
Outre le menu, le lot comprend des pièces qui rapprochent les gens de la vie à bord : une manteau en tartan attribuée à un canot de sauvetage, qualifiée comme l’un des objets tridimensionnels les plus rares ; une montre de poche appartenant à un passager de deuxième classe, liée au moment où elle est entrée dans l’eau ; et même une feuille de papier pour marquer des colis postaux évoquant le sort des employés postaux du navire.
Des catalogues récents ont documenté que la manteau avait été récupérée par Frederick Toppin sur un quai de New York en accueillant des survivants ; la montre, associée à Sinai Kantor, conserve des chiffres hébreux visibles malgré la corrosion ; et la feuille postale fait référence aux travailleurs qui ont tenté de sauver le courrier. Plus de 2 200 personnes ont voyagé sur ce trajet, y compris des passagers et un équipage d’environ 700 survivants, un fait qui souligne la signification symbolique de ces objets.
Prix, records et le frisson des collectionneurs
Les estimations récentes pour des pièces de ce type fluctuent entre 50 000 et 70 000 livres, avec des adjudications atteignant jusqu’à 84 000 livres (plus de 96 000 euros). Des jalons précédents du marché incluent le menu du dernier déjeuner vendu pour environ 88 000 dollars et un menu de dernière soirée de première classe, dépassant 118 000 dollars. L’intérêt pour ces objets réside non seulement dans le mythe populaire du Titanic — renforcé par le film emblématique de James Cameron —, mais également dans la valeur historique des cartes et menus en tant que documents de culture matérielle.
Au cours de certaines ventes, plus de deux cents pièces sont mises aux enchères, avec des affirmations notables : la manteau en tartan a été évaluée jusqu’à 100 000 livres et certaines montres de poche jusqu’à 80 000 livres. D’autres objets notables incluent des lettres de passagers, comme celle d’un uruguayen adjugée pour 12 000 dollars, qui ajoutent un contexte à l’expérience à bord.
En dehors des chiffres, ces menus offrent un aperçu du niveau de service, de la mise en scène culinaire et de l’hospitalité de luxe qui caractérisaient le bateau. Leur rareté, leur provenance documentée et leur état de conservation — bien qu’ils présentent des signes d’eau — sont des éléments clés qui expliquent leur cote et leur valeur muséologique.
Autres menus célèbres : dernière soirée et dernier déjeuner
Des sources d’enchères et des chroniqueurs gastronomiques font remarquer que la dernière soirée de première classe a été élaborée sous l’influence du célèbre chef Auguste Escoffier et exécutée par le chef Pierre Rousseau avec son équipe. Le repas était structuré en dix plats accompagnés de desserts, incluant des canapés variés, des huîtres gratinées au champagne, du consommé Olga et de la crème d’orge, ainsi que du saumon en bouillon et des filets de bœuf cuisinés avec des légumes accompagnants. S’y ajoutaient du poulet, du canard ainsi que des garnitures raffinées comme des légumes et des pommes de terre dans différents styles. En dessert, on pouvait déguster la tarte Waldorf, des pêches en gelée, des éclairs et de la glace française.
Le menu de première classe du Titanic actuellement remis sur le marché, ainsi que d’autres souvenirs de bord, concentre histoire, gastronomie et collection au sein d’un même lot, offrant une fenêtre unique sur la manière dont les passagers vivaient — et se régalaient — à bord du transatlantique le plus célèbre.
Mon avis :
La vente d’un menu de première classe du Titanic à plus de 62 000 euros illustre l’engouement pour les souvenirs maritimes, mêlant histoire et gastronomie. Toutefois, ce marché soulève des interrogations sur la commercialisation d’objets tragiques, entre valorisation culturelle et exploitation de la nostalgie.
Les questions fréquentes :
Qu’est-ce que le menu aux enchères du Titanic ?
Le menu aux enchères est un document officiel des repas servis aux passagers de première classe du Titanic, daté d’une nuit d’avril. Il est attendu d’atteindre plus de 62 000 euros lors de la vente.
Quels plats étaient présents dans le menu de première classe ?
Le menu de première classe comprenait des plats tels que des chuletas de cordero, du jamón, des huîtres, du saumon avec sauce hollandaise, et une variété de desserts comme le pudding Victoria et le sorbet français.
Quel est l’intérêt des objets liés au Titanic aux enchères ?
Les objets liés au Titanic, comme les menus, offrent une fenêtre unique sur la vie à bord du célèbre paquebot. Leur rareté, leur provenance et leur état de conservation augmentent leur valeur pour les collectionneurs et les institutions.
Quels sont les prix récents pour des souvenirs du Titanic ?
Les prix pour des souvenirs, tels que les menus, ont atteint des sommets allant jusqu’à 84 000 euros, et d’autres pièces, comme une couverture de sauvetage, sont évaluées jusqu’à 100 000 euros, témoignant de l’engouement pour ces antiquités historiques.