Découvrez le dernier drone de DJI, conçu pour réaliser des relevés 3D de paysages. Avec sa technologie avancée, il promet non seulement une précision inégalée, mais pourrait également vous aider à dénicher des trésors cachés. Plongez dans l’innovation qui transforme l’exploration du monde sous un nouvel angle.
Le Dernier Drone de DJI Conçu pour Scanner des Paysages en 3D (Et Peut-être Trouver des Trésors Cachés)
DJI a récemment lancé le Zenmuse L3, une technologie de LiDAR aérien de qualité professionnelle à un prix qui semble abordable — pour les entreprises, les gouvernements et les organisations, du moins. Présenté le 4 novembre, cet appareil embarque des fonctionnalités d’une valeur de 150 000 à 250 000 dollars dans un package de 14 600 dollars, ne pesant que 1,6 kilogrammes. Avec ses caméras doubles de 100 mégapixels et son système laser, il peut cartographier 100 kilomètres carrés par jour avec une précision au centimètre — des capacités qui ouvrent des portes bien au-delà de l’arpentage traditionnel, plongeant dans des domaines tels que la découverte archéologique et l’analyse des terrains, qui étaient précédemment réservés aux institutions de recherche bien financées.
DJI cible principalement les arpenteurs professionnels, les compagnies de services publics et les opérations minières, mais la technologie a capturé l’imagination bien au-delà de son public cible. La vidéo de lancement de DJI a déjà accumulé plus de 500 000 vues, suggérant que même ceux qui ne peuvent pas justifier l’investissement à cinq chiffres (comme moi, par exemple) sont fascinés par ce que le système peut accomplir : éliminer avec précision les voiles forestiers, révéler des caractéristiques de terrain cachées, et créer des modèles 3D détaillés de paysages qui pourraient dissimuler tout, des ruines anciennes à des infrastructures oubliées — ou même des trésors attendant d’être découverts.
La technologie LiDAR est fondamentalement différente de celle consistant à fixer une caméra de haute qualité à un drone. Les caméras repèrent les surfaces, en capturant la lumière réfléchie vers l’objectif. En revanche, le LiDAR émet des impulsions laser invisibles vers le sol, mesurant le temps qu’elles mettent à rebondir, et utilise ce temps écoulé pour calculer des distances exactes. En tirant suffisamment d’impulsions rapidement et dans toutes les directions, on parvient à construire un nuage de points 3D de tout ce qui se trouve sous soi. Le L3 émet jusqu’à 2 millions d’impulsions laser par seconde, un chiffre tout simplement ahurissant. Chaque impulsion qui touche un objet crée un point de données dans l’espace tridimensionnel, et lorsque l’on dispose de millions de ces points, on peut reconstruire le terrain avec une précision qui rend l’arpentage traditionnel quelque peu désuet.
Une caractéristique intéressante de cette technologie est la portée effective des lasers. DJI affirme que la portée peut atteindre 950 mètres à une fréquence d’impulsion plus basse, ce qui signifie que l’on peut faire voler ce drone plus haut que la plupart des drones photographiques tout en obtenant des données exploitables. En volant à 300 mètres, on peut couvrir une vaste zone tout en maintenant une précision de quelques centimètres. Cette précision permet aux entreprises de services publics d’inspecter les lignes électriques sans avoir à se rapprocher dangereusement, ou aux opérations minières de cartographier l’ensemble de leur site en une journée plutôt qu’en envoyant des équipes d’arpentage pendant des semaines. Le spot laser qu’il génère est minuscule, environ 41 mm de diamètre à 120 mètres d’altitude, donc à peu près la taille d’une balle de golf. Plus le spot est petit, plus les mesures sont précises, et le spot de L3 est apparemment un cinquième de la taille de celui de son modèle précédent.
Un autre aspect fascinant réside dans la manière dont cet appareil gère les obstacles tels que les arbres. Lorsqu’une impulsion laser touche une canopée forestière, elle ne fait pas que rebondir sur la première feuille rencontrée. Les systèmes LiDAR modernes peuvent capturer plusieurs retours d’une seule impulsion. Pensez à l’impulsion laser passant à travers les interstices des feuilles, touchant une branche, continuant vers le bas, touchant plus de feuillage, puis enfin atteignant le sol. Le L3 peut capturer jusqu’à 16 de ces retours, ce qui est le double de ce que les systèmes professionnels haut de gamme gèrent généralement. Chaque retour fournit une couche d’information supplémentaire sur ce qui existe dans cette colonne d’espace. Pour ceux qui cherchent à cartographier un terrain sous une végétation dense, cela fait toute la différence entre percevoir une masse verte et comprendre réellement l’élévation du sol en dessous. Des archéologues ont utilisé cette technique pour découvrir d’anciennes villes mayas cachées sous le couvert de la jungle, et bien que DJI ne commercialise pas cet appareil comme un outil de chasse au trésor, cette capacité est indéniablement présente.
Les caméras doubles de 100 mégapixels fournissent un contexte indispensable que les données laser seules ne peuvent pas offrir. Les nuages de points sont incroyablement précis, mais ils ne sont que des nuages de points, sans couleur ni texture, rendant difficile la compréhension rapide pour un cerveau humain. Les caméras haute résolution qui volent aux côtés du LiDAR capturent des photos traditionnelles qui sont ensuite mappées sur le nuage de points 3D, fournissant des modèles qui ressemblent réellement au monde réel. À 300 mètres d’altitude, chaque pixel de ces photos représente 3 centimètres au sol, ce qui est suffisamment détaillé pour voir les marquages routiers, des buissons individuels, en somme tout ce qui est plus grand qu’un ballon de football. Le système collecte simultanément ces deux types de données, ce qui évite de faire plusieurs passages ou d’essayer d’aligner des ensembles de données capturés à des moments différents et sous des conditions d’éclairage variées.
Historiquement, la collecte de données LiDAR était la partie simple, tandis que le traitement représentait un véritable défi. En revenant avec des téraoctets de mesures laser brutes, il fallait souvent un logiciel coûteux et des stations de travail capables de gérer la charge de traitement pour transformer ces données en cartes ou modèles exploitables. DJI propose son logiciel Terra gratuitement, sans licences additionnelles, et l’a optimisé pour que l’on puisse ouvrir d’importants ensembles de données sur un matériel assez modeste. Ils intègrent également une fonction astucieuse de prévisualisation en temps réel, permettant de voir les données du nuage de points et de prendre des mesures pendant que vous volez encore. Vous n’attendez pas de revenir au bureau pour découvrir que vos paramètres de vol étaient erronés ou que vous avez manqué une zone cruciale. Ce type de retour immédiat change la dynamique de la collecte de données réelle, car il vous permet d’ajuster votre stratégie pendant le vol, évitant ainsi de planifier une nouvelle mission de vol coûteuse.
Le tout pèse 1,6 kilogrammes et se monte exclusivement sur la plateforme de drone Matrice 400 de DJI, qui est leur modèle à levage lourd pour les entreprises. Avec un coût d’environ 34 000 dollars pour l’ensemble complet, drone inclus, cela place cet appareil fermement dans la catégorie des investissements commerciaux plutôt que dans celle des expérimentations de loisirs. Cependant, ce prix est ce qui rend cette offre remarquable. Il y a cinq ans, obtenir ce niveau de capacité LiDAR nécessitait des dépenses à six chiffres pour de l’équipement spécialisé. La méthode de DJI consiste à réduire à une échelle abordable une technologie qui n’était disponible que dans des contextes professionnels haut de gamme, la rendant accessible aux organisations de taille intermédiaire. Une entreprise de services publics régionale, un gouvernement municipal ou une société de construction de taille raisonnable peuvent désormais se permettre le LiDAR aérien qu’ils ne pouvaient pas auparavant. Et apparemment, en se basant sur ces vues YouTube, un bon nombre de personnes qui ne toucheront jamais à ces systèmes sont tout de même captivées par ce qu’ils représentent : il y a quelque chose de fondamentalement fascinant dans cette technologie qui permet de voir à travers les forêts et de cartographier le monde en trois dimensions, même si le seul « trésor » que la plupart des utilisateurs trouveront est des inspections de lignes électriques plus efficaces.
Source : DJI
FAQ 1
Quel est le coût du Zenmuse L3 de DJI ?
Le Zenmuse L3 est proposé au prix de 14 600 dollars, ce qui le rend beaucoup plus abordable que d’autres systèmes de LiDAR professionnels qui coûtent généralement entre 150 000 et 250 000 dollars.
FAQ 2
À quelles applications le Zenmuse L3 est-il destiné ?
Le Zenmuse L3 est principalement destiné aux géomètres professionnels, aux entreprises de services publics et aux opérations minières, mais il suscite également l’intérêt d’autres secteurs en raison de ses capacités avancées de cartographie.
FAQ 3
Comment le Zenmuse L3 capture-t-il des données LiDAR ?
Le L3 émet jusqu’à 2 millions de pulsations laser par seconde, en mesurant le temps qu’il faut aux réflexions pour revenir. Cela lui permet de créer un nuage de points 3D très détaillé du terrain en dessous.
FAQ 4
Quel est le poids du Zenmuse L3 et sur quelle plateforme est-il monté ?
Le Zenmuse L3 pèse 1,6 kilogramme et est exclusivement monté sur la plateforme de drone Matrice 400 de DJI, qui est un modèle destiné aux entreprises avec une capacité de levage importante.
