Budget de la chambre : suppression du crédit d’impôt pour l’énergie solaire résidentielle à 30 %

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En bref :

• La proposition « One, Big, Beautiful Bill » prévoit de mettre fin au crédit d'impôt de 30% pour l'énergie solaire résidentielle dès le 31 décembre 2025, bien avant l'échéance initiale de 2034.

• Le projet, porté par le comité des voies et moyens à majorité républicaine, vise principalement à prolonger les réductions d'impôts de l'ère Trump.

• Cette suppression anticipée risque de provoquer une perturbation immédiate dans l'industrie solaire américaine, entraînant pertes d'emplois et augmentation des factures énergétiques des ménages.

• Les crédits d'impôt pour installations solaires à l'échelle industrielle seraient également accélérés, se terminant en 2032 au lieu de la date initialement prévue.

• Selon la SEIA, cette législation pourrait démanteler "l'effort de ré-industrialisation le plus réussi de l'histoire des États-Unis", avec des impacts particulièrement forts dans les États républicains.

La proposition de loi, surnommée « One, Big, Beautiful Bill », impose une expiration prématurée au crédit d’impôt pour l’énergie solaire résidentielle, le réduisant à 30 % d’ici le 31 décembre 2025. Le comité des voies et moyens de la Chambre des représentants, présidé par un membre républicain, vise à mettre fin à cette aide essentielle.

Le projet de budget de la Chambre met fin à l’incitation fiscale de 30 % pour l’énergie solaire résidentielle

La Chambre des représentants a récemment proposé un projet de loi intitulé « One, Big, Beautiful Bill » qui établit une date d’expiration accélérée au 31 décembre 2025 pour le crédit d’impôt de 30 % pour l’énergie solaire résidentielle. Cela représente près d’une décennie avant la date de fin initialement prévue.

La fin du crédit d’impôt pour l’énergie solaire résidentielle ?

Ce projet de loi vise principalement à prolonger les réductions d’impôts de l’ère Trump issues de la Loi sur la réduction d’impôts et l’emploi de 2017, dont le coût pourrait atteindre 4 trillions de dollars au cours de la prochaine décennie.

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Le comité des voies et moyens, dominé par les Républicains, propose de supprimer la section 25D, ce qui mettrait un terme aux crédits d’impôt pour les systèmes solaires résidentiels à la fin de cette année, bien avant la date initiale du 31 décembre 2034.

Les crédits d’impôt pour les installations solaires à l’échelle des utilités demeurent en vigueur jusqu’en 2028, suivis d’une diminution progressive de 80 % en 2029, 60 % en 2030, 40 % en 2031 et à zéro en 2032. Ce calendrier est également plus précoce que ce qui est actuellement en vigueur.

Le plan initial prévoyait une réduction graduelle des crédits d’impôt pour le solaire résidentiel ; cependant, ce nouveau calendrier compressé ne permet guère à l’industrie solaire de se préparer. Aaron Nichols, de Exact Solar, a déclaré à EnergySage : « Si le Congrès élimine le crédit d’impôt sans une réduction raisonnable, cela va évidemment provoquer une perturbation immédiate dans l’industrie solaire. »

Le crédit d’impôt est connu sous le nom de Investment Tax Credit (ITC), offrant aux propriétaires un crédit d’impôt de 30 % du coût total de leur installation solaire résidentielle. Ce crédit faisait partie de la loi phare de l’administration Biden sur la réduction de l’inflation.

Le comité des voies et moyens marquera et votera le projet de loi, qui sera ensuite envoyé à l’ensemble de la Chambre des représentants, puis au Sénat. Ce dernier a jusqu’au 4 juillet pour amender, rejeter ou adopter le projet.

Le projet de loi propose également d’éliminer les crédits d’impôt pour les véhicules électriques et l’efficacité énergétique.

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L’avis d’Electrek

Cela ne relève pas de l’hyperbole de dire que ce serait l’une des pires décisions jamais prises par le Parti républicain pour l’économie américaine. Rien dans cette mesure ne contribue à rendre l’Amérique grande.

C’est pourquoi Abigail Ross Hopper, présidente et PDG de l’Solar Energy Industries Association (SEIA), a déclaré hier que « dans un contexte où des milliards de dollars sont investis dans des États qui ont largement voté pour le président Trump, cette législation proposée va effectivement démanteler l’effort de ré-industrialisation le plus réussi de l’histoire des États-Unis. »

Charlie Hadlow, président et COO de EnergySage, a ajouté que « l’élimination du crédit d’impôt 25D serait un pas en arrière pour les familles américaines et les petites entreprises. Le président Trump a souligné la nécessité de sources d’énergie domestiques accrues, et ce crédit joue un rôle clé dans l’expansion de l’accès à une énergie fiable et abordable. »

Si cette proposition imprudente de supprimer le crédit d’impôt de 30 % pour l’énergie solaire résidentielle est adoptée, cela entraînera une augmentation des factures d’énergie des ménages, la perte d’emplois, un coup dur pour l’industrie solaire et des répercussions sur les petites entreprises. La création d’un réseau plus résilient sera plus difficile alors que la demande énergétique continue d’augmenter rapidement. Il sera également plus difficile de rivaliser avec la Chine et de réduire les émissions, bien que cela ne semble pas être la préoccupation du parti de Trump.

Aucune partie de cette proposition budgétaire ne semble sensée, et l’absurdité réside dans le fait que la douleur sera principalement ressentie dans les États républicains, où se développe une grande part de l’industrie solaire.

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Des analystes de l’industrie ont identifié quatre membres du comité des voies et moyens susceptibles d’influencer le sort du crédit d’impôt solaire.

Mon avis :

La proposition de suppression anticipée du crédit d’impôt pour l’énergie solaire résidentielle pourrait déstabiliser le secteur, avec des impacts négatifs sur les coûts énergétiques pour les ménages, l’emploi et la réduction des émissions. Toutefois, la phase-out envisagée jusqu’en 2034 était initialement perçue comme une opportunité pour une transition énergétique durable plus équilibrée. Les décisions prises pourraient influencer davantage les États où l’énergie solaire connaît une adoption croissante, rendant nécessaire une évaluation approfondie des conséquences.

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