BYD, le constructeur chinois innovant, transforme le marché mondial des véhicules électriques. Annonçant un objectif ambitieux, BYD prévoit que 50 % de ses ventes proviennent de l’étranger d’ici 2030. Avec plus de 100 milliards de dollars (environ 94 milliards d’euros) de ventes en 2024, l’ascension est fulgurante.
BYD vise à devenir un acteur mondial dans la vente de véhicules électriques d’ici 2030
Le constructeur automobile chinois BYD continue d’acquérir de l’élan sur le marché mondial des véhicules à énergie nouvelle (NEV) et n’envisage pas de ralentir son développement. La société prévoit que la moitié de ses ventes de véhicules proviendra de marchés extérieurs à la Chine d’ici la fin de la décennie.
Une expansion rapide
BYD s’est déjà étendu sur le marché asiatique et dans de nouvelles régions, avec des ventes et une production localisée en Europe et en Amérique du Sud, et potentiellement en Amérique du Nord. L’année 2024 a été marquée par des résultats financiers record pour BYD, générant plus de 93 milliards d’euros (100 milliards de dollars) en ventes. Au premier trimestre 2025, BYD a vendu plus d’un million de véhicules NEV, avec une augmentation de 60 % par rapport à l’année précédente, laissant penser qu’il pourrait dépasser Tesla en ventes de véhicules entièrement électriques (BEV) cette année.
Succès sur le marché international
En avril 2025, BYD a dépassé à la fois Tesla et Mercedes-Benz au Royaume-Uni, et ses ventes à l’étranger ont doublé. Si cette tendance se poursuit, BYD pourrait devenir le badge automobile le plus reconnaissable sur les routes du monde, un objectif qu’elle vise activement.
Objectifs de vente à l’international
D’après les informations rapportées par Reuters, BYD a fixé l’objectif d’obtenir la moitié de ses ventes de véhicules en dehors de la Chine d’ici 2030. Bien que des marques comme BYD hésitent encore à entrer sur le marché américain en raison des tensions commerciales et des tarifs, l’adoption rapide en Amérique du Sud et en Europe laisse penser que l’objectif est atteignable.
Si BYD décidait d’entrer sur le marché nord-américain, en particulier aux États-Unis, il semblerait inévitable qu’elle obtiendrait la moitié de ses ventes à partir d’autres marchés. Cependant, cela reste une vision à long terme en raison du climat politique et économique actuel entre les États-Unis et la Chine.
Le secret de leur réussite
BYD a partagé son objectif de ventes pour 2030 avec de petits groupes d’investisseurs depuis la fin de 2024, soulignant que son expansion en Europe est un facteur clé de cette stratégie. Un autre rapport indique qu’un participant à un événement privé avec des cadres de BYD lors du Salon de l’Automobile de Shanghai a relayé que la confiance de BYD pour atteindre cette augmentation significative des ventes mondiales provient de son rythme de croissance parmi les consommateurs chinois. En effet, neuf véhicules vendus sur dix l’an dernier ont été achetés par des clients locaux chinois.
Ambitions et adaptation
Fort de ce succès sur le marché chinois au cours des cinq dernières années, BYD se sent confiant de pouvoir appliquer ces connaissances et trouver un nouvel essor sur des marchés étrangers. Si cela réussit, BYD deviendrait un acteur majeur dans l’industrie automobile mondiale, rivalisant avec des noms bien établis comme Toyota, Ford et General Motors. Ce succès aurait pour effet d’être le premier constructeur automobile chinois à atteindre un tel niveau de reconnaissance.
Conclusion
En somme, BYD s’engage fermement dans une stratégie d’expansion à l’international, visant des résultats significatifs en matière de ventes hors de la Chine. La combinaison de sa solide performance sur son marché domestique et de son ambition d’atteindre les consommateurs mondiaux place BYD sur une trajectoire passionnante dans le secteur des véhicules électriques.
Mon avis :
BYD, avec des ventes de plus de 100 milliards de dollars (environ 93 milliards d’euros) en 2024, accélère son expansion internationale, visant 50 % de ses ventes hors de Chine d’ici 2030. Cependant, les tensions commerciales et les tarifs américains représentent un frein, limitant son accès à des marchés potentiels.