Energie

Cabezón de la Sal : Projet de biogaz archivé par la Cantabrie pour une énergie durable

Le Gouvernement de Cantabrie a suspendu la procédure pour la construction d’une usine de biogaz à Cabezón de la Sal, en raison d’une autorisation environnementale existante. Le conseiller Robert Media a affirmé qu’aucune nouvelle demande ne sera traitée tant que cette autorisation demeurera en vigueur.

Cantabrie : Une Plante de Biogaz à Cabezón de la Sal Archivée

Vista general de una planta de biogás en Cabezón de la Sal

Le gouvernement de Cantabrie a suspendu la procédure de la plante de biogaz envisagée à Cabezón de la Sal, en constatant qu’une autorisation environnementale intégrée demeure en vigueur sur les terrains choisis, accordée antérieurement à l’ancienne usine de céramique. Cette décision a conduit à l’archivage du dossier que soutenait l’entreprise promotrice.

L’annonce a été faite par le conseiller de l’environnement, Roberto Media (PP), lors d’un événement à Lamasón en présence de la présidente régionale, María José Sáenz de Buruaga. Il a souligné que la Direction générale de l’environnement a convenu de ne plus avancer dans la procédure et qu’aucune nouvelle AAI ne sera traitée pour ces terrains.

Décision du Gouvernement et État du Dossier

Terrenos de la antigua fábrica vinculados al proyecto de biogás

Selon le département, le projet ne continuera pas dans les termes en cours de traitement car une AAI existe déjà pour la fabrication de matériel céramique. Tant que cette autorisation ne sera pas clôturée de façon formelle, il n’est pas possible d’en obtenir une nouvelle pour une activité différente sur la même parcelle.

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L’installation serait localisée sur les anciens terrains de La Tejera, près du parc industriel de Las Navas. Cependant, le gouvernement rappelle que, avant d’envisager une autre activité, une procédure longue et coûteuse serait impérative, incluant la désinfection des sols et d’autres mesures que déterminerait l’administration environnementale.

Media a insisté sur le fait qu’aucune nouvelle autorisation ne sera accordée pour cet emplacement tant que ces exigences ne seront pas remplies, position visant à garantir une certitude juridique et à apaiser l’inquiétude des habitants suscitée par le projet.

Motifs Juridiques et Environnementaux

La clé réside dans l’autorisation environnementale intégrée (AAI) toujours active pour l’ancienne usine céramique : sa validité empêche le traitement d’une nouvelle autorisation incompatible jusqu’à ce qu’un fermeture formelle soit déclarée. Le processus, souligne le département de l’environnement, n’est ni immédiat ni simple.

Parmi les étapes nécessaires figurent des actions techniques et administratives qui, aux yeux de l’administration, incluent :

  • Évaluations et clôtures formelles de l’autorisation en cours.
  • Plans de désinfection et vérifications de l’état du sol.
  • Mesures correctives et autres conditions spécifiées par l’autorité compétente.

Des sources juridiques et sociales consultées évoquent également la référence à la Loi 2/2001 de Cantabrie, ainsi que la jurisprudence limitant la portée des décisions d’intérêt social lorsque le dossier lié est archivé.

Réactions Sociales et Politiques

La Plateforme Citoyenne contre la plante a exprimé sa satisfaction quant à l’archivage, qu’elle attribue à la mobilisation de voisins, d’associations et de collectifs. Néanmoins, elle prévient qu’une fois le dossier clos, les promoteurs privés pourraient tenter de nouvelles propositions, même sur le même site, et elle se tient vigilante.

La plateforme déplore que le projet ait progressé autant dans la procédure alors, à son avis, il y avait des raisons objectives pour l’abandonner dès le départ (AAI antérieure, doutes sur la contamination du sol, incompatibilités urbanistiques et manque d’un intérêt social réel). Elle annonce également son intention de demander à la municipalité une modification du PGOU pour interdire ce type d’installation sur des terrains agricoles ou à proximité d’agglomérations.

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Au sein du tissu économique local, l’association de commerçants et d’hôteliers Villasal a publiquement soutenu la position des citoyens et celle de la Corporation municipale (PRC, PSOE et PP), rappelant son inquiétude concernant l’impact sur l’activité économique et la qualité de vie si une installation de ce genre voyait le jour.

Sur le plan politique, le député du PP Alejandro Liz a critiqué la gestion précédente du dossier par le gouvernement PRC-PSOE antérieur, en particulier la décision d’intérêt social de 2021. À son avis, ce type de décisions doit être pris avec une information préalable aux citoyens et sans détour.

Antécédents du Dossier

Le projet de Biogenera Innovación SL avait déjà connu un premier échec plus de trois ans auparavant, stoppé par la mobilisation sociale. La deuxième tentative visait à relancer la procédure sur les terrains de La Tejera, mais a maintenant été définitivement archivée par l’administration autonome.

La controverse s’est ravivée à la suite de la déclaration d’intérêt social émise en mars 2021 par l’ancien conseiller du secteur, Guillermo Blanco, qui avait servi de base pour encourager le processus maintenant suspendu. Le débat public s’est intensifié, suscitant l’inquiétude des habitants et des prises de parole de divers acteurs sociaux et économiques.

Que Peut-il Se Passer À Partir de Maintenant

Avec le dossier archivé, toute nouvelle initiative industrielle sur ce site nécessitera, d’abord, la fermeture de l’AAI en cours liée à l’activité céramique et, le cas échéant, respecter les exigences de désinfection et autres actions environnementales que déterminera l’autorité compétente.

À l’échelle locale, la plateforme citoyenne incitera la municipalité à examiner une révision du PGOU afin de protéger les terrains agricoles et les zones proches des habitations contre les utilisations industrielles à fort impact. L’objectif déclaré est d’aligner le développement avec un modèle d’énergies renouvelables compatible avec la santé publique, le territoire et la législation.

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En attendant, le gouvernement réitère que sans la fermeture formelle de l’autorisation actuelle et sans satisfaire aux exigences environnementales, aucune nouvelle autorisation ne sera traitée pour ce sol. Les citoyens et le secteur économique local, pour leur part, affirment leur veille face à toute tentative de réactiver des initiatives similaires.

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Mon avis :

Le gouvernement de Cantabrie a suspendu le projet de plante de biogaz à Cabezón de la Sal en raison d’une autorisation environnementale intégrée toujours en vigueur pour une ancienne usine. Bien que cela réponde à des préoccupations locales, cela soulève des questions sur l’avenir des initiatives énergétiques renouvelables en région, freinées par des procédures administratives complexes.

Les questions fréquentes :

Quelle est la raison de l’arrêt du projet de la plante de biogaz à Cabezón de la Sal ?

Le gouvernement de Cantabrie a décidé d’arrêter la procédure de la plante de biogaz car une autorisation environnementale intégrée est toujours en vigueur pour les terrains, liée à l’ancienne usine de céramique. Cette situation empêche le traitement d’une nouvelle autorisation incompatible tant que la fermeture formelle de l’ancienne autorisation n’est pas établie.

Quels sont les prochains étapes nécessaires pour un nouveau projet sur ces terres ?

Pour tout nouveau projet industriel sur ce site, il est impératif de clore d’abord l’autorisation environnementale intégrée en vigueur et de satisfaire aux exigences de décontamination ainsi qu’à d’autres exigences environnementales pouvant être déterminées par l’autorité compétente.

Quelle a été la réaction de la communauté locale face à cette décision ?

La plateforme citoyenne contre la plante a exprimé sa satisfaction face à l’archivage du projet, qu’elle attribue à la mobilisation des voisins et des associations. Toutefois, elle reste vigilante, car des promoteurs privés pourraient tenter de proposer de nouveaux projets, même au même emplacement.

Quels impacts économiques et sociaux cette décision pourrait-elle entraîner ?

Cette décision vise à protéger la qualité de vie et l’activité économique locale. Les associations de commerçants et d’hôteliers ont soutenu la décision en raison des craintes liées à l’impact potentiel d’une installation de biogaz sur l’économie et la santé publique de la région.