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Économie verte : des ajustements sur les crédits d’impôt pour véhicules électriques offrent un avantage temporaire mais alertent sur des risques à long terme

La semaine dernière, l’ a ajusté la règle du crédit fiscal pour véhicules électriques, marquant une victoire pour les consommateurs. Désormais, les acheteurs peuvent sécuriser un contrat d’achat sans pression de livraison avant le 30 septembre, leur permettant de choisir leur véhicule et de bénéficier d’une réduction de 7 000 € sur le prix d’achat.

La semaine dernière, l’IRS a modifié les règles relatives au crédit d’impôt pour les véhicules électriques (VE), offrant ainsi un avantage significatif aux consommateurs. À présent, les acheteurs de voitures peuvent finaliser un accord pour acheter un véhicule sans avoir à le recevoir avant la date limite du 30 septembre.

Cela présente d’énormes avantages tant pour les consommateurs que pour les constructeurs automobiles. Pour les consommateurs, il n’est plus nécessaire de se précipiter pour recevoir une voiture qui ne correspond pas exactement à leurs préférences, simplement pour être éligibles au crédit d’impôt. Ils peuvent désormais configurer le véhicule de leur choix, effectuer un léger acompte, et continuer à recevoir leur voiture même après le 30 septembre tout en bénéficiant d’une réduction de 7 500 $ (environ 6 900 €).

Pour les fabricants, cette modification signifie qu’ils ne sont plus contraints par la capacité de production ou les goulets d’étranglement d’approvisionnement, leur permettant de livrer un véhicule à un acheteur après la date limite, plutôt que d’annoncer de mauvaises nouvelles. L’acheteur doit simplement s’engager financièrement au préalable.

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Comportement des consommateurs et dynamique du marché

Tout le monde s’attend à ce que les ventes de VE des fabricants soient légèrement supérieures à la normale au troisième trimestre, qui est le dernier trimestre pendant lequel le crédit de 7 500 $ sera disponible. Les acheteurs se pressent pour profiter du crédit avant qu’il n’expire.

Cette précipitation des acheteurs semble être un élément positif à court terme. Cependant, des indications laissent penser que cela pourrait entraîner un cycle de « boom et de déclin », et les ventes de VE au cours des trimestres suivants pourraient représenter une réalité décevante.

Si les VE étaient à un prix plus abordable et que les gens n’avaient pas besoin d’une réduction de 7 500 $ pour en acheter un, nous n’assisterions pas à cet afflux de commandes. Le problème fondamental avec le crédit d’impôt est qu’il s’apparente un peu à une béquille pour les fabricants automobiles, et cette béquille est sur le point d’être retirée—brusquement.

Les incitations soutenues pour les VE n’ont jamais été une option envisageable sous l’administration Trump. La véritable demande pour les VE se révélera au quatrième trimestre et probablement au cours des deux premiers trimestres de 2026.

Instabilité politique : un obstacle pour les consommateurs et les fabricants

Avec le One Big Beautiful Bill déployé par l’administration Trump, la fin du crédit d’impôt s’est faite de manière abrupte.

Auparavant, la date d’échéance du crédit était fixée à 2032, mais ce changement, qui est absolument justifié au regard des pouvoirs de la Maison Blanche, établit un précédent difficile pour l’avenir : des administrations différentes et des plans variés concernant l’utilisation des fonds publics pourraient drastiquement modifier ces dispositifs.

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Pour les consommateurs, leur confiance dans la stabilité de ces programmes sera diminuée. Si un démocrate est élu en 2028, le crédit sera-t-il rétabli ? Il est probable que le crédit puisse devenir un arrangement « activé pendant 4 ans, désactivé pendant 4 ans », en fonction du parti à la Maison Blanche, ainsi que de la concentration de ce parti à la Chambre et au Sénat.

Pour les fabricants, la planification à long terme de leurs chaînes d’approvisionnement, y compris la priorité accordée à la fabrication nationale et le montant de capital à allouer aux VE, devient une question cruciale.

Si une certaine volume est nécessaire pour réduire les prix des VE, l’absence de crédit impactera cela de manière drastique. Moins de personnes capables de se permettre des VE en raison de leurs prix élevés pourrait plonger les entreprises dans une situation délicate.

Leurs feuilles de route pour les futures gammes de produits seront affectées, et elles pourraient devoir revenir à la planche à dessin pour leurs projets futurs.

Enjeux environnementaux et économiques

Il est crucial de rappeler que le crédit d’impôt pour les VE n’était pas simplement un moyen de rendre les voitures plus abordables. C’était également un outil pour réduire les émissions du transport de passagers. Ce secteur représente la plus grande source de gaz à effet de serre aux États-Unis.

Mettre fin au crédit risque de ralentir les progrès vers des objectifs climatiques et de céder du terrain aux concurrents mondiaux, notamment la Chine, un pôle technologique mondial avec une population prête à adopter les nouvelles technologies.

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Les États-Unis doivent élaborer une stratégie stable et à long terme pour inciter les consommateurs et les fabricants à atteindre les objectifs climatiques. Des solutions temporaires ne feront pas avancer l’innovation ou l’adoption.

Appel à l’action

Pour assurer un avenir prospère et équitable pour l’industrie des VE, le Congrès pourrait envisager une variété d’alternatives qui bénéficient aux acheteurs nécessitant une aide. Un programme d’incitations échelonné qui priorise l’accessibilité et l’innovation américaine serait bénéfique pour les acheteurs souhaitant un VE tout en le rendant accessible aux familles de classes moyennes et inférieures.

Des crédits plus élevés pour les VE dont le prix est inférieur à 40 000 $ (environ 34 800 €) pour atteindre ces niveaux de revenus seraient idéaux. De plus, des bonus pour les véhicules et les batteries d’origine nationale encourageraient également les entreprises automobiles à ramener la fabrication aux États-Unis, tout en aidant les acheteurs à privilégier les véhicules fabriqués sur place.

La précipitation des consommateurs pour obtenir des crédits prouve que les incitations fonctionnent. Les États-Unis devraient œuvrer à l’établissement d’un cadre durable qui rende les VE accessibles à tous, tout en offrant au pays un avantage compétitif face à des puissances comme la Chine.

Mon avis :

L’ajustement des règles du crédit fiscal pour les véhicules électriques, permettant aux acheteurs de verrouiller un accord avant livraison, constitue un avantage indéniable. Cependant, cette mesure pourrait masquer la problématique des coûts élevés des VE, risquant d’entraîner un cycle d’achats précipités, avant une possible chute des ventes sans incitations durables.