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Elon Musk : une ville autonome sur Mars en 25 ans, un rêve réalisable ?

Elon Musk a récemment déclaré qu’une colonie humaine autonome sur Mars pourrait voir le jour dans 25 à 30 ans, sous réserve d’une augmentation drastique de la capacité de lancement. Lors du All-In Summit, le PDG de SpaceX a souligné le rôle crucial de Starship dans cette entreprise interplanétaire.

Elon Musk : Une ville autonome sur Mars est plausible dans 25-30 ans

Elon Musk a déclaré qu’un établissement humain autonome sur Mars pourrait être établi en 25 à 30 ans, à condition que la capacité de lancement augmente considérablement dans les décennies à venir.

Objectifs de colonisation de Mars

Lors de son intervention au All-In Summit, le PDG de SpaceX a souligné que la construction d’une colonie autosuffisante dépend d’une croissance exponentielle du « tonnage vers Mars » à chaque fenêtre de lancement. Il a mis en avant le rôle de Starship comme voie de la société vers des initiatives interplanétaires. Musk a noté que la véritable autosuffisance nécessite que Mars développe « tous les ingrédients de la civilisation », de la production alimentaire à la fabrication de microcircuits. La version 3 de Starship devrait soutenir les premiers vols d’essai non pilotés vers Mars, tandis que les itérations futures pourraient atteindre 142 mètres de hauteur et transporter des charges plus importantes, essentielles pour cette colonie.

Musk a affirmé qu’un calendrier ambitieux pour la création d’une ville sur Mars pourrait être aussi court que 30 ans. Il a expliqué que pour atteindre cet objectif, il faudrait une augmentation exponentielle du tonnage envoyé vers Mars à chaque fenêtre de transfert, qui se produit tous les deux ans. Selon lui, il pourrait y avoir environ 10 à 15 fenêtres de transfert vers Mars au cours des prochaines années.

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« Je pense que cela peut être réalisé en 30 ans, à condition qu’il y ait une hausse exponentielle du tonnage vers Mars avec chaque fenêtre de transfert. Tous les deux ans, les planètes s’alignent, ce qui permet le transfert vers Mars », a-t-il déclaré.

Le rôle de Starship

Starship a volé dans une configuration entièrement empilée dix fois, la dernière fois en août, lorsqu’il a réussi son premier déploiement de charge utile en orbite. Le vol suivant conclura le programme de la version 2 avant de passer à la version 3 de Starship, qui possède des moteurs Raptor 3 et une structure redessinée capable de soulever plus de 100 tonnes en orbite.

Alors que SpaceX a démontré la réutilisation de son booster Super Heavy, la réutilisation du vaisseau reste en développement. Musk a noté que l’écu de chaleur représente encore le plus grand défi technique, car aucun véhicule orbital n’a encore réussi à atteindre une réutilisation rapide et complète.

« Pour réaliser la réutilisabilité complète du vaisseau, il reste beaucoup de travail concernant l’écu de chaleur. Personne n’a jamais conçu un écu de chaleur orbital entièrement réutilisable. L’écu de chaleur de la navette spatiale devait subir neuf mois de réparations après chaque vol », a-t-il précisé.

Musk souligne également l’importance de l’innovation et des avancées technologiques pour atteindre cet objectif ambitieux. Les futurs vols de Starship, avec la version 3 et ses améliorations, joueront un rôle crucial dans la mise en œuvre des plans de colonisation de Mars.

Musk se positionne ainsi comme un visionnaire, imaginant un avenir où l’humanité pourrait vivre sur une autre planète, alimentée par des technologies avancées et une logistique de transport améliorée. La clé de cette réussite réside dans la capacité de SpaceX à effectuer des lancements réguliers et efficaces, rendant les voyages vers Mars non seulement possibles, mais également pratiques à long terme.

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L’idée d’une ville autonome sur Mars tient aussi à la préparation de l’ensemble des infrastructures nécessaires pour soutenir la vie humaine, des systèmes alimentaires aux structures de défense contre les conditions hostiles de la planète rouge. Mars devra être équipée de technologies permettant la création d’une atmosphère habitable, ainsi que de systèmes pour produire de l’énergie et traiter les ressources locales.

Les ambitions de Musk pour Mars ne sont pas simplement un rêve, mais une vision fondée sur des principes technologiques et scientifiques. Comme il l’a exprimé, toute cette entreprise dépend de la réalisation d’étapes claires et mesurables, pouvant transformer l’imagination en réalité.

Mon avis :

Elon Musk présente une vision audacieuse d’une colonie humaine sur Mars dans 25 à 30 ans, dépendant d’une augmentation exponentielle des lancements via Starship. Bien que le progrès technologique et la réutilisabilité posent des défis, tels que le bouclier thermique, ces ambitions pourraient révolutionner l’exploration spatiale, tout en restant spéculatives.