Dans un contexte de transition énergétique, les voitures électriques à batterie, comme la Audi Q4 e-tron, affichent une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 73 % comparé aux véhicules thermiques, selon l’ICCT. Pour un avenir plus durable, l’Europe doit investir massivement dans ces technologies.
Les véhicules électriques sont 73 % plus propres que les voitures à essence
Émissions de gaz à effet de serre
Selon une étude récente de l’International Council on Clean Transportation (ICCT), les voitures électriques à batterie vendues aujourd’hui en Europe génèrent 73 % de gaz à effet de serre en moins sur l’ensemble de leur cycle de vie par rapport aux voitures à essence, même en tenant compte de leur production. Cette amélioration marquée par rapport à 2021, où le taux était de 59 %, souligne une tendance positive dans le secteur des transports.
Importance de la transition vers l’électrique
Les véhicules hybrides et hybrides rechargeables n’ont pas progressé de manière significative. L’étude confirme ce que les défenseurs des transports propres affirment depuis des années : pour réduire de manière significative les émissions de son mode de transport le plus polluant — les voitures à moteur à combustion interne (ICE), responsables de près de 75 % de la pollution de ce secteur — l’Europe doit se concentrer entièrement sur les véhicules électriques à batterie.
La rapidité de l’adoption des énergies renouvelables
Dr. Marta Negri, chercheuse à l’ICCT, a déclaré : « Les voitures électriques à batterie en Europe deviennent plus propres plus rapidement que prévu et dépassent toutes les autres technologies, y compris les hybrides et les hybrides rechargeables. » Ce succès peut être attribué à la transition rapide vers les renouvelables en Europe et à l’efficacité énergétique supérieure des véhicules électriques.
Evolution du réseau électrique de l’UE
La composition du réseau électrique de l’UE évolue rapidement. D’ici 2025, on s’attend à ce que les énergies renouvelables génèrent 56 % de l’électricité en Europe, contre 38 % en 2020. Cette part pourrait atteindre 86 % d’ici 2045. Comme les voitures achetées aujourd’hui peuvent rester sur la route pendant deux décennies, l’augmentation de l’utilisation de l’électricité propre ne fera qu’améliorer les avantages climatiques des véhicules électriques au fil du temps.
Dépendance des voitures à essence aux combustibles fossiles
En revanche, les voitures à essence resteront largement liées aux combustibles fossiles, car le coût et la disponibilité des biocarburants et des carburants de synthèse demeurent incertains.
Performances des véhicules hybrides
Les véhicules hybrides et hybrides rechargeables ne réduisent que de 20 % et 30 %, respectivement, les émissions sur la durée de vie par rapport aux voitures à essence. Cela est en partie dû au fait que les hybrides rechargeables fonctionnent souvent à l’essence plus que prévu. Ainsi, bien qu’ils ne soient pas inutiles, ils ne sont tout simplement pas suffisants si nous prenons au sérieux les objectifs climatiques.
Démystifier les idées fausses sur les VE
Il y a eu beaucoup de discussions récentes sur la véritable écologie des véhicules électriques. L’étude de l’ICCT vise à corriger les données trompeuses et les allégations erronées qui circulent, comme le fait d’ignorer comment le réseau devient plus propre au fil du temps ou d’utiliser des chiffres de consommation d’essence irréalistes.
Emissions lors de la fabrication des VE
Il est vrai que la fabrication des véhicules électriques entraîne davantage d’émissions à l’avance — environ 40 % de plus que pour la fabrication d’une voiture à essence, en grande partie à cause de la batterie. Cependant, les véhicules électriques compensent rapidement cette charge supplémentaire : cette empreinte carbone supplémentaire est généralement effacée après environ 17 000 km de conduite, distance que la plupart des conducteurs atteignent en un à deux ans.
Une analyse complète des cycles de vie
Dr. Georg Bieker, chercheur senior à l’ICCT, a souligné : « Récemment, nous avons vu des dirigeants de l’industrie automobile déformer les calculs des émissions concernant les hybrides. Mais l’analyse du cycle de vie n’est pas un exercice à choix multiples. » L’analyse de l’ICCT inclut les émissions liées à la production et le recyclage des véhicules et des batteries, la production de carburant et d’électricité, ainsi que la consommation de carburant et l’entretien. Elle prend même en compte comment le mix électrique changera dans les années à venir, détail crucial pour mesurer la performance des hybrides rechargeables.
Mon avis :
Le rapport de l’ICCT souligne que les voitures électriques à batterie en Europe génèrent 73 % d’émissions de gaz à effet de serre en moins sur leur cycle de vie par rapport aux véhicules à essence, tandis que les hybrides offrent des réductions limitées de 20 à 30 %. Cette dynamique, favorisée par un passage accéléré aux énergies renouvelables, renforce la nécessité d’adopter massivement les véhicules électriques pour atteindre les objectifs climatiques.