Lors d’un croisière avec Holland America Line, la disparition mystérieuse de Ann Evans, une citoyenne américaine de 55 ans, soulève d’inquiétantes questions de sécurité. Après avoir quitté le bateau Rotterdam à Sint Maarten, son destin reste incertain, ravivant un débat crucial sur la sécurité des passagers en mer.
Disparition d’une passagère américaine à Sint Maarten
La disparition d’une passagère américaine lors d’une croisière dans les Caraïbes a suscité une vive inquiétude à Sint Maarten et a ravivé les discussions sur la sécurité des croisières. Les autorités locales, tant du côté néerlandais que français de l’île, ont ouvert une enquête pour clarifier les circonstances entourant la disparition de cette femme, qui ne serait pas revenue à bord après une excursion à terre.
Détails de la disparition
La personne concernée est Ann Evans, une citoyenne américaine âgée de 55 ans. Elle se trouvait à bord du navire Rotterdam, exploité par la compagnie Holland America Line. Sa dernière localisation connue remonte au 20 novembre, lorsque le bateau a fait escale à Port St. Maarten, à Philipsburg. Ann a quitté le navire pour participer à une visite guidée de l’île, qui incluait un passage du côté français de l’île.
Comment Ann a-t-elle disparu ?
Selon les informations fournies par le Département de Police de Sint Maarten (KPSM), Evans a quitté le Rotterdam vers 10h00 (heure locale) alors que le navire était amarré à Philipsburg. Elle participait à une excursion en bus pour explorer plusieurs points d’intérêt de l’île, notamment Marigot, sur la partie française de Saint-Martin, également connue sous le nom de Collectivité de Saint-Martin. À partir de ce moment précis, selon toutes les alertes officielles, Ann ne serait pas revenue tant au bus qu’au navire.
Le Holland America Line Rotterdam effectuait une croisière aller-retour de 12 jours à destination et au départ de Fort Lauderdale, en Floride. Cet itinéraire comprenait des escales dans plusieurs ports des Bahamas, de Santa Lucía, de Tobago, de Barbade, de Porto Rico, et de l’île de Sint Maarten, un territoire historiquement partagé entre la France et les Pays-Bas depuis le XVIIe siècle.
La disparition d’Ann Evans semble être liée à sa visite à Marigot, car c’est à cet endroit qu’elle a été vue pour la dernière fois. Les autorités n’ont pas précisé si elle voyageait seule ou accompagnée, cette information restant incertaine.
Actions des autorités
La police de Sint Maarten a émis une alerte officielle</strong concernant une personne disparue le 26 novembre, près d’une semaine après que la passagère ait été vue pour la dernière fois. Dans cette communication, ils ont partagé des détails sur l’identité d’Ann Evans, son âge, sa nationalité et les circonstances de sa disparition.
Le KPSM a indiqué qu’ils déployaient des efforts pour retrouver Madame Evans et que les forces de sécurité des côtés néerlandais et français de l’île avaient été alertées. L’alerte incluait également un message destiné à Ann, l’exhortant à contacter sa famille ou les autorités si elle voyait cet avis. Ce type de formulation est habituel lorsque l’on ne peut pas exclure que la personne disparue ait choisi de ne pas revenir par elle-même.
Parallèlement, la compagnie Holland America Line a confirmé qu’un de ses passagers “n’était pas revenu à bord” le 20 novembre, alors que le Rotterdam était amarré. Leur déclaration mentionne qu’ils ont immédiatement informé les autorités locales et qu’ils coopèrent étroitement avec celles-ci pour retrouver Ann.
De nouvelles pistes
Peu de temps après la diffusion de l’alerte initiale, des éléments nouveaux sont apparus dans l’enquête. Le 27 novembre, la police de Sint Maarten a annoncé qu’elle avait des raisons de croire qu’une femme correspondant à la description d’Ann Evans se serait enregistrée dans un hôtel du côté français de l’île.
D’après le KPSM, cette personne s’est inscrite à l’hôtel avec son passeport, ce qui renforcerait le lien entre cette piste et l’identité de la passagère disparue. Il a également été rapporté que cette femme aurait été vue à proximité de l’hôtel.
Cette information a nécessité une coordination renforcée entre les forces de l’ordre, car l’observation présumée a eu lieu en dehors de la juridiction directe de la police de Sint Maarten, dans une zone sous l’administration française. Ainsi, la gendarmerie française à Saint-Martin a été impliquée activement pour vérifier si cette femme est effectivement Ann Evans.
Pour l’instant, la police et Holland America attendent une confirmation officielle de l’identité de la femme qui aurait fait le check-in à l’hôtel. Tant que cette vérification n’est pas complétée, l’affaire reste classée comme une disparition dans des circonstances non clarifiées.
Importance de la coopération citoyenne
Les forces de sécurité insistent sur l’importance de la collaboration de toute personne disposant d’informations concernant la passagère disparue. Le KPSM et la gendarmerie française ont déjà demandé que tout témoin ayant vu Ann Evans ou possédant des données utiles prenne contact avec les autorités le plus rapidement possible.
Dans cet appel, la police souligne que chaque détail, même minime, peut être crucial pour reconstituer les mouvements d’Ann depuis son départ de l’autocar à Marigot jusqu’à ses éventuelles apparitions ultérieures à l’hôtel.
Les disparitions à bord de navires de croisière tombent sous le coup de la Loi de Sécurité des Croisières de 2010, qui impose aux compagnies de croisière de signaler certains crimes ou incidents graves à l’FBI, y compris les cas de disparitions de citoyens américains.
Les données disponibles des trois premiers trimestres de 2025 indiquent que six citoyens américains avaient été reportés disparus en croisière jusqu’au 30 septembre ; cinq de ces cas sur des navires de Royal Caribbean et un sur un bateau de MSC Croisières.
Contexte : intérêt médiatique et précédents
Les disparitions de personnes dans le cadre de croisières ou d’escales en port attirent souvent l’attention des médias. Cette attention est exacerbée par le fait que les victimes sont souvent des touristes internationaux, dont des citoyens américains ou européens, ce qui confère à ces événements une portée au-delà de la région des Caraïbes.
Au cours des dernières années, d’autres disparitions ont retenu l’attention du public, comme celle de Jessica Collins, une autre Américaine, disparue après ne pas être revenue à son croisière dans les Caraïbes. Dans son cas, il a finalement été révélé qu’elle était en sécurité et ne voulait pas être retrouvée, soulignant que toutes les disparitions ne sont pas forcément liées à un acte criminel.
L’intérêt pour ces histoires a également été alimenté par des productions audiovisuelles. Un exemple célèbre serait le documentaire de Netflix “Amy Bradley est disparue”, qui traite du cas d’une jeune femme disparue en 1998, ravivant le débat sur la sécurité en mer et les enjeux juridiques des incidents se produisant en dehors des frontières nationales.
Dans le cas de Sint Maarten, la particularité est que l’île est divisée entre la France et les Pays-Bas, ce qui nécessite une coordination internationale étroite. Bien que la zone française soit légèrement plus vaste, la partie néerlandaise abrite une population plus nombreuse et héberge une grande part de l’activité touristique et portuaire.
Les jours passent, mais la situation d’Ann Evans reste incertaine, malgré les nouvelles pistes de recherche et les témoignages indiquant qu’elle a peut-être été aperçue aux alentours de l’hôtel. Les autorités continuent d’explorer toutes les hypothèses pour reconstituer ses dernières heures. Pendant que l’enquête se poursuit, la disparition de cette passagère américaine soulève à nouveau des questions sur les protocoles de sécurité lors des croisières dans les Caraïbes et la capacité de réponse des forces de l’ordre locales et internationales en cas d’événement imprévu.
Mon avis :
La disparition d’Ann Evans lors d’un croisière Holland America dans les Caraïbes soulève des préoccupations sur la sécurité des passagers. Si la réactivité des autorités et la coordination internationale sont des points positifs, la lenteur de l’émission de l’alerte et l’incertitude des protocoles en cas de disparition demeurent problématiques.
Les questions fréquentes :
Qui est Ann Evans et que s’est-il passé lors de sa disparition ?
Ann Evans est une citoyenne américaine de 55 ans qui voyageait à bord du Rotterdam, un croiseur de la compagnie Holland America Line. Sa disparition a eu lieu le 20 novembre, lorsque le navire s’est arrêté à Port St. Maarten. Elle a quitté le bateau pour une excursion organisée sur l’île, mais n’est jamais revenue après s’être arrêtée à Marigot, sur le côté français de l’île de Saint-Martin.
Quelles mesures ont été prises par les autorités suite à sa disparition ?
La police de Sint Maarten a émis une alerte officielle de personne disparue le 26 novembre, près d’une semaine après que Ann Evans ait été vue pour la dernière fois. Les efforts pour la localiser impliquent la coopération des forces de sécurité des côtés hollandais et français de l’île, et un appel a été lancé au public pour toute information utile.
Y a-t-il eu des développements dans l’enquête concernant son whereabouts ?
À la suite de l’enquête, la police de Sint Maarten a indiqué qu’une femme correspondant à la description d’Ann Evans aurait séjourné dans un hôtel du côté français de l’île, s’enregistrant avec son passeport. Les autorités collaborent étroitement pour confirmer cette information, et l’enquête continue sur sa disparition.
Pourquoi la disparition d’Ann Evans suscite-t-elle un tel intérêt médiatique ?
Les disparitions de personnes lors de croisières attirent une attention médiatique importante, en particulier lorsque cela implique des touristes internationaux. Le cas d’Ann Evans fait écho à d’autres disparitions notables, et soulève des questions sur la sécurité en mer et la coordination entre les autorités de différentes nations, en particulier dans le contexte particulier de Sint Maarten, divisé entre la France et les Pays-Bas.
