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Guerre en Ukraine : L’économie Russe va finalement s’effondrer

Photo par Alexander Smagin sur unsplash

La crise économique russe et bien réelle et elle est due principalement aux sanctions économiques internationales imposées à la suite de la crise puis de la guerre en Ukraine.

Ces sanctions ont entraîné une diminution des exportations russes, une hausse des prix des importations, une diminution des investissements étrangers et une hausse du coût du crédit.

En outre, la vente à bas prix du pétrole et du gaz, les principales exportations de la Russie, contribue également à l’effondrement de l’économie russe qui serait finalement bien une réalité.

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La crise économique russe : facteurs déclencheurs

La Russie a connu une crise économique en 2014-2015 provoquée par plusieurs facteurs avec en tête déjà à l’époque les sanctions occidentales ont également qui ont joué un rôle important dans la crise économique russe. En effet, suite à l’annexion de la Crimée par la Russie, les pays occidentaux ont déjà imposé des sanctions économiques au pays, ce qui a entraîné une diminution des exportations russes et une hausse des importations.
En effet, la baisse des prix du pétrole et des matières premières a eu un impact négatif sur l’économie russe, car ces produits représentent une large part des exportations du pays.

Le pétrole représente environ la moitié des exportations russes et constitue une importante source de revenus pour le pays. Ainsi, lorsque les prix de vente du pétrole ont chuté, cela a eu un impact direct sur l’économie russe.
De plus, la crise ukrainienne a entraîné une diminution des investissements étrangers en Russie. Enfin, les sanctions internationales imposées à la Russie en raison de son intervention en Ukraine ont également contribué à la détérioration de l’économie du pays.

La crise économique a eu pour conséquence une hausse du taux de chômage, une diminution des salaires et des investissements, ainsi qu’une inflation élevée. La baisse du pouvoir d’achat des ménages a entraîné une diminution de la consommation, ce qui a eu un impact négatif sur l’activité économique.

Dernièrement les annonces sur les ventes d’automobiles, très fortement en baisse (-62,4%), viennent encore noircir le tableau.
En outre, la crise que via la Russie a un impact négatif sur la situation financière des entreprises, notamment les petites et moyennes entreprises, qui ont été contraintes de réduire leurs activités ou de fermer.
Enfin, la dévaluation du rouble (Avec une baisse de plus de 30% au début de l’invasion) a également contribué à la crise économique russe. En effet, la dévaluation du rouble a eu pour effet de diminuer les revenus des Russes et d’augmenter les prix des produits importés.

Les effets importants sur l’économie

Or, en 2014, les prix du pétrole ont chuté de plus de 50 % par rapport à leur niveau de l’année précédente. Cette baisse des prix des hydrocarbures a eu des effets négatifs importants sur l’économie russe. Les investissements dans le secteur des hydrocarbures représentent environ 10 % du PIB russe.

Tout d’abord, elle a entraîné une diminution des revenus des exportations. En effet, les exportations de pétrole et de gaz représentent environ 60 % des exportations totales de la Russie. Ainsi, la baisse des prix du pétrole a eu pour effet de diminuer les revenus des exportations de la Russie. Cette diminution des revenus des exportations a entraîné une diminution des recettes fiscales pour le gouvernement russe. En outre, la baisse des prix de vente du pétrole (que la Chine rachète à très bas coup pour le vendre à prix d’or sur le marché mondial) a également entraîné une diminution de la demande pour les produits russes, ce qui a eu pour effet de diminuer les exportations totales de la Russie.

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Les mensonges du Kremlin et les fausses statistiques

Le Kremlin fait des annonces économiques de plus en plus sélectives, inachevées, fragmentaires, tout en laissant de côté ce qui ne l’arrange pas dans à politique d’écran de fumée.

Un nombre croissant de statistiques importantes, y compris toutes les données hebdomadaires précédemment mises à jour, ont été contenues et non diffusées par le gouvernement russe.

Il s’agit notamment des statistiques sur les exportations et les importations, en particulier en ce qui concerne l’Europe. L’impact est d’autant plus important car cela concerne les données mensuelles sur la production de pétrole et de gaz, des volumes d’exportation de produits de base, des entrées et sorties de capitaux, des états financiers des grandes entreprises.

Mais cela va plus loin les données ne sont pas plus complètes, cohérentes ou mêmes tout simplement diffusées également pour les données monétaires de la banque centrale, des investissements étrangers, des prêts et crédits ou encore sur la disponibilité crédit.

À cela s’ajoute des analyses ou trop pessimiste car faite en amont des sanctions, ou ne prenons pas en compte le même type de sanctions par le passé et leur impact, ou encore en extrapolant de façon irrationnelle des données bien trop parcellaires pour rendre compte de la situation.

Pour finir les chiffres encourageants, souvent les seuls rendus publics, sont d’autant plus suspects qu’ils sont encore plus souvent incomplets et leur intégrité est à remettre en cause tellement le travail de sape du Kremlin est en branle au moindre transfert de données économiques hors du pays.

La résilience de l’économie russe aux sanctions est un fantasme. Et un fantasme c’est dangereux vous la savez bien surtout s’il se réalise, surtout lorsqu’il s’agit d’un voile douteux sur des illusions dans lesquels vous vous bercez.

L’économie Russe serait plutôt tout simplement en train d’imploser et de s’effondrer.

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La chine viendrait en aide à la Russie et notamment car Poutine peut vendre davantage à l’Asie son Pétrole

Tout d’abord même si c’était le cas ce n’est pas viable économiquement sur le long terme car c’est bien trop couteux pour la Russie en matière d’exportation : en effet il faut rappeler qu’il faut plus de 35 jours aux pétroliers russes pour atteindre l’Asie alors que suivant le point d’attache il faut seulement 2 à 7 jours pour atteindre l’un des ports Européens. D’ailleurs c’est bien pour cela que depuis toujours le pétrole russe va en destination de l’Europe et non de l’Asie.

De plus La Russie en faisant cela reconnait une chose elle ne sait plus à quel sein se vouer et n’a pas d’autres options. Pour preuve elle pratique ( en plus de faire des milliers de kilomètres supplémentaires ) un rabais complètement fou ( et n’a pas le choix ) de 35 $ sur le pétrole de l’Oural et ce alors même que le pétrole russe c’est même souvent vendu plus cher que le Brent ou le WTI ne dépassant jamais un écart de 5 $.
Sachant que la Russie produit de façon très couteuse son pétrole elle est fortement exposée en cas de pression sur ses marges alors 35 dollars imaginés l’impact.

De plus la Russie est quasiment totalement tributaire de ses contrats avec l’occident pour concernant toute sa technologie ce qui la rend d’autant plus impacté par les sanctions et ce déjà avant même l’invasion de l’Ukraine, ce qui pourrait même être une autre explication que nous ne voulons pas voir.
Quoi qu’il en soit la Russie à du revoir depuis un moment déjà ses prévisions d’exportations de pétrole à la baisse et la crise qu’elle traverse va devoir lui faire envisage le pire sur le long terme.
Les exportations de pétrole russe son donc tout l’inverse de ce que veulent bien dire certains articles c’est l’Iceberg de problème qui montre le profond déclin du pseudo pouvoir Géo politico-économique de Vladimir Poutine. De plus elle restera un partenaire peu fiable énergétiquement pour longtemps pour toute l’Europe et ce alors même que comme nous l’avons expliqué c’était son client le plus proche, qui payait le mieux et le plus fiable

 

La Russie peut faire pareil avec la Gaz que pour le pétrole et tout réacheminer vers l’Asie

Poutine fanfaronne sur ses accords avec l’Asie et d’autant plus avec de nouveaux contrats et de nouveaux gazoducs (avec même l’ouverture d’un nouveau corridor avec un pont reliant la Chine à la Russie au-dessus fleuve Amour entre les villes de Blagovechtchensk et Heihe, c’est d’ailleurs son nouveau cheval de bataille faire croire que se tourner vers l’Asie est la solution et qu’il n’a pas besoin des pays non amis ou russophobes.

Sauf que ce n’est pas une exportation fongible est cela complique légèrement la donne pour la Russie de Poutine.
Comme le gaz naturel liquéfié ce n’est que 10% des capacités gazières de la Russie ses exportations dépendent de quoi ? Et oui de pipelines permanents, long, coûteux et pour beaucoup qui ne sont pas encore en place ou en travaux ou alors seulement à l’étape de projet.

Mais alors ou vont les gazoducs actuellement ? Vers l’Europe encore et toujours et passe même d’ailleurs Ironie du sort sur le territoire Ukrainien et tous ces réseaux terrestres ne sont absolument pas reliés aux gazoducs allant en Asie et en son totalement distinct donc lorsque Poutine coupe le Gaz il se coupe des ressources et nous ne devrions que renforcer encore les sanctions sur ce point.

Il est impossible donc pour le moment de relier ces deux réseaux distincts l’un de l’autre et donc la capacité de ceux existants et pointant vers l’Asie sont dix fois inférieurs en capacité à celui du réseau pointant vers l’Europe.
Et ce n’est pas l’ouverture de nouveaux chantiers (s’ils finissent par voir le jour) qui vont améliorer cette année ni les suivantes cette problématique pour Poutine et sa stratégie de coupure d’autant qu’au final promettre à son client ou futur client d’acheminer c’est donc créer des projets de gazoducs ultra couteux et la Russie n’en pas vraiment les moyens et ce mets de fait dans une situation ultra défavorable

Finalement la Russie fait du mal à l’économie Européenne bien entendue et même mondiale mais en réalité elle est la première à en souffrir car la Russie a beaucoup plus besoin des marchés mondiaux que l’Europe et le reste du monde n’a besoin du Gaz Russe.

Gazprom indique très clairement que c’est bien la Russie qui souffre avec plus de 35% de baisse de la production ce mois-ci en glissement annuel ce qui est juste énorme et les Gazoducs (10% des capacités de l’Europe et ils ne sont pas tous reliés et reliables au reste du réseau rappelons-le d’Asie ne compense donc pas et Poutine avec son jeu de je coupe le Gaz, vous payez en rouble ne fait que ce qu’il sait faire du chantage et jouer avec la peur mais en attendant ce sont bien les caisses de Gazprom qui se vide et donc de la Russie et de Poutine.

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Poutine dispose d’un excédent financier important du fait de la hausse des coûts énergétiques

La hausse des prix de l’énergie une aubaine : les revenus issus des activités de pétrole et de gaz ont constitué plus de 80% des recettes du gouvernement fédéral en 2021 contre seulement 40% en 2019. Oui mais cela ne va pas durer comme nous l’expliquons précédemment sur le pétrole et le gaz et loin de là.

Le propre ministre des Finances Russes l’indiquait lui-même (et le déficit va se creuser encore) le déficit budgétaire sera de 2% du PIB un record et en plus rarement ces dernières années il n’avait été dans le rouge et ces donc les fameuses hausses de prix de l’énergie qui ne compense donc pas les folies de Poutine : Dépenses militaires sans précédent, interventions fiscales pour contrer les sanctions, interventions monétaires insoutenables tout en maintenant des projets faramineux voulus par le Kremlin et qui sont en train d’ajouter une goutte à un vase déjà que trop rempli.

Poutine dispose de centaines de milliards de dollars en fonds de réserve, les finances du Kremlin sont pérennes

C’est encore plus facilement démontrable ici que cela n’est pas si simple car même si cette réserve est de 600 milliards de dollars, plus de la moitié, 300 milliards sont gelés à l’étranger et pourrait même ne jamais revenir en Russie. En effet les pays bloquant ses avoirs Russes sur les recettes pétrolières et gazières principalement sont des alliées de longue date : Europe, Etats-unis, Japon. Certains d’ailleurs proposent même d’utiliser cet argent pour la reconstruction à venir (nous l’espérons) de l’Ukraine.

Les réserves restantes s’amenuisent en plus à un rythme insoutenable avec une chute de 75 milliards depuis l’invasion.

Cela est le fait uniquement des sanctions occidentales et des sociétés comme Gazprombank (dont à besoin l’Europe pour continuer à s’alimenter en Gaz) ne rentre pas dans ce champ d’application. Cette société et d’autres pourraient donc stocker ces réserves à la place de la banque centrale en attendant la fin des sanctions ?
Ce n’est pas faux confirme les spécialistes, mais seulement en théorie. Car rien ne peut aujourd’hui affirmer que Gazprombank est en mesure d’accumuler des réserves (arrêts des livraisons à l’Europe, Frais pour Gazprom sur les nouveaux gazoducs avec l’Asie, Hausse du prix sur le marché, baisse des ventes…) sans parler de ses prêts déjà fort handicapant pour LA banque de l’énergie Russe.

La Russie compense toutes les pertes des industries et des importations occidentales en se tournant vers l’Asie

Les importations en Russie, ce n’est pas un scoop, sont totalement essentielles à l’économie Russe, car elles représentent plus de 20% du PIB juste avant l’invasion de l’Ukraine.

Et la plupart plupart des intrants, pièces et technologies qui sont manquants ne sont pas remplaçables et les partenaires préfèrent respecter les sanctions que de s’attirer les foudres des partenaires occidentaux ce n’est donc pas que l’Occident qui ne livre plus la Russie en pièces et technologies essentielles (pour ses missiles également d’ailleurs).

Les occidents ne livrent pas ou plus mais c’est de même pour la Chine qui est censée soutenir ne coûte que coûte la Russie d’après Poutine et Xi Jimping et pourtant les exportations chinoises ont fait une chute vertigineuse de plus de 50% entre avant l’invasion et la fin avril en passant de plus de 8 milliards à moins de 3,8 milliards. Et oui car la Chine et les entreprises chinoises ne sont pas folles et se protègent également car la Russie est un marché plus de 7 fois plus petit que marché avec les Etats-unis et il est préférable de perdre des positions pas forcément importantes en Russie que de perdre d’énormes marchés avec les américains et les Européens également et subir des sanctions.

Ceci montre une fois de plus que d’une part la Russie est bien plus impactée qu’elle ne le dit et plus isolé de fait, et mathématiquement, que ne le dit Poutine et même si dans un insidieux jeu géo-stratégico-politico-médiatique elle fait feu de tout bois pour montrer l’inverse en allant signer un contrat avec l’Iran, en recevant Recep Tayyip Erdoğan, ou en faisant bon nombre de déplacements en Afrique cela ne comblera pas les pertes les déficits sur les autres fronts.

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Les entreprises mondiales sont loin d’avoir toutes fuies la Russie et encore moins les capitaux

Les entreprises mondiales implantées en Russie ne représentent pas moins de 5 millions d’employés et 12% de la main-d’œuvre. En effet plus de 1200 d’entre elles, 40 % du PIB Russe, ont déjà fui et d’autres vont encore le faire comme viennent de l’annonce des grands groupes comme : Air Liquide, Electrolux…

Ce jeux de chaises musicales est en train de réduire à néant 30 ans d’investissements dans le pays.

Mais ce n’est pas toutes ces également les fuites des cerveaux et des travailleurs hautement qualifiés et qui peuvent se le permettre financièrement, avec plus de 500 000 départs volontaires depuis le début de la guerre. D’importantes pertes d’emplois donc oui et donc l’inverse de ce qui était dit avec le départ de la plupart des grosses sociétés.

Mais certaines, même des entreprises Françaises restent en Russie mais le pire est à venir car avec la fuite des Russes hors du pays si Poutine reste au pouvoir encore 10 ou 15 ans il ne restera que de main-d’œuvre souffrant déjà et prête à l’écouter et écouter ses remplaçants pour ne plus croire en l’Europe et ne plus se tourner vers l’Occident et cela en sera encore plus terminé d’une possible démocratie et ouverture sur le Monde.

C’est donc un mythe de plus qui n’existe pas mais dont la résultante est dangereuse.

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La consommation intérieure et le moral des consommateurs Russes au plus haut

L’industrie automobile à besoin elle de l’Europe et l’occident pour certains intrants et c’est elle qui souffre le plus de cela actuellement avec une baisse à 2 chiffres tous les mois (déjà avant la guerre) des ventes automobiles avec plus de 60 de chute encore à année comparable en août.

En effet la dépendance aux éléments techniques étrangers a engendré une inflation de 40 à 60% des volumes de ventes, qui elles sont restées au plus bas comme nous l’indiquions.

Les ventes d’automobiles étrangères ont chuté de 95% avant de complètement se stopper pour la plupart.

Dans ce contexte de pénurie dans un marché déjà concurrentiel la marche de l’automobile va encore souffrir fortement, sans parler du fait que l’indice des directeurs d’achats est en forte chute et indique donc qu’ils perçoivent une très forte tension dans l’économie Russe.

Le marché Russe subit une baisse de la consommation et des ventes au détail de 20% et la baisse pourrait continuer. Cette baisse se reflète très fortement dans la fréquentation de Yandex et des sites de vente en ligne en Russie, avec une très fort baisse des dépenses.

Le rouble la monnaie la plus performante au monde

En effet l’appréciation du rouble qui fait jubiler Poutine et sa propagande ne semble être qu’un leurre ou au minimum un artefact d’un contrôle ultra restrictive, sévère et même violent des capitaux.
Il est tout simplement impossible d’acheter des devises étrangères : dollars principalement et même d’accéder aux épargnes pourtant principalement en dollars.

Sans parler d’une augmentation artificiellement en hausse, mais contrainte, des grands exportateurs qui n’ont le choix qu’entre le Rouble et le Rouble.

Mais l’insuffisance de liquidités ne trompe pas, et le taux de change et donc totalement trompeur car le rouble s’échange de faite à des volumes bien plus faibles qu’avant « l’opération spéciale » en Ukraine.
Au final cela profite aux marchés illicites et non autorisés de roubles.

Et la banque centrale de Russie a même dû accepter et dire que oui le taux de change reflète seulement ce qu’objecte Poutine et donc de la balance commerciale du pays et absolument pas des marchés de devises liquides et librement échangeables, un leurre de plus dans une communication bien rodée.

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Conclusion

Les sanctions et les retraites des entreprises ont été en grande partie appliquées, et aucune pression économique supplémentaire n’est nécessaire car comme il est dit elles seraient inefficaces.
Sauf que comme l’explique cet article basé sur l’étude de Jeffrey Sonnenfeld et Steven Tian de l’Universtié de Yale.

L’économie russe a été gravement touchée, certes, mais pas encore coulée et tout cela reste insuffisant sur le long terme.

Les recettes pétrolières et gazières sont trop importantes et l’exemption des sanctions, le plafonnement des prix du gaz et du pétrole qui n’arrive pas, notre peur de l’hiver qui arrive et des stocks pas encore pleins font que les dépenses folles de Poutine, pour masquer les difficultés économiques existantes et réelles de la Russie, sont pour le moment masquables voire contrebalancées.

La ruine économique du pays serait certaine (mais pas forcément souhaitable)

Si les alliés restent souder et arrête leur atermoiement sur de nouvelles sanctions voire même une action en Ukraine la ruine économique de la Russie est serait donc certaine.

Les médias qui titrent que l’économie Russe (11e mondiale) résiste et que la Russie va s’en sortir et que les sanctions nous font souffrir plus qu’eux (ou même que l’Ukraine ose certains) sont défaitistes.

Il faut intensifier et non freiner les sanctions tout en ouvrant la voie à la paix.

Faire cela sans jamais oublier que ce n’est pas à l’Ukraine d’en payer le prix, que ce n’est pas nous qui souffrons (sauf d’une fausse inflation), que ce n’est pas nous qui perdons nos libertés et notre pouvoir d’achat mais les Russes, que ce n’est pas nous qui avons des enfants qui meurent chaque jour mais bien les Ukrainiens et qu’avoir 2°C de moins cet hiver dans des bureaux, magasins et maisons parfois surchauffées ce n’est rien comparer à ce qu’il adviendra si nous fléchissons maintenant.

Mais oui car il y a un mais il est permis de douter car qu’adviendra-t-il si l’Ukraine reprend la main sur Kherson, si Poutine ne supporte pas la défaite, si le peuple Russe se révolte, si une guerre mondiale éclate que se passera-t-il.

Il est là le coût de la liberté ! Pas dans une carotte trop chère, pas dans des vacances manquées, pas dans des fausses hausses des produits et une baisse du pouvoir d’achat, pas dans les pseudos sacrifices évoqués par le chef de l’état sur l’énergie mais bien le prix que nous mettons dans la vie humaine, dans la vie des enfants, dans l’avenir de nos enfants.

Plus d’informations : Infographies et PDF

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Thomas Moreau

Écrit par Thomas Moreau

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