vendredi 25 juillet 2025
Automobile

Lion Electric reçoit un soutien crucial au Québec pour sa transition vers des véhicules électriques.

Une lueur d’espoir pour Lion Electric. Grâce à un nouveau programme d’incitation pour les bus scolaires électriques au Québec, cette entreprise en difficulté se retrouve avec un futur commercial revitalisé. Malgré des dettes de près de 250 millions de dollars, l’avenir semble éveiller un regain d’optimisme.

Lion Electric trouve une bouée de sauvetage au Québec

Un nouvel espoir grâce aux subventions

Une subvention récemment réinstaurée pour les autobus scolaires électriques au Québec a offert un nouvel avenir commercial à Lion Electric, un fabricant d’autobus et de camions électriques en difficulté. Cette aide financière constitue une bouée de sauvetage pour l’entreprise qui fait face à de sérieux défis, ayant accumulé près de 250 millions de dollars de dettes et licencié des centaines d’employés dans deux pays.

Un parcours difficile

Lion Electric a été confronté à une situation précaire, laissant plusieurs districts scolaires dépendants d’ordres d’achat incertains, et, dans certains cas, avec des autobus qui ne fonctionnent pas. La dégringolade de cette société autrefois prometteuse a attiré l’attention de Bragar Eagel & Squire, P.C., un cabinet d’avocats new-yorkais spécialisé dans les droits des actionnaires, qui enquête sur le fabricant basé au Québec pour des préoccupations liées à des violations possibles de la loi sur les valeurs mobilières et d’autres pratiques commerciales illégales.

Nouvelles perspectives avec les rabais

La nouvelle subvention pour les autobus scolaires électriques, expirée en mars, prévoit des incitations pouvant atteindre 240 000 euros pour les nouveaux autobus Lion Electric. Cela représente une augmentation par rapport à l’ancien plafond de 175 000 euros. Ce programme est perçu par certains comme une réponse prévue aux tarifs que Donald Trump a proposés sur les véhicules électriques fabriqués au Canada. En effet, les autobus américains tels que Blue Bird ou Thomas Built ne peuvent pas bénéficier de ces subventions.

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Un soutien financier renouvelé

Cette nouvelle opportunité a incité Vincent Chiara, président de Groupe MACH, un géant de l’immobilier au Québec, ainsi que Pierre Wilkie, membre du conseil d’administration de Lion Electric, à investir davantage dans l’entreprise. Bien que le montant exact de l’investissement ne soit pas encore connu, il est suffisant pour que l’entreprise maintienne son installation de fabrication canadienne à St-Jérôme, mais clairement pas suffisant pour rouvrir l’usine de l’entreprise à Joliet, en Illinois.

Déclaration d’un représentant

Lors d’une audience au tribunal le 16 mai, Guy Martel, avocat représentant Lion Electric, a déclaré : « Ce n’était pas facile d’en arriver là ce matin. C’est un résultat, mais ce n’est toujours pas ce que nous espérions au début du processus. »

Incertitudes persistantes

Il n’y a pas encore d’indications sur la façon dont cet investissement pourrait affecter les deux poursuites judiciaires en cours ou l’enquête éventuelle de la SEC SPAC. Pour le moment, certaines autobus Lion Electric restent stationnaires et en attente de réparations. Néanmoins, ce nouvel espoir semble meilleur que rien pour l’avenir de l’entreprise.

SOURCE

Electric Autonomy: Un aperçu des développements récents concernant Lion Electric et ses enjeux.

Mon avis :

Lion Electric fait face à des défis majeurs, accumulant près de 250 millions $ en dettes et des plaintes pour fraude. Cependant, la réintroduction d’une aide gouvernementale pour les bus scolaires électriques, offrant jusqu’à 216 000 € d’incitation, pourrait revitaliser les ventes et soutenir sa position sur le marché québécois, où elle détient près de 75% des bus électriques.