Nissan annule son projet de gigafactory de batteries pour véhicules électriques de 1,1 milliard de dollars

Nissan a décidé d’abandonner son projet de construction d’une gigafactory de batteries pour véhicules électriques d’une valeur de 1,1 milliard de dollars (environ 1 milliard d’euros) à Kitakyushu, au Japon. Ce projet, annoncé en janvier, visait à produire des batteries lithium-fer-phosphate (LFP) et à créer environ 500 emplois. La production devait débuter en juillet 2028 avec une capacité annuelle de 5 gigawattheures. Cette décision reflète la nouvelle orientation stratégique de Nissan, qui procède à une restructuration sous la direction de son nouveau PDG, Ivan Espinosa, pour faire face à des difficultés financières, notamment une perte nette record estimée entre 700 et 750 milliards de yens (environ 4,8 à 5,1 milliards d’euros). (reuters.com)

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En bref :

• Nissan abandonne son projet d'usine de batteries LFP au Japon, renonçant à un investissement d'un milliard de dollars qui visait à réduire les coûts de batteries de 20-30%.

• Face à une perte nette estimée à 5,2 milliards d'euros pour 2025, l'entreprise prévoit une restructuration majeure avec suppression de 20 000 postes (15% des effectifs mondiaux).

• Malgré ces difficultés, Nissan maintient le lancement de sa nouvelle LEAF aux États-Unis et au Canada, promettant une autonomie potentielle de 600 km.

• Ce recul fragilise la position de Nissan face à des concurrents comme BYD qui gagnent rapidement des parts de marché en Asie du Sud-Est et en Amérique du Sud.

Nissan fait face à d’importants bouleversements, annonçant l’abandon de son projet de nouvelle usine de batteries LFP au Japon. Cette décision, prise dans le cadre de sa stratégie de redressement, soulève des inquiétudes quant à sa compétitivité face à des leaders comme BYD. La firme prévoit de réduire son effectif mondial de 15 %.

Nissan abandonne ses projets de nouvelle usine de batteries EV au Japon

Nissan, l’identité du constructeur automobile japonais, a annoncé qu’il mettrait un terme à son projet de construction d’une nouvelle usine de batteries lithium fer phosphate (LFP) au Japon. Cette décision stratégique survient alors que l’entreprise cherche à redresser sa situation financière face à des défis de marché croissants.

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Abandon d’un projet clé

L’usine, qui devait produire des batteries LFP, était prévue pour réduire les coûts des batteries EV, ce qui est essentiel pour concurrencer des leaders tels que BYD. Bien que le ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie (METI) ait approuvé le projet en septembre, Nissan a décidé que d’autres options s’imposent pour restaurer sa performance économique.

Le projet impliquait un investissement de plus d’un milliard de dollars (environ 940 millions d’euros) et devait permettre une production de 5 GWh par an, contribuant à réduire les coûts de 20 à 30 %. Nissan avait également escompté des subventions gouvernementales pour renforcer sa chaîne d’approvisionnement locale à hauteur de 384 millions de dollars (environ 360 millions d’euros).

Pression sur le marché

La décision de Nissan est d’autant plus frappante que le constructeur automobile japonais fait face à une baisse des ventes dans des marchés clés comme la Chine et l’Amérique du Nord. Pour l’exercice fiscal se terminant en mars 2025, Nissan prévoit un perte nette pouvant atteindre 750 milliards de yens (environ 5,2 milliards d’euros).

L’entreprise doit désormais faire face à une restructuration significative, avec des plans annoncés pour réduire son effectif mondial de 15 %. Cela se traduit par la suppression d’environ 20 000 postes à travers le monde, une estimation supérieure au chiffre initial de 9 000.

Implications de l’abandon

Les difficultés de Nissan ne sont pas isolées ; d’autres constructeurs japonais, tels que Toyota, subissent également des pressions sur le marché des véhicules électriques. Récemment, le président de Toyota a annoncé que l’entreprise revoyait ses objectifs de vente de 1,5 million de véhicules électriques d’ici 2026. Cette dynamique montre un vent de changement dans l’industrie automobile asiatique, où des marques comme BYD gagnent rapidement des parts de marché en Asie du Sud-Est et en Amérique du Sud.

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Lancement des nouveaux modèles

Malgré ces défis, Nissan prévoit de lancer le nouveau modèle de sa gamme LEAF aux États-Unis et au Canada plus tard cette année. La nouvelle version de la LEAF, présentée en mars, promet des améliorations significatives en termes d’autonomie et d’efficacité. Bien que les spécifications et les prix restent à confirmer, des rumeurs suggèrent qu’elle pourrait atteindre une autonomie de 373 miles (600 km).

Répercussions futures

L’abandon de l’usine de batteries LFP pourrait porter un coup dur à la stratégie de Nissan pour rester compétitif dans la transition vers les véhicules électriques. Parallèlement, le lancement prochain du nouveau modèle LEAF et d’autres véhicules adaptés aux besoins du marché pourrait offrir une lueur d’espoir pour la marque.

Nissan continue d’observer les tendances du marché et d’ajuster ses stratégies, mais la course pour rattraper ses compétiteurs comme BYD et d’autres marques de renom s’annonce difficile.

Cette histoire est en développement, et le public est encouragé à rester informé des derniers développements concernant les stratégies de Nissan et l’ensemble de l’industrie automobile.

Mon avis :

Nissan abandonne la construction d’une usine de batteries LFP au Japon, un revers stratégique dans sa tentative de réduire les coûts des batteries de 20 à 30 %. Bien que cette décision permette des économies immédiates, elle pourrait freiner l’innovation face à des concurrents comme BYD, qui se renforcent sur des marchés cruciaux.

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