mardi 29 juillet 2025

BREAKING

Le scooter électrique Navee ST3 Pro, doté de fonctionnalités intelligentes, est proposé à 581,40 € (684 $).

Ce modèle haut de gamme offre une autonomie allant jusqu’à 75 km, une vitesse maximale de 25 km/h et est équipé d’un moteur puissant de 600 W. Il dispose également de suspensions avant et arrière pour un confort optimal. (electrodepot.fr)

Parmi ses caractéristiques innovantes, le ST3 Pro intègre un éclairage d’ambiance personnalisable avec 15 modes différents, contrôlable via l’application NAVEE. De plus, il est compatible avec le système "Find My" d’Apple, permettant de localiser le scooter en cas de besoin. (tuningblog.eu)

Pour plus d’informations ou pour effectuer un achat, vous pouvez consulter les offres disponibles sur des sites tels que Electro Dépôt (electrodepot.fr) ou LDLC (ldlc.com).

il y a 6 minutes
Energie

« Normativas et exceptions : quelles villes sont concernées par les nouvelles réglementations ? »

Les Zonas de Bajas Emisiones sont au cœur des débats urbains en Espagne, visant à restreindre l’accès des véhicules polluants dans les grandes villes. Ces zones, imposées par la Ley 7/2021 de Cambio Climático, soulèvent des questions pratiques parmi les citoyens et les autorités locales.

zona de bajas emisiones

Les Zonas de Bajas Emisiones sont devenues l’un des sujets urbains les plus discutés récemment en Espagne. Ces espaces sont conçus pour limiter l’accès aux véhicules les plus polluants, et leur mise en œuvre s’inscrit dans le cadre des efforts pour améliorer la qualité de l’air et se conformer à la législation nationale et européenne sur la réduction des émissions. Bien que l’objectif soit clair, la mise en œuvre soulève de nombreuses interrogations et plaintes de la part des citoyens et des administrations.

En vertu des nouvelles lois et décrets, les municipalités de plus de 50 000 habitants doivent délimiter des Zones de Basses Émissions, mais chaque commune ajuste la réglementation à sa situation particulière. De ce fait, le développement et la mise en œuvre de ces zones varient considérablement selon la ville, tant en termes d’étendue que de rigueur des restrictions, des systèmes de contrôle et des exceptions incluses.

Qu’est-ce qu’une Zone de Basses Émissions et pourquoi sont-elles instaurées ?

Les Zones de Basses Émissions (ZBE) représentent des secteurs urbains où la circulation des véhicules plus anciens et polluants est restreinte, avec l’objectif principal de réduire les niveaux de pollution et d’améliorer la santé publique. Le cadre légal repose sur la Loi 7/2021 sur le Changement Climatique, dont la mise en application dépend de chaque municipalité, suivant des directives communes.

Vous aimerez aussi :  Nouveaux défis et succès des énergies renouvelables : comment transformer le paysage énergétique européen

Dans ces zones, seuls les véhicules ayant un étiquetage environnemental délivré par la DGT (B, C, ECO et 0) peuvent circuler librement, bien qu’il existe des exceptions pour des cas tels que les résidents, les personnes à mobilité réduite, les services essentiels et d’autres situations justifiées.

ciudad zona bajas emisionesciudad zona bajas emisiones

Villes et caractéristiques de leurs Zones de Basses Émissions

Dans des villes telles que Gérone, Grenade, Santa Coloma de Gramenet et Zamora, ainsi que les pionnières Madrid et Barcelone, la ZBE est déjà une réalité ou en phase de développement avancé. Chaque ville a défini son périmètre et ses conditions d’accès en fonction de sa morphologie urbaine et des besoins de sa population.

Par exemple, Gérone finalise l’activation de sa ZBE pour septembre. L’entrée sera contrôlée grâce à un registre de véhicules et à des caméras positionnées à 13 points stratégiques, avec des exceptions pour les situations médicales, d’urgence ou pour les personnes à faible revenu. Les restrictions seront appliquées en semaine, et les véhicules sans étiquetage auront un nombre limité d’accès annuel.

À Grenade, la ZBE couvre presque toute la commune et est en phase d’information avant que les sanctions ne commencent à entrer en vigueur, après une période de grâce. Les caméras scannent les plaques d’immatriculation à 31 emplacements, et des permis spéciaux existent pour les résidents, les personnes âgées, les professionnels, les véhicules ayant des obligations de travail ou d’urgence, entre autres.

acceso zona bajas emisionesacceso zona bajas emisiones

Exceptions et systèmes de contrôle

Les exemptions jouent un rôle crucial dans tous les règlements municipaux. Les groupes les plus protégés incluent généralement les résidents, les personnes à mobilité réduite, les professionnels œuvrant dans la zone, les véhicules de services publics et les cas justifiés pour des raisons sociales, médicales ou économiques. De nombreuses villes ont prévu des autorisations temporaires et un nombre d’accès annuel limité pour certains profils.

Vous aimerez aussi :  Le rôle essentiel du marché de l'occasion dans l'expansion de ce segment lucratif

Le contrôle d’accès et l’application correcte des règlements reposent sur un réseau de caméras de reconnaissance de plaques d’immatriculation, permettant l’automatisation de la surveillance. Gérone disposera de 19 dispositifs à 13 points, Grenade installera 31 caméras, et Santa Coloma de Gramenet contrôlera sa ZBE avec 45 caméras réparties sur 24 points d’entrée. De plus, la signalisation verticale et horizontale est conçue pour alerter clairement les conducteurs à l’entrée de ces zones.

Restrictions, horaires et exceptions les plus fréquentes

Les restrictions s’appliquent généralement en semaine, avec des horaires qui vont typiquement de tôt le matin (7h ou 8h) jusqu’à l’après-midi ou la nuit (20h ou même 22h dans certains cas comme Albacete). Les véhicules sans étiquetage environnemental sont les principaux concernés, bien que de nombreuses villes incluent une longue liste d’exceptions : résidents, titulaires de garages, personnes âgées de plus de 67 ans, véhicules d’urgence, services essentiels, chargements et déchargements, transports scolaires, taxis, VTC et des cas spéciaux comme les déplacements médicaux ou professionnels justifiables.

La mise en œuvre de ces zones a suscité un intense débat social. Des décisions judiciaires ont annulé des ordonnances pour défauts juridiques ou absence de justification technique, comme ce fut le cas à Segovia, Badajoz, Gijón, Santa Cruz de Tenerife et même à Madrid. L’absence d’études sur l’impact économique et social, conjuguée à la perception qu’elles pénalisent les familles à faibles revenus, a suscité des critiques et la nécessité de repenser certains projets.

Les associations citoyennes, les groupes d’indépendants et les municipalités réclament davantage de flexibilité et des aides pour ceux qui ne peuvent pas renouveler leurs véhicules, en plus de l’amélioration des transports publics. Le débat international, avec des exemples comme la France, où il a été décidé de supprimer les ZBE en raison de leur impact sur les foyers à revenu réduit, influence également les politiques nationales.

Vous aimerez aussi :  Analyse des fluctuations des prix du mégawatt-heure en Espagne : tendances de juillet 2025 à surveiller.

Dans l’intervalle, les administrations locales poursuivent l’ajustement de leurs projets en fonction de la réglementation européenne et nationale, des décisions judiciaires et des demandes sociales. Des villes comme Ourense, Zamora et Albacete progressent dans leurs plans, adaptant délais et restrictions à leur réalité spécifique. Le processus de mise en œuvre des ZBE en Espagne est dynamique, avec des avancées, des ajustements et un dialogue constant entre législation, tribunaux, municipalités et citoyens.

Mon avis :

Les Zonas de Bajas Emisiones en Espagne visent à réduire la pollution urbaine, soulageant ainsi la santé publique, mais leur mise en œuvre met en lumière des inégalités. Par exemple, tandis que Madrid et Barcelone montrent des résultats encourageants, des critiques émergent quant aux impacts sur les ménages à faibles revenus et aux conflits juridiques associés.

Les questions fréquentes :

Qu’est-ce qu’une Zone de Basses Émissions et pourquoi sont-elles mises en place ?

Les Zones de Basses Émissions (ZBE) sont des zones urbaines où la circulation des véhicules anciens et polluants est restreinte. Leur objectif principal est de réduire la pollution et d’améliorer la santé publique, selon la Loi 7/2021 sur le changement climatique, tout en respectant des directives communes établies par chaque municipalité.

Quelles sont les exceptions aux restrictions de circulation dans les ZBE ?

Les exceptions incluent généralement les résidents, les personnes à mobilité réduite, les professionnels travaillant dans la zone, ainsi que les véhicules de services publics et dans certains cas justifiés par des raisons sociales, médicales ou économiques. De nombreuses villes prévoient des permis temporaires et un nombre limité d’accès annuels pour certaines catégories de véhicules.

Comment les accès aux ZBE sont-ils contrôlés ?

Le contrôle des accès repose sur un réseau de caméras de reconnaissance de plaques d’immatriculation. Par exemple, Girona prévoit d’installer 19 dispositifs à 13 points d’entrée, tandis que d’autres villes comme Granada et Santa Coloma de Gramenet prévoient encore plus de caméras pour garantir la bonne application des réglementations.

Quelles sont les restrictions de circulation les plus courantes dans les ZBE ?

Les restrictions sont souvent appliquées en semaine, avec des horaires variant généralement entre 7h00 et 20h00 ou 22h00, selon la ville. Les véhicules sans vignette environnementale sont principalement affectés, bien que des exceptions existent pour les résidents, les personnes âgées, ainsi que des services d’urgence et de transports scolaires.