La controverse des matanzas de chiens errants au Maroc s’intensifie à l’approche de la Coupe du Monde 2030, coorganisée avec l’Espagne et le Portugal. Le Parti Animaliste PACMA mobilise la société pour dénoncer les méthodes létales, plaidant pour des solutions éthiques et durables pour les animaux.

PACMA fait pression sur la FIFA concernant les abattages de chiens au Maroc

La controverse entourant les abattages de chiens errants au Maroc a pris une ampleur internationale, notamment en raison de la désignation du pays comme co-hôte de la Coupe du Monde 2030 avec l’Espagne et le Portugal. En Espagne, le Parti Animaliste PACMA a mis en place une stratégie de pression institutionnelle et de mobilisation citoyenne pour mettre un terme aux méthodes létales qu’il dénonce, pratiquées dans plusieurs villes marocaines.

Une campagne de pression internationale

Le 28 octobre, PACMA a lancé sa campagne « FIFA: carte rouge à la massacre de chiens au Maroc » à Madrid. Le 31 octobre, l’organisation a mis en place un système en ligne permettant d’envoyer des lettres facilement adressées à la FIFA et à l’Ambassade du Maroc en Espagne. L’objectif est d’exiger l’arrêt des abattages et d’appeler les organisateurs à jouer un rôle actif dans cette crise.

Le texte envoyé à la FIFA permet aux citoyens d’exprimer leur refus des pratiques telles que les empoisonnements et les tirs, et demande à l’entité de promouvoir des alternatives non létales pour le contrôle de la population canine. Parmi ces alternatives, le méthode TNVR (capture, castration, vaccination, identification et retour) est mise en avant, déjà partiellement appliquée par des organisations locales marocaines.

Dans la même démarche, le message à la FIFA suggère d’envisager des mesures de pression si la situation ne s’améliore pas de façon vérifiable, y compris la possibilité de revoir le statut de pays hôte si les abattages continuent. Parallèlement, la lettre envoyée à l’Ambassade du Maroc appelle à la responsabilité diplomatique du pays et à la chance de démontrer un leadership en matière de bien-être animal à l’approche de la Coupe du Monde.

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Demandes à la FIFA, à la RFEF et au gouvernement espagnol

Le 5 novembre, PACMA a annoncé l’envoi de demandes formelles de réunion à la FIFA et à la Real Federación Española de Fútbol (RFEF). L’objectif est de présenter les preuves collectées sur le terrain et de demander aux deux entités d’adopter une position claire contre les méthodes létales.

Le parti a également incité le Ministère de la Présidence, de la Justice et des Relations avec les Cortes à s’engager et à suivre la question au niveau diplomatique. PACMA met l’accent sur le fait qu’en tant que pays coorganisateur de la Coupe du Monde, l’Espagne doit promouvoir des normes éthiques et de respect des animaux parmi ses partenaires.

Sur son site, le parti propose à la population des modèles de lettres et une pétition en ligne pour recueillir des soutiens. Ces actions visent à amplifier la pression publique afin que la FIFA, la RFEF et le gouvernement espagnol agissent de manière coordonnée face aux dénonciations.

Plaintes, vérification et position du Maroc

Les plaintes se sont multipliées suite à la diffusion d’images et de témoignages sur les réseaux sociaux, attribuant à différents municipalités marocaines des actions telles que des tirs ou l’utilisation de produits toxiques contre les chiens errants. PACMA affirme avoir analysé une partie de ce matériel pour vérifier son origine et son authenticité.

Pour vérifier les faits, une équipe de l’organisation s’est rendue à Tanger début septembre et a rencontré des représentants municipaux. Selon PACMA, les autorités locales ont nié les accusations, affirmant que le pays investit dans la protection animale et souhaite adopter sa première loi nationale sur le sujet.

Du côté officiel, on met en avant la nécessité de prévenir les zoonoses comme la rage, une problématique endémique dans la région. Des initiatives telles que le premier abri temporaire à Tanger et un projet législatif sur l’enregistrement, la santé, le contrôle de la population animale et les sanctions pour maltraitance ont été mises en place, bien que leur déploiement reste limité.

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Cependant, les dénonciations d’organisations animalistes soutiennent que les méthodes létales persistent et que les efforts publics ne correspondent pas à l’ampleur du problème, en particulier dans des villes comme Casablanca, Marrakech, Rabat ou Tanger, où des milliers d’animaux vivent sans contrôle sanitaire.

L’alternative : TNVR et coopération avec des entités locales

PACMA et des organisations sur le terrain plaident pour que la méthode TNVR soit adoptée comme politique centrale : capturer, stériliser, vacciner, identifier et retourner les animaux errants à leur environnement. Cette stratégie permet de réduire de manière durable la population canine et le risque sanitaire sans recourir à l’abattage.

Des organisations comme SPANA ou HSAM ont entrepris des programmes pilotes de TNVR en collaboration avec certains municipalités marocaines, obtenant des avancées limitées en raison de ressources insuffisantes. La demande actuelle est d’élargir la couverture, d’assurer un financement stable et de créer des protocoles homogènes à l’échelle nationale.

Dans ce sens, PACMA demande à la FIFA d’utiliser son influence pour soutenir un plan intégral avec objectifs mesurables et audits, en impliquant les autorités marocaines, la RFEF et le gouvernement espagnol. Le but est de garantir un changement de modèle avant la Coupe du Monde.

Impact pour l’Espagne et attentes en Europe

Le parti animaliste avertit que l’image internationale de l’Espagne pourrait souffrir si, en tant que co-hôte, elle ne promeut pas des standards éthiques en matière de bien-être animal dans le cadre du tournoi. PACMA rappelle aussi que les valeurs européennes et celles du sport exigent une cohérence entre discours et actes.

Pour l’écosystème footballistique et les institutions communautaires, cette affaire constitue un test de crédibilité : éthique, transparence et prévention de la maltraitance devraient être des conditions liées à l’organisation de grands événements. Cela soulève également la question des garanties à exiger des pays hôtes en matière de protection animale.

Comment la population peut-elle s’impliquer ?

PACMA encourage les citoyens à s’impliquer en faisant circuler des soutiens sur les réseaux sociaux avec des hashtags tels que #TarjetaRojaAFIFA ou #RedCardToDeath. Les actions de la campagne sont accessibles via leur site, où ils peuvent envoyer des lettres préconfigurées et une pétition à adresser aux autorités espagnoles.

  • Envoyer des lettres à la FIFA et à l’Ambassade du Maroc en Espagne demandant l’arrêt des abattages et la promotion de la méthode TNVR.
  • Signer la pétition appelant à l’intervention du gouvernement espagnol en tant que coorganisateur du mondial.
  • Partager des informations vérifiées et soutenir les organisations locales développant des programmes TNVR.
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Cette stratégie cherche une double voie : pression institutionnelle et soutien technique à des solutions non létales, tout en veillant à une évaluation et un suivi, évitant les duplications et favorisant les collaborations entre administrations et organisations de protection animale.

À l’approche de 2030, cette controverse est passée des réseaux sociaux à l’agenda diplomatique et sportif. L’organisation des citoyens, le dialogue avec la FIFA et la RFEF, ainsi que la proposition de TNVR comme politique publique, constituent le cœur d’une réponse visant à mettre un terme aux abattages, protéger la santé publique et aligner la Coupe du Monde sur les normes éthiques reconnues.

Mon avis :

La controverse concernant les matanzas de perros en Marruecos soulève des questions éthiques et pratiques, avec des groupes comme PACMA plaidant pour des méthodes non létales comme le TNVR. Malgré des efforts officiels pour améliorer le bien-être animal, des allégations de pratiques violentes continuent d’émerger, remettant en question l’engagement du pays à l’égard des normes contemporaines en matière de protection animale.

Les questions fréquentes :

Quelle est la controverse concernant les abattages de chiens errants au Maroc ?

La controverse concernant les abattages de chiens errants au Maroc a pris une ampleur internationale en raison de la candidature du pays à accueillir la Coupe du Monde 2030 aux côtés de l’Espagne et du Portugal. Des organisations comme PACMA en Espagne dénoncent les méthodes létales utilisées dans plusieurs villes marocaines pour contrôler la population canine.

Quelles actions PACMA prend-elle pour lutter contre ces abattages ?

PACMA a lancé une campagne intitulée « FIFA : Carte rouge à la massacre de chiens au Maroc », qui vise à mobiliser la société civile contre ces pratiques. Cela inclut l’envoi massif de lettres à la FIFA et à l’ambassade du Maroc en Espagne, ainsi qu’une collecte de signatures demandant l’intervention des autorités espagnoles.

Quel est le but de la méthode TNVR proposée par PACMA ?

La méthode TNVR (atraper, stériliser, vacciner, identifier et retourner) est encouragée par PACMA comme une alternative aux méthodes létales. Cette approche vise à réduire la population de chiens errants de manière durable, en évitant le recours à l’abattage, tout en améliorant la santé publique.

Comment les citoyens peuvent-ils s’impliquer dans cette cause ?

Les citoyens peuvent s’impliquer en envoyant des lettres à la FIFA et à l’ambassade du Maroc pour demander l’arrêt des abattages, en signant des pétitions pour solliciter l’intervention du gouvernement espagnol, et en partageant des informations vérifiées concernant le bien-être animal et les initiatives TNVR.

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