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Pulso à Los Alcázares : enjeux et impacts de l’incinérateur de déchets médicaux sur la santé publique

La proposition d’une incineradora de residuos sanitarios à Los Alcázares suscite une vive controverse entre les autorités et les habitants. La déclaration de impact environnemental indique que, sous certaines conditions, le projet pourrait avancer malgré l’opposition farouche des associations locales et du maire Mario Pérez Cervera.

Pulso à Los Alcázares pour l’incinérateur de déchets sanitaires

La possible installation d’une incinératrice de déchets sanitaires à Los Alcázares a déclenché un vif débat entre les autorités locales et les habitants. La déclaration d’impact environnemental (DIA) publiée par la Consejería de Medio Ambiente indique que le projet ne causerait pas d’effets significatifs, sous réserve que des mesures préventives et correctrices soient mises en œuvre. Le rôle des incinérateurs de déchets dans la gestion actuelle des déchets est au cœur des discussions.

Cette initiative, soutenue par Ecology Recycling Technologies, prévoit la création d’une usine dans le parc industriel, avec une capacité de 1 024 tonnes par an, dont 640 considérées comme dangereuses. Ce projet a mobilisé une partie considérable de la population ainsi que la mairie, qui exprime une opposition claire et prend des mesures sur les plans administratif et judiciaire.

Projet et démarches environnementales

D’après la documentation présentée à la Consejería de Medio Ambiente, le complexe occuperait une parcelle de 3 719 m², avec un bâtiment d’environ 1 326 m², dédié au traitement des déchets générés par les hôpitaux, centres de santé et cliniques de la Région de Murcie, ainsi que potentiellement d’autres communautés autonomes.

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L’initiatrice du projet affirme que l’activité ne produira pas de rejets liquides et que les cendres et la chaux résiduelle seront classées, installé temporairement dans un espace spécifique pour être gérées par des organismes externes autorisés.

Concernant les émissions, l’entreprise assure qu’il n’y aura pas de fuite directe de gaz de postcombustion, ceux-ci étant redirigés vers un traitement spécifique doté d’une double barrière de contrôle pour minimiser les polluants libérés dans l’atmosphère.

La Consejería rappelle que la DIA constitue une première étape procédurale et que le projet devra respecter rigoureusement les conditions environnementales établies, ainsi que surmonter les permis municipaux et sectoriels nécessaires.

Réactions politiques et communautaires

Plus de 600 personnes se sont rassemblées près du Centre de Santé pour exprimer leur rejet de l’usine et demander une attention continue en matière de santé. Le journaliste Juan Francisco González a animé cet événement, qui a été soutenu par plus de 30 associations du territoire.

Le maire, Mario Pérez Cervera, accompagné de conseillers du PSOE, PP et Vox, a souligné que le conseil ne soutient pas le projet et qu’il se battra pour son retrait à tous les niveaux, tout en insistant sur l’ouverture d’un service d’urgence 24 heures sur 24 pour la ville.

La FAVCAC a également signalé l’absence de réponse aux demandes de réunion adressées à Rafael Gomis, directeur de l’Área de Salud VIII-Mar Menor. Parmi les participants figuraient Tomás Sánchez Ojaos (président), Loren Cris Lorena (vice-présidente), Carmelo Cegarra (membre en charge de la santé), Amparo no (membre du Mar Menor), Pedro García Martínez (membre des relations de voisinage), et María José Cegarra (administration).

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Le manifeste continues à être ouvert aux signatures à l’Ayuntamiento et au CISSMU de Los Narejos (Avenue du Chemin de Fer), élargissant ainsi la participation citoyenne dans un processus perçu, au niveau local, comme crucial pour l’avenir de la municipalité.

Emplacement et risques évoqués

La mairie a envoyé à la communauté un rapport défavorable signalant l’inondabilité du parc d’activités de Los Alcázares, la proximité avec des zones résidentielles et la vulnérabilité locale en rapport avec le changement climatique.

Parmi les objections soulevées par la mairie figurent également l’état de la route d’accès au parc d’activités et le trafic lourd prévu dû à l’entrée et la sortie des camions, ce qui nécessiterait des améliorations au niveau de l’infrastructure routière.

Du côté du gouvernement régional, on rappelle que son rôle à ce stade est celui de procédure environnementale, et que la dernière décision concernant la licence de construction et d’activité revient à l’Ayuntamiento de Los Alcázares, qui devra agir conformément à la réglementation.

Quels déchets seront traités et comment

L’installation traitera des matériaux de soins et de bandages chargés biologiquement, des médicaments périmés, des déchets cytotoxiques (comme ceux issus de chimiothérapies), des restes biologiques de biopsies, et certains déchets chimiques.

  • Capacité prévue : 1 024 t/an (640 t dangereuses).
  • Traitement thermique avec épurations en deux étapes pour les gaz.
  • Déchets post-combustion : cendres et chaux, gérés par des autorités externes.
  • L’initiatrice affirme l’absence de rejets liquides dans la nature.

Les groupes opposés mettent en garde contre le fait que l’incinération pourrait émettre des dioxines et furanes, des métaux lourds, des NOx, des SO2 et des composés organiques volatils, appelant ainsi à des garanties supplémentaires de contrôle et de surveillance environnementale indépendante.

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Mon avis :

L’installation d’une incinérateur de déchets médicaux à Los Alcázares soulève des préoccupations environnementales, malgré l’assurance de mesures de contrôle des émissions par le promoteur. Les opposants citent le risque de pollution, tandis que des points positifs incluent une gestion prévue des déchets dangereux. La controverse souligne des tensions entre la nécessité de gérer correctement les déchets et la protection des populations locales.

Les questions fréquentes :

Qu’est-ce qu’une incinérateur de déchets sanitaires?

Une incinérateur de déchets sanitaires est une installation conçue pour traiter les déchets médicaux, provenant d’hôpitaux, de cliniques et de centres de santé, via un processus d’incinération. Ce type d’installation vise à réduire les risques associés à la gestion de déchets dangereux tout en garantissant la sécurité environnementale.

Quels sont les risques associés à l’incinération de déchets?

Les opposants au projet soulignent que l’incinération peut émettre des substances nocives, telles que des dioxines, des métaux lourds et des gaz à effet de serre. Ces préoccupations incitent à exiger des garanties supplémentaires en matière de contrôle environnemental et de surveillance indépendante pour minimiser l’impact potentiel sur la santé publique.

Quelle est la capacité de l’incinérateur proposé à Los Alcázares?

Le projet d’incinérateur à Los Alcázares prévoit une capacité de traitement de 1 024 tonnes de déchets par an, dont 640 tonnes considérées comme dangereuses. L’installation est conçue pour le traitement de divers types de déchets médicaux, y compris des médicaments périmés et des résidus biologiques.

Quelles mesures seront mises en place pour sécuriser l’installation?

Le promoteur du projet affirme qu’il n’y aura pas de décharges liquides et que les cendres produites seront gérées de manière sécurisée. Des systèmes de traitement des gaz d’échappement, comprenant un contrôle à double barrière, seront également mis en œuvre pour limiter les émissions polluantes dans l’atmosphère.