Dans un monde en pleine mutation, la conception automobile rencontre la micromobilité. Renault et BMW innovent pour répondre aux défis environnementaux, alliant esthétique et fonctionnalité. Cette fusion révolutionnaire redéfinit notre approche du transport urbain, offrant des solutions durables et intelligentes aux défis de la mobilité moderne.
Philosophie du design : Quand la pensée automobile rencontre la micromobilité
Rivian ne s’est pas contenté d’ajouter un vélo électrique au marché. Grâce à sa nouvelle branche ALSO, il a appliqué une ingénierie de qualité automobile pour réimaginer ce que pourrait devenir le transport à deux roues en se débarrassant des contraintes mécaniques. Le TM-B, ce vélo électrique, représente un changement fondamental dans notre vision des véhicules propulsés par pédales, remplaçant des conventions de transmission centenaires par une expérience de conduite définie par le logiciel.
Proportions libérées des contraintes mécaniques
Le design traditionnel des bicyclettes se plie aux exigences des trains de transmission mécaniques. Les chaînes dictent la géométrie du cadre, tandis que les dérailleurs déterminent les dégagements. Les rapports de vitesses limitent la taille des roues. Le TM-B rejette complètement ces limitations.
Le système de pédalage par câblage, que Rivian appelle DreamRide, coupe le lien physique entre vos jambes et les roues. Lorsque vous pédalez, vous alimentez un générateur. Cette énergie charge la batterie, qui entraîne ensuite un moteur situé à la roue arrière. Les implications pour la liberté de conception sont profondes.
Les tubes du cadre peuvent être dimensionnés pour une efficacité structurelle plutôt que pour un routage mécanique. La hauteur de passage devient une décision purement ergonomique. L’emplacement des roues optimise la maniabilité sans prendre en compte la longueur de la chaîne. L’architecture entière découle des besoins du cycliste plutôt que des exigences mécaniques.
Une suspension complète avec 120 mm de débattement à l’avant et à l’arrière crée une générosité spatiale dans la façon dont le vélo absorbe le terrain. Les tubes dorés anodisés ne signalent pas seulement des indices visuels de qualité, mais annoncent une expérience de conduite adaptée à la fois au chaos urbain et à l’exploration de sentiers.
Surfaces modulaires : Un cadre, plusieurs identités
Le cadre supérieur n’est pas une structure fixe, mais plutôt une toile de conception qui transforme le but du véhicule en quelques secondes. Cette modularité permet trois configurations distinctes sans outils ni procédures d’ajustement compliquées.
En échangeant pour une configuration de siège solo, le TM-B devient un coureur urbain personnel avec deux porte-bouteilles. Les proportions sont athlétiques, élancées, concentrées. Lorsque l’on glisse dans le siège de banc, les relations spatiales changent. Le vélo s’allonge visuellement, offrant de la place pour un passager ou un chargement conséquent, modifiant ainsi la perception de la posture et de la capacité du véhicule.
Installer le porte-bagages utilitaire permet à la forme de suivre la fonction de manière plus évidente. Cette capacité de 35 kg redéfinit ce que cette plateforme permet : des courses d’épicerie, le transport d’équipement, des courses qui nécessitaient traditionnellement quatre roues. Les transformations s’effectuent sans outils et en quelques secondes. L’intelligence du design réside dans la création de points d’attache qui disparaissent lorsqu’ils ne sont pas utilisés tout en offrant une robustesse de qualité industrielle lorsqu’ils sont chargés.
Chaque configuration raconte une histoire spatiale différente tout en maintenant une cohérence de conception. Les proportions du cadre s’adaptent à ces trois personnalités sans compromis.
Réduction des matériaux par décalage numérique
L’élimination du système de transmission mécanique retire la complexité visuelle et tactile de tout le côté droit du vélo. Cela crée une propreté de surface sans précédent que la plupart des vélos électriques ne peuvent pas atteindre car ils s’appuient encore sur des composants de vélo traditionnels.
Pas de dérailleur pendu vulnérablement du dropout, pas de cassette créant une largeur à la roue arrière, pas de chaîne nécessitant protections, entretien ou lubrification. La courroie en carbone Gates (côté entrée de pédalage) transmet silencieusement et de manière permanente la puissance au générateur, pas directement à la roue. Elle est conçue pour durer plus longtemps que le vélo lui-même sans nécessiter d’intervalles d’entretien.
Cette réduction des matériaux s’étend au cockpit. Les vélos traditionnels encombrent le guidon avec des pods de changement, des leviers de frein et parfois des commandes d’accélérateur. Le TM-B consolide tout via un écran tactile central flottant entre les poignées. La sélection des vitesses se fait via un logiciel, pas par un clic mécanique. Dix niveaux d’assistance au pédalage s’ajustent sans problème. Les modes Sport, Trail, All Purpose et Conserve redéfinissent le caractère de conduite sans ajouter de commandes physiques.
Le résultat visuel est des surfaces épurées partout. Le vélo dégage une impression délibérément minimaliste plutôt que dépouillée, car le design a éliminé la complexité plutôt que de la cacher.
Architecture de batterie comme élément de design
La plupart des vélos électriques cachent les batteries à l’intérieur des tubes du cadre, privilégiant l’invisibilité à l’accessibilité. Le TM-B fait de la gestion de l’énergie une interaction conçue.
Deux options de batterie amovibles (538Wh et 808Wh) se détachent facilement sans outils. La capacité plus élevée offre une autonomie de 160 km, extraordinaire pour un véhicule de cette taille. Mais l’autonomie devient secondaire par rapport à la philosophie de design qui rend les batteries accessibles plutôt que cachées.
La charge USB-C à un maximum de 240W permet à ces batteries de faire office de banques d’alimentation portables. Elles deviennent alors une partie de votre écosystème électronique plus large, plutôt que des composants à usage unique. Retirez une batterie, chargez votre ordinateur portable dans un café, puis remettez-la sur le vélo. Le design reconnaît que la vie urbaine moderne tourne autour de la gestion de plusieurs appareils, pas uniquement du transport.
Un affichage à encre électronique sur chaque batterie fournit le statut sans nécessiter de connexion téléphonique, offrant des retours physiques et des informations immédiates. Cela crée une confiance conçue où l’on sait exactement quelle autonomie reste avant de devoir remplacer ou recharger.
Rituels d’éclairage : sécurité par biomouvement
Un éclairage intégré signifie généralement des LED avant et arrière qui respectent les exigences légales minimales. La philosophie de l’éclairage du TM-B s’inspire des recherches sur la sécurité automobile.
L’éclairage biométrique met en avant le mouvement du corps du cycliste (tête, bras, jambes) plutôt que d’éclairer simplement les extrémités du vélo. Des études montrent que les conducteurs reconnaissent plus rapidement les formes humaines en mouvement que les silhouettes statiques de véhicules, surtout dans leur champ périphérique. Le système d’éclairage transforme le cycliste en une menace plus reconnaissable que les conducteurs perçoivent plus tôt.
Ce n’est pas un éclairage décoratif, mais un éclairage conçu comme une intervention protectrice. Il s’inspire de plusieurs décennies de recherches sur les facteurs humains dans l’automobile et les applique à la vulnérabilité des deux-roues.
Sécurité grâce à une architecture à distance
Les cadenas physiques représentent un échec conçu. Les câbles se coupent facilement. Les U-locks nécessitent de transporter un poids supplémentaire. Les cadenas de cadre alourdissent. Le TM-B rend le vol pratiquement inutile grâce à son architecture logicielle.
Lorsque vous vous éloignez, le vélo verrouille automatiquement la batterie, les roues et le cadre. Pas physiquement, mais électroniquement. Tenter de monter un TM-B verrouillé ne donne aucune réponse. Le moteur ne s’engage pas. La batterie ne se décharge pas. L’ensemble du véhicule devient une sculpture coûteuse.
Le verrouillage à distance renforce encore cette sécurité. Il suffit de signaler un vélo volé pour que l’entreprise ALSO puisse le désactiver à distance. Le vélo devient alors sans valeur pour un voleur : non revendable, non utilisable, ni même pour des pièces. La sécurité devient invisible, permanente et exhaustive, sans ajout de volume ou de poids physique.
Freinage régénératif comme extension d’autonomie
Les freins à disque hydrauliques assurent le freinage principal. Mais le freinage régénératif capte l’énergie lors de la décélération et la renvoie vers la batterie.
Le résultat de ce design : jusqu’à 25 % d’extension d’autonomie grâce à l’énergie qui se dissipait normalement sous forme de chaleur. Ce n’est pas suffisamment marqué pour se sentir comme un freinage moteur dans une voiture électrique. C’est subtil, transparent, presque imperceptible, représentant une intégration réussie du design plutôt qu’un compromis d’ingénierie.
Le système démontre comment la pensée automobile en matière de véhicules électriques se traduit directement en micromobilité. Chaque descente, chaque ralentissement, chaque décélération contrôlée devient une occasion d’étendre l’autonomie sans intervention consciente de la part du cycliste.
Variants fabriqués comme personnalités de design
Les trois niveaux de finition n’offrent pas seulement différents équipements, mais représentent également des philosophies de design distinctes sur ce que cette plateforme doit exprimer.
La Launch Edition (4 500 $, printemps 2026) introduit le concept avec des finitions uniques en bleu, violet et d’autres couleurs de lancement qui communiquent la nouveauté et la différenciation. Avec ce modèle, ALSO annonce son arrivée avec quelque chose de visuellement distinct.
La finition Performance (même prix, été 2026) ajoute une suspension pneumatique et des spécifications de moteur plus puissantes. Le design passe d’une introduction à une capacité. Cette version cible les cyclistes qui privilégient l’autonomie dynamique plutôt que la valeur positionnelle.
Le modèle de base (moins de 4 000 $, fin 2026) se concentre sur les essentiels avec une batterie de 60 miles et une spécification simplifiée. Le message de design devient l’accessibilité : permettre aux larges publics de bénéficier des avantages essentiels de cette plateforme sans l’achèvement haut de gamme.
Chaque finition raconte une histoire claire sur qui ce vélo sert et pourquoi. La stratégie tarifaire maintient le prix de la Performance et de la Launch identiques, rendant le choix basé sur le moment et l’esthétique plutôt que sur une hiérarchie valeur.
L’évolution des quads : Pensée de plateforme à quatre roues
La feuille de route d’ALSO s’étend au-delà de deux roues vers des quads assistés de pédale conçus pour la livraison de marchandises.
Les véhicules TM-Q représentent la même philosophie fondamentale appliquée à différentes contraintes. Enlever les limitations du système de transmission mécanique. Construire des plateformes définies par le logiciel. Permettre une transformation modulaire. Optimiser pour le fonctionnement dans les pistes cyclables, plutôt que pour les infrastructures automobiles.
Le fil conducteur reliant les produits TM-B et TM-Q est la pensée de plateforme : créer une architecture fondamentale qui soutient plusieurs facteurs de forme plutôt que de concevoir des véhicules discrets. C’est ainsi que les fabricants automobiles abordent le développement de produits, désormais appliqué à la micromobilité à l’échelle urbaine.
La forme comme manifestation d’une ingénierie intégrée verticalement
Le TM-B ne s’approvisionne pas en composants chez Shimano, Bosch ou d’autres fournisseurs de vélos électriques. Rivian a développé la batterie, le moteur, l’électronique et le logiciel en interne. Cette intégration verticale permet des décisions de conception impossibles avec des composants standard. Alors que la plupart des vélos électriques s’appuient encore sur des composants de fournisseurs automobiles partiels, l’approche de Rivian est une intégration totale, appliquant la rigueur de l’ingénierie automobile au transport à deux roues.
Le système de pédalage par câblage existe car Rivian contrôle l’ensemble de la chaîne de transmission. L’architecture de sécurité fonctionne parce qu’ils possèdent le logiciel. L’emballage de la batterie réussit parce qu’ils ont conçu les cellules et les enclosures simultanément.
Ce que vous voyez dans la forme du TM-B est la manifestation physique d’un contrôle d’ingénierie. Les décisions de proportion et de surface possibles uniquement lorsque chaque composant répond à une vision de conception unique plutôt qu’aux contraintes du marché.
Les mises à jour à distance affineront le comportement de ce vélo tout au long de sa vie. Les caractéristiques de conduite que vous expérimentez à la livraison représentent un point de départ, pas un état fixe. Les véhicules définis par le logiciel évoluent. Le design du TM-B accommode l’amélioration continue plutôt que l’obsolescence planifiée. Le service et les réparations se font dans les centres de services automobiles de Rivian, plutôt que dans les magasins de vélos traditionnels, traitant le TM-B comme une extension de leur écosystème de véhicules.
Pourquoi cela importe-t-il pour le design
Le TM-B d’ALSO démontre ce qui devient possible lorsque la rigueur de l’ingénierie automobile rencontre l’échelle de la micromobilité. Ce n’est pas une question de rendre les vélos plus chers ou plus complexes, mais d’éliminer les contraintes mécaniques centenaires et de reconstruire autour des besoins réels des cyclistes.
La transformation modulaire sans outils. Les batteries comme sources d’alimentation portables plutôt que des composants cachés. La sécurité via le logiciel plutôt que des cadenas physiques. Un système de transmission sans compromis mécanique. Un éclairage qui rend les cyclistes plus visibles grâce à la recherche en ergonomie humaine plutôt que des ampoules plus lumineuses.
Rivian a pris sa pensée en matière de plateforme électronique (intégration verticale, expériences définies par le logiciel, amélioration continue par le biais de mises à jour) et l’a adaptée à deux roues. Le résultat remet en question ce que nous acceptons comme inévitable dans le design des bicyclettes.
Le TM-B ne cherche pas à être un meilleur vélo traditionnel. Il démontre ce qui se produit lorsque vous abandonnez complètement le manuel et reconstruisez à partir des principes fondamentaux. C’est ce qui en fait un sujet d’étude, peu importe que vous envisagiez jamais d’en acheter un.
Pour en savoir plus, consultez cet article sur Designboom.
Qu’est-ce que la TM-B de Rivian?
La TM-B est un vélo électrique qui applique une ingénierie de grade automobile pour réinventer les transports à deux roues, offrant une expérience de conduite définie par logiciel.
Comment fonctionne le système de pédalage de la TM-B?
La TM-B utilise un système de pédalage sans fil appelé DreamRide, qui alimente un générateur. L’énergie produite charge une batterie qui entraîne un moteur à la roue arrière, éliminant le lien mécanique entre le pédalage et la propulsion.
Quelles sont les options de configuration de la TM-B?
La TM-B offre plusieurs configurations modulaires, permettant de passer rapidement d’un siège individuel à un siège de banc ou à un support de chargement, sans outils ni procédures complexes.
Comment la TM-B assure-t-elle la sécurité contre le vol?
Lorsque l’on s’éloigne, la TM-B se verrouille électroniquement, empêchant le moteur de s’engager et la batterie de se décharger. En cas de vol, l’équipe de Rivian peut désactiver la bicyclette à distance.