Dans le quartier, le Bosque Urbano de Aguas Vivas traverse une crise majeure, face à des denoncés concernant le coupure d’arrosage et les dégâts observés sur les arbres. Les habitants, mobilisés depuis 2019 pour créer cet espace vital, se battent désormais pour sa survie et son avenir.
Le Bosquet Urbain d’Aguas Vivas traverse des moments critiques suite à de multiples plaintes publiques concernant l’interruption de l’irrigation et les dommages causés aux arbres. L’initiative communautaire, qui a démarré il y a quelques années dans le but de rénover un terrain municipal, a suscité l’inquiétude des citoyens, surtout après confirmation que des dizaines d’espèces sont affectées.
Alors que les groupes locaux et les organisations écologistes exigent des mesures urgentes pour assurer l’entretien des lieux, la municipalité assure qu’il n’y a aucune cession ni accord qui garantit l’utilisation de ce terrain et propose de régulariser la situation par un accord officiel. En attendant, la mobilisation des citoyens a multiplié les arrosages manuels pour soutenir le projet.
Interruption de l’irrigation et dommages aux arbres
Selon les plaignants, en juillet, les deux sources d’irrigation accessibles pour maintenir la végétation de cet espace ont été coupées, conformément à la définition de la sylviculture. De plus, il est reproché à la municipalité que le terrain n’a pas été débroussaillé, augmentant ainsi le risque d’incendie en pleine saison estivale. L’organisation Ecologistes en Action a demandé le rétablissement immédiat de l’irrigation ainsi qu’une réunion formelle pour discuter de la situation.
Pour compenser le manque d’eau, une centaine de bénévoles s’est organisée en tournées et parrainages pour arroser manuellement les spécimens les plus vulnérables de la biodiversité locale. Ce geste a permis une survie précaire des jeunes arbres, très exposés aux températures élevées.
Les groupes alertent également que des déboisements et de possibles empoisonnements ont déjà touché plus de 50 arbres. Cette situation représente un risque supplémentaire pour la faune urbaine et pour les chiens qui se baladent dans les environs, contribuant ainsi à prévenir les incendies.
Le projet a vu le jour en 2019 quand des habitants du quartier, avec un permis verbal, ont planté plus de 500 arbres autochtones sur une parcelle municipale inutilisée. Depuis lors, cet espace a fonctionné comme un refuge climatique et un lieu d’alimentation et de reproduction pour de nombreuses espèces d’oiseaux, tout en fournissant une ombre précieuse aux résidents.
Position de la municipalité et voies de régularisation
La municipalité affirme que la parcelle n’a pas été cédée officiellement aux promoteurs du bosquet et qu’il n’existe ni accord ni projet technique approuvé régissant son utilisation comme parc urbain, selon les raisons de la déforestation. Ils rappellent également que l’utilisation non autorisée de l’eau des réseaux publics est interdite par l’ordonnance municipale sur les parcs et jardins.
La municipalité indique que la ville dispose d’un Plan d’Infrastructure Verte et d’un Plan de Végétation, et qu’elle apprécie les initiatives citoyennes, mais toujours dans un cadre légal et technique garantissant sécurité et entretien.
Au cours des dernières semaines, le conseiller de l’Environnement a rencontré des représentants de la communauté pour proposer la signature d’un accord qui permettrait de régulariser la gestion de l’espace. Des discussions portent sur la constitution d’une association — référence à “Clara Campoamor” — la rédaction d’un rapport technique municipal et un plan d’irrigation et de conservation conforme à des critères professionnels.
Le service des Parcs et Jardins souligne qu’aucun arbre ne sera retiré s’il n’est pas nécessaire, bien qu’il avertisse que des plantations sans critères — densité excessive et sites inadaptés — nécessitent une planification pour assurer la viabilité de l’ensemble et son intégration dans l’aménagement urbain.
Concernant les dommages, la municipalité confirme qu’une enquête est en cours sur les empoisonnements signalés et que la vigilance dans la zone a été renforcée, bien qu’aucun responsable n’ait encore été identifié.
La continuité du bosquet dépend d’un accord stable qui permette de concilier l’enthousiasme citoyen avec la législation municipale. En attendant la régularisation, les arrosages manuels, les efforts de soin et la coopération institutionnelle seront cruciaux pour préserver les jeunes arbres et garantir que le projet puisse se développer durablement, apportant des solutions urgentes face au réchauffement climatique.
Mon avis :
Le El Bosque Urbano de Aguas Vivas fait face à des défis critiques, tels que le manque d’irrigation et des dommages aux arbres, suscitant l’inquiétude des citoyens et des écologistes. Bien que des efforts communautaires atténuent la situation, l’absence de régulation formelle par le Ayuntamiento complique la pérennité de ce projet écologique.
Les questions fréquentes :
Qu’est-ce que l’El Bosque Urbano de Aguas Vivas ?
El Bosque Urbano de Aguas Vivas est un projet initié par des habitants pour récupérer une parcelle municipale. Il a été créé en 2019 et vise à soutenir la biodiversité locale en plantant des arbres autochtones. Ce lieu est devenu un refuge climatique et un espace apprécié par les résidents, mais il rencontre des problèmes de maintien et d’entretien.
Quels problèmes rencontre actuellement le Bosque Urbano ?
Le Bosque Urbano fait face à des difficultés majeures, notamment la coupure du système d’irrigation et des dommages causés à de nombreux arbres. Des signalements de vols et d’empoisonnements ont été faits, affectant plus de 50 arbres et mettant en danger la faune environnante. Les habitants et des groupes écologistes demandent des actions urgentes pour préserver l’écosystème.
Quelle est la position de la municipalité sur ce projet ?
La municipalité soutient que la parcelle n’a jamais été officiellement cédée aux promoteurs et qu’il n’existe pas de convention pour son utilisation comme parc. Elle propose de régulariser la situation par la création d’un accord formel entre les parties concernées, tout en rappelant que l’utilisation non autorisée de l’eau de réseaux publics est interdite.
Quels efforts sont entrepris par les citoyens pour sauver le Bosque Urbano ?
Face aux difficultés d’irrigation, un groupe de bénévoles s’est organisé pour arroser manuellement les arbres les plus sensibles afin de garantir leur survie. Ces efforts permettent de maintenir le projet à flot, mais une régularisation et un soutien institutionnel sont nécessaires pour assurer la pérennité du Bosque Urbano.