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Tesla lance une publicité trompeuse : ce qu’ils ne vous montrent pas sur leurs offres exclusives

Dans un contexte de publicité innovante, Tesla fait parler d’elle avec un nouvel affichage à Los Angeles. Cette campagne met en avant son système de conduite autonome, pourtant controversé. Alors que Elon Musk promet un futur sans supervision, la réalité des systèmes de conduite assistée soulève des questions cruciales.

Tesla et sa publicité trompeuse sur la conduite autonome

Tesla commence lentement à faire de la publicité, et a récemment installé une rare campagne publicitaire sur un panneau d’affichage à Los Angeles. Cette annonce est tristement trompeuse concernant ses capacités de « conduite autonome ».

Les poursuites judiciaires en cours

Le mois dernier, Tesla était en cour en Californie, poursuivi par le DMV (le Département des Véhicules Motorisés) en raison de ses communications jugées trompeuses autour de ses systèmes avancés d’assistance à la conduite (ADAS), notamment l’« Autopilot » et le « Full Self-Driving » (FSD). Bien que le verdict de cette affaire n’ait pas encore été rendu, cela n’a pas semblé décourager Tesla.

Publicité pour les essais de conduite

À son emplacement à North Hollywood, Tesla a mis en place un panneau publicitaire pour vanter les essais de conduite de son système « Full Self-Driving (FSD) Supervisé ». Ce panneau illustre parfaitement l’approche marketing de Tesla vis-à-vis de son système FSD.

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Quand il s’agit de commercialiser et de vendre le système, Tesla met en avant le terme « Full Self-Driving ». Toutefois, lorsque les responsabilités sont en jeu, par exemple dans une salle d’audience après un accident, Tesla insiste sur le fait que son système « autoconduite » n’est pas en réalité un système de conduite autonome, mais un système d’assistance à la conduite de niveau 2, similaire à un régulateur de vitesse, où le conducteur reste toujours responsable.

La présentation trompeuse

Sur le panneau, la partie « supervisée » est écrite avec une taille de police plus de deux fois plus petite que celle du message « Expérience Full Self-Driving ». Ce choix de présentation crée une impression trompeuse chez le consommateur.

Fait intéressant, l’annonce semble mettre en avant l’intérieur d’un ancien Model 3, bien que la caractéristique annoncée soit « Full Self-Driving » avec des essais de conduite, ce qui est en accord avec la stratégie de Tesla pour promouvoir son package de conduite autonome à 8 000 dollars (environ 7 500 euros).

Les véritables capacités du système

Malgré son appellation, le système n’est pas vraiment autonome. Il est considéré comme un système d’assistance à la conduite de niveau 2, car le conducteur doit toujours garder le contrôle du véhicule, contrairement aux systèmes de niveaux 3 à 5 qui sont véritablement autonomes.

Tesla a promis que son système deviendra « non supervisé » à l’avenir grâce à une mise à jour logicielle. Cependant, le PDG Elon Musk a déclaré que cela se réaliserait d’ici la fin de chaque année depuis six ans, sans qu’aucune de ces promesses ne se concrétise.

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Les données actuelles sur la conduite

Les données disponibles, bien que Tesla ne publie pas de chiffres, indiquent que la mise à jour la plus avancée de l’autoconduite pleine et supervisée, FSD 13.9, réalise environ 340 miles (environ 548 kilomètres) entre les déconnexions critiques. En comparaison, selon la NHTSA, les conducteurs humains circulent environ 700 000 miles (environ 1 126 000 kilomètres) entre les accidents.

Analyse critique de la stratégie publicitaire de Tesla

L’une des principales critiques de Tesla dans son approche en matière de conduite autonome a toujours été : est-ce que l’entreprise fait suffisamment pour éviter que les gens deviennent trop confiants et abusent de ses systèmes ADAS ? La réponse à cette question semble être un non clair, et ce panneau est une belle illustration de ce problème.

À chaque fois qu’il s’agit de promouvoir la fonctionnalité, le discours tourne autour de la promesse d’une conduite entièrement autonome, tandis que lorsqu’il est temps de prendre des responsabilités, le FSD apparaît comme un simple système d’assistance à la conduite de niveau 2.

Le message mitigé

Cette dichotomie dans la présentation crée une confusion chez le consommateur. Les clients potentiels peuvent être amenés à croire qu’ils achètent un système de conduite autonome complet lorsque, en réalité, ils acquièrent une technologie qui nécessite une supervision constante. Cette manière de faire publicitaire peut non seulement induire en erreur les consommateurs, mais aussi poser des risques à long terme en matière de sécurité routière.

Conclusion provisoire sur les enjeux

Le cas de la publicité de Tesla soulève des questions plus larges concernant l’éthique des pratiques publicitaires dans l’industrie automobile, et en particulier dans le domaine des technologies émergentes. Alors que la route vers l’autonomie complète des véhicules reste semée d’obstacles, la communication claire et honnête doit prévaloir pour garantir la sécurité des conducteurs et des piétons. Les attentes réalistes doivent être établies, et une plus grande transparence serait bénéfique pour tous.

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Mon avis :

Tesla a récemment intensifié sa publicité, bien que ces efforts soulèvent des inquiétudes quant à la clarté de ses messages sur le système « Full Self-Driving » (FSD), considéré comme un niveau 2 d’assistance à la conduite. Les promesses de l’entreprise, notamment une autonomie totale, n’ont pas été tenues, pimentant les critiques sur son approche marketing qui tend à minimiser les risques associés.