Dans un contexte où les ventes de véhicules électriques s’essoufflent, le robot humanoïde Optimus de Tesla, vanté par Elon Musk comme une révolution technologique pouvant générer des trillions d’euros, a connu un échec embarrassant en servant du popcorn lors de l’inauguration d’un nouveau diner à Los Angeles.
Le robot humanoïde Optimus de Tesla : un échec lors de l’inauguration d’un nouveau diner
Le robot humanoïde Optimus, conçu par Tesla, a connu des problèmes sur son premier jour de service au diner récemment inauguré à Los Angeles. Ce robot, que le directeur général Elon Musk décrit comme révolutionnaire, est censé générer des milliards de dollars de revenus pour l’entreprise. Cependant, cet évènement a mis en lumière les limites actuelles de la technologie.
Une présentation ambitieuse, mais décevante
Musk a régulièrement affirmé qu’Optimus pourrait générer "des trillions de dollars" par an pour Tesla, une nécessité pour justifier une valorisation qui s’élève à 1 000 milliards de dollars, surtout dans un contexte où les ventes de véhicules électriques s’essoufflent. La société fait face à la pression de diversifier ses sources de revenus, alors que l’essor des voitures autonomes semble loin d’être rentable.
Des annonces et des départs
Récemment, Milan Kovac, le responsable du programme Optimus, a quitté l’entreprise seulement quelques mois après sa promotion au poste de vice-président. La production du robot a été interrompue pour des mises à jour essentielles, alors que le robot est apparemment capable de déplacer des batteries à un rythme inférieur à celui des travailleurs humains. Malgré les affirmations de Tesla concernant le travail utile de Optimus dans ses usines, peu de personnes semblent croire à ce récit.
Les démonstrations passées, où Tesla était moins transparent sur le fait que les robots étaient téléopérés par des humains, ont semé le doute. Au diner, Optimus a dû servir du popcorn, mais ce qui devait être une démonstration impressionnante s’est rapidement transformé en une déconvenue.
Problèmes de connexion et immobilité
Lors de l’événement, il a été rapporté que le robot s’est figé et a cessé de fonctionner. Des témoins ont été informés que Optimus avait perdu sa connexion. Un tweet partagé sur les réseaux sociaux a fait état de ce problème, précisant que le robot ne pouvait pas servir de popcorn à cause d’une surcharge du réseau Wi-Fi.
Une démonstration peu convaincante
La réalité est que Tesla n’a pu faire fonctionner Optimus que pendant une courte période avant que cela ne lui soit fatal, même avec l’utilisation de téléopération humaine. Musk a cependant affirmé que Tesla prévoit de produire 100 000 unités l’année prochaine pour les mettre sur le marché. Ce projet semble incohérent, surtout en comparaison avec le service de robotaxi à Austin, qui nécessite également une supervision humaine constante et une téléopération.
Comparaison avec d’autres initiatives
Il est à noter que, bien que Tesla puisse réussir à évoluer plus rapidement avec Optimus qu’avec le service de robotaxi, les deux initiatives progressent à un rythme bien plus lent que ce que croient actuellement les actionnaires de Tesla. La concurrence dans le domaine des robots humanoïdes est déjà bien avancée, laissant Tesla dans une position délicate.
Réflexion sur l’avenir
Alors que Optimus est censé représenter l’avenir de la technologie, les événements récents soulignent les défis auxquels Tesla est confrontée. Le potentiel de ce robot humanoïde et sa capacité à servir de nouvelles fonctions, comme le service au diner, suscitent un mélange d’optimisme et de scepticisme. Les défis techniques rencontrés durant l’événement inaugurale ont mis en évidence le chemin encore long à parcourir pour que cette technologie atteigne sa pleine maturité.
L’avenir de Optimus et de Tesla dans le secteur des robots humanoïdes reste à voir.
Mon avis :
L’échec du robot Optimus de Tesla à servir des popcorns lors du lancement d’un diner soulève des questions sur la viabilité de son programme. Bien que Musk promette des revenus colossaux, la réalité montre un robot dépassé par des tâches simples, renforçant les doutes sur la capacité de l’entreprise à se maintenir dans un secteur émergent, tout en illustrant une gestion interne précaire.