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Tesla : un hacker révèle des suggestions FSD salvatrices dans la mise à jour 2025.32.3

Tesla soutient à nouveau les constructeurs automobiles canadiens, face à des objectifs de vente d’engins sans émissions difficilement atteints. En vertu des nouvelles réglementations, 20 % des ventes de voitures neuves en 2026 devront être électriques, montant à 100 % d’ici 2030. Tesla, leader en crédits réglementaires, en profite considérablement.

Le soutien de Tesla aux fabricants canadiens

Tesla vient une fois de plus en aide aux fabricants canadiens, alors que certaines entreprises au Canada ne parviennent pas à atteindre les objectifs de vente minimum requis pour les véhicules sans émissions. Cette situation souligne les défis auxquels sont confrontés les fabricants de voitures au pays, qui doivent désormais s’adapter aux normes environnementales de plus en plus strictes.

Mandats des véhicules électriques dans le monde

De nombreux pays et régions à travers le monde ont mis en place des mandats qui exigent que les entreprises automobiles vendent un certain pourcentage de véhicules électriques chaque année. L’objectif est de populariser le transport durable et de réduire l’impact environnemental des voitures fonctionnant à l’essence. Au Canada, par exemple, 20 % des ventes de nouvelles voitures pour l’année modèle 2026 doivent être constitués de moteurs sans émissions. Cette proportion augmentera pour atteindre 100 % d’ici 2030, sous peine de lourdes amendes — 20 000 $ par véhicule, soit environ 18 700 € selon le taux de change actuel.

Évitement des amendes par l’achat de crédits

Les entreprises peuvent éviter ces amendes en achetant des crédits auprès d’autres sociétés ayant un surplus de ventes de véhicules sans émissions. Dans ce contexte, Tesla se trouve dans une position unique car elle est la seule entreprise à disposer d’un surplus de crédits. Ainsi, elle viendra en aide à de nombreux autres constructeurs automobiles qui peinent à atteindre leurs objectifs d’émissions.

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Brian Kingston, PDG de l’Association des fabricants de véhicules du Canada, a déclaré :

“Le seul fabricant qui disposerait d’un surplus de crédits est Tesla, car elle ne vend que des véhicules électriques. Un fabricant doit conclure un accord avec eux pour acheter des crédits afin de l’aider à respecter le mandat.”

Cette stratégie permet à Tesla de générer des revenus conséquents : l’entreprise a réalisé plus d’un milliard de dollars en crédits réglementaires cette année, revenus tirés de la vente de ces crédits à des fabricants moins performants. Kingston estime que Tesla pourrait envisager environ 3 milliards de dollars, soit environ 2,8 milliards d’euros, en achats de crédits pour se conformer aux normes mondiales.

Les défis des fabricants canadiens

Les fabricants de voitures canadiennes ne manquent pas d’efforts, mais leur lente progression sur le marché des véhicules électriques constitue un problème plus profond. C’est dans l’exécution que ces entreprises rencontrent des difficultés, et Tesla en profite.

Kingston ne pense pas que les mandats soient nécessairement constructifs :

“Nous avons constaté plus de 40 milliards de dollars d’investissements nouveaux au Canada depuis 2020, et tous les signes indiquaient que l’industrie automobile prospérait. Maintenant, le gouvernement fédéral a mis en place des réglementations qui punissent spécifiquement les entreprises ayant une empreinte ici, les obligeant à acheter des crédits auprès d’une entreprise ayant une empreinte (canadienne) minimale et un effectif presque inexistant.”

Cette remarque mérite d’être examinée, mais il est difficile de blâmer Tesla pour les difficultés rencontrées par d’autres fabricants lors du lancement de motorisations électriques attrayantes et technologiquement avancées.

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L’avance technologique de Tesla

Tesla a su se positionner comme l’entreprise la plus avancée sur le plan technologique en matière de véhicules électriques. Elle propose non seulement le meilleur produit, mais a également établi l’infrastructure de recharge la plus étendue au monde. Cela la place au-dessus de nombreux concurrents, même si ces derniers développent également de bons produits.

Selon mon expérience personnelle, les Tesla se révèlent plus conviviales, intuitives et pratiques comparées à d’autres véhicules électriques.

Ainsi, face aux défis économiques et environnementaux, Tesla continue de jouer un rôle central dans le paysage automobile canadien, favorisant l’essor des véhicules électriques, tout en se renforçant elle-même par sa stratégie commerciale et technologique.

Mon avis :

Tesla, en vendant des crédits d’émission aux constructeurs canadiens, met en lumière à la fois son avance technologique dans le secteur des véhicules électriques (VE) et les défis que rencontrent les autres fabricants pour s’adapter aux nouvelles réglementations. Bien que la stratégie aide ceux en difficulté, elle soulève des questions sur l’équité du marché et la durabilité de telles pratiques à long terme.