DJI atteint de nouveaux sommets avec un exploit cinématographique époustouflant. Grâce au Mavic 4 Pro, la célèbre entreprise a capturé une ascension aérienne ininterrompue du sommet de l’Everest, atteignant 8 800 mètres. Découvrez comment cette prouesse redéfinit la technologie des drones en environnements extrêmes.
DJI Capture l’Ascension d’Everest en Un Seul Prise
DJI a réalisé une prouesse technique en dévoilant une vidéo époustouflante de l’ascension aérienne de l’Everest, capturée en une seule prise par le Mavic 4 Pro. Ce vol commence depuis le North Col Glacier, à 6 500 mètres, et atteint 8 800 mètres près du sommet, redéfinissant les capacités des drones dans des environnements extrêmes.
L’Œuvre Cinématographique d’un Rêve
Le photographe et pilote de drone Ma Chunlin, derrière cette réalisation, décrit son projet comme "le plus exigeant qu’il ait réalisé dans l’Himalaya à ce jour". Lors de la courte fenêtre d’escalade de l’Everest, il a marché de Base Camp au Devil’s Camp à 6 500 m. Durant les nuits glaciales à -25°C, il devait également suivre trois éléments critiques : un temps parfait (sans vent et clair), la position des grimpeurs en temps réel, et le moment du lever du soleil — calculé à la minute près.
Le timing était essentiel, Ma souligne que "le tournage devait démarrer précisément à l’heure prévue tout en suivant strictement les trajectoires de grimpe". Une erreur aurait entraîné un an de perdu.
Son précédent film, Forward, Everest!, avait capturé l’ascension côté chinois en segments. Pour ce véritable plan continu, il a rencontré de nombreux échecs au cours de plusieurs expéditions. "Après des années de persévérance, la déesse de l’Everest m’a finalement accordé sa bénédiction".
Ingénierie d’un Drone pour Survivre à l’Everest
La capacité du Mavic 4 Pro à effectuer un tel vol est tout simplement incroyable. À des altitudes au-dessus de 8 000 mètres, l’oxygène est rare, les vents sont violents, et les températures chutent à -30°F. Pour que le drone puisse prendre son envol, DJI a probablement désactivé ses limitations d’altitude d’origine et ajusté la vitesse des hélices pour générer suffisamment de portance dans l’air raréfié.
La consommation de batterie et le risque de gel des hélices sont des menaces sérieuses dans de telles conditions, nécessitant une planification méticuleuse avant le vol. Le Mavic 4 Pro a réussi à surmonter ces défis, parcourant l’ensemble de la route sans aucune interruption de séquences — un exploit que peu de drones, voire aucun, n’ont jamais réalisé.
Malheureusement pour les pilotes de drones aux États-Unis, le Mavic 4 Pro n’est pas disponible sur le marché américain. Le dernier drone de DJI, considéré comme le plus avancé pour les consommateurs, est absent du marché en raison des préoccupations croissantes des législateurs et des difficultés d’importation.
Le Mavic 4 Pro propose d’importantes améliorations en matière de technologie d’appareil photo, d’évitement des obstacles et de performance dans des conditions extrêmes — des caractéristiques qui ne peuvent être que admirées de loin par les pilotes américains.
Les Opérations d’Everest de DJI Au-delà de la Cinématographie Aérienne
Bien que la vidéo de Ma mette en avant le talent narratif de DJI, les efforts de l’entreprise sur l’Everest vont au-delà de la simple esthétique. DJI s’engage aussi aux côtés des grimpeurs et des conservationnistes pour résoudre des problèmes concrets sur la plus haute montagne du monde.
L’été dernier, le drone FlyCart 30 de DJI a été le premier à livrer des fournitures depuis le Base Camp jusqu’au Camp 1 à 5 300 mètres. Quelques mois plus tard, le drone est revenu, cette fois pour transporter plus de 500 kilogrammes de déchets dans le cadre de la campagne Clean Himalaya du Népal.
Ces missions démontrent le potentiel des drones cargo dans des environnements extrêmes — transportant de l’oxygène, de la nourriture et même des déchets là où les hélicoptères ne peuvent pas opérer en toute sécurité.
Que ce soit pour un vol impressionnant à 8 800 mètres ou pour ramasser des déchets sur des pentes dangereuses, DJI prouve que ses drones ne sont pas seulement des jouets cinématographiques, mais de véritables outils conçus pour fonctionner dans les conditions les plus difficiles sur Terre.
Mon avis :
Le vol continu du Mavic 4 Pro au sommet de l’Everest illustre les avancées technologiques de DJI, offrant des prises de vue inédites en conditions extrêmes. Toutefois, son absence sur le marché américain limite son utilisation. Parallèlement, DJI montre l’utilité pratique de ses drones pour le transport en haute montagne, malgré les défis posés par l’environnement hostile.
Les questions fréquentes
Qu’est-ce que le Mavic 4 Pro a réalisé au sommet de l’Everest ?
Le Mavic 4 Pro a capturé une montée aérienne ininterrompue du sommet de l’Everest, commençant à 6 500 mètres et atteignant 8 800 mètres près du sommet. Cette vidéo révolutionne les capacités des drones dans des environnements extrêmes.
Comment le photographe Ma Chunlin a-t-il planifié ce projet ?
Ma Chunlin a fait face à des défis considérables lors de la planification de ce tournage, notamment survivre à des nuits glaciales à -25°C. Il a dû synchroniser la météo, les positions des alpinistes en temps réel et le lever du soleil, exigeant une précision minutieuse.
Quelles modifications ont été apportées au Mavic 4 Pro pour voler à des altitudes élevées ?
Pour permettre au Mavic 4 Pro de voler à plus de 8 000 mètres, DJI a probablement désactivé ses limitations d’altitude d’usine et ajusté la vitesse des hélices pour générer suffisamment de portance dans l’air raréfié tandis que les risques de drainage de batterie et de givrage des hélices nécessitaient une planification rigoureuse.
Comment DJI utilise-t-il ses drones pour des missions au-delà du cinéma ?
DJI a démontré l’efficacité de ses drones dans des missions pratiques à Everest, comme la livraison de fournitures et le transport de déchets. En utilisant le drone FlyCart 30, DJI a transporté des fournitures à 5 300 mètres et a récupéré plus de 500 kilos de déchets, prouvant ainsi que les drones sont des outils puissants pour résoudre des problèmes réels.