Découvrez le DIY Diwheel, une innovation révolutionnaire alliant une puissance de 60 kW d’une moto et une direction par réservoir. Conçu pour défier les conventions de la mobilité, ce véhicule intrigant soulève une question cruciale : parviendra-t-il à conquérir les routes? Plongez dans cette exploration fascinante!
DIY Diwheel : Un Projet Audacieux de Sam Barker
Sam Barker a commencé son aventure avec un monowheel, mais ce fut un véritable échec. Construit dans sa cuisine il y a quatre ans, ce premier essai manquait de stabilité, avec des boulons dépassant de tous les côtés, et il est tombé plusieurs fois. Alors que beaucoup auraient probablement abandonné après une telle expérience, Barker a décidé d’aller encore plus loin en réalisant quelque chose de plus ambitieux : un diwheel propulsé par un moteur électrique de **60 kilowatts**.
Qu’est-ce qu’un Diwheel ?
Pour ceux qui ne le savent pas, un diwheel, parfois appelé dicycle, se compose de deux grandes roues avec le conducteur assis dans un cadre les reliant. Contrairement à un monowheel, qui nécessite un équilibre constant et des forces gyroscopiques pour rester debout, un diwheel est naturellement stable. Les roues extérieures tournent autour d’un cadre intérieur fixe grâce à des roulements à billes, et la direction se fait comme un tank : en contrôlant la puissance à chaque roue.
Un Design Surchargé
La manière dont Barker a abordé cette reconstruction frôle le surdimensionnement industriel. Les tubes en acier pour les roues mesurent **5 mm** d’épaisseur et **100 mm** de large, provenant d’un métallurgiste à Sheffield qui a rapporté des difficultés extraordinaires à les couper et les façonner. Chaque roue terminée pèse 60 kilogrammes, ce qui est plus lourd que la plupart des vélos électriques complets. Barker admet franchement avoir surdimensionné la construction : « Ai-je exagéré ? Oui. Suis-je inquiet qu’elle s’emballe sous l’inertie ? Oui. Va-t-elle se plier ? Absolument pas. » Cette forme d’auto-analyse est rafraîchissante et met en lumière les défis de la fabrication amateur.
La Construction des Roues
La construction des roues s’est révélée être un véritable cauchemar. L’atelier de Sheffield n’avait pas réussi à courber l’acier en cercles complets sans qu’ils ne se retrouvent aplatis. Barker a donc dû couper chaque roue en deux, tenter de les réaligner, et les souder ensemble. Les résultats n’ont pas toujours été au rendez-vous. Les écarts ont nécessité des solutions de serrage créatives et des techniques qu’il appelle « Bodge ». Il a utilisé des gabarits imprimés en 3D pour construire le premier cadre intérieur, seulement pour se rendre compte que des erreurs de mesure katastrophiques nécessitaient une reconstruction complète. Le second cadre, bien qu’il ait suivi les dimensions corrigées, a fini par être de taille différente. Manipuler des roues de 60 kg seul a failli lui coûter cher lors d’une légère inclinaison.
Le Système de Roues
Dans son monowheel original, Barker avait utilisé des rouleaux imprimés en 3D en PLA qui ont duré environ dix minutes avant de se désintégrer. Le nouveau projet utilise des rouleaux imprimés en nylon SLS, conçus dans Fusion 360 et fabriqués par le biais d’un service en ligne avec un délai de 48 heures. Chaque rouleau abrite quatre roulements (deux au centre et un à chaque extrémité) pour une meilleure répartition des charges. Le système de suspension a été principalement conçu pour compenser les erreurs de construction, un honnête justifiable dans le monde de l’ingénierie.
La Montée en Puissance
Actuellement, le diwheel roule de manière acceptable, même si cela semble presque une faible louange compte tenu du chaos de fabrication antérieur. Le siège baquet de course, déniché sur Facebook Marketplace, n’est pas encore monté, car Barker souhaite d’abord finaliser le placement de la batterie et du moteur. Avec 60 kW à disposition, la répartition du poids est cruciale. Un tel chiffre de puissance place cette construction dans la même catégorie que de nombreux motocyclettes, soulevant des questions évidentes sur la dynamique de conduite lorsque toute cette masse rotative atteindra une certaine vitesse.
La stabilité naturelle à faible allure est une chose. Mais la stabilité à **50 kilomètres par heure** avec des centaines de kilos d’acier en rotation est une tout autre histoire. L’avantage réel par rapport à son monowheel raté réside dans la physique : les diwheels ne comptent pas sur les forces gyroscopiques pour rester debout. Cela signifie qu’ils sont stables, même à l’arrêt. L’ajout d’une propulsion électrique avec un contrôle indépendant pour chaque roue permet une direction de type tank sans cette angoisse permanente de basculer.
Les Prochaines Étapes
Le vrai test se présentera dans une seconde partie, lorsque Barker essaiera finalement de monter sur cette machine. D’ici là, nous avons un aperçu de chaque erreur de mesure, de chaque soudure mal alignée, et de chaque moment où le poids lourd pouvait écraser son créateur. Cette transparence rend cette construction passionnante à suivre… et peut-être même à imiter pour les audacieux.
Ressources Utiles
Pour en savoir plus sur la construction de tels véhicules innovants et sur le mouvement maker, vous pouvez consulter le site [Instructables](https://www.instructables.com).
FAQ 1
Quelle est l’objectif principal du projet de diwheel de Sam Barker ?
Sam Barker veut construire un diwheel alimenté par un moteur électrique de 60 kilowatts, après avoir expérimenté un monowheel qui a échoué.
FAQ 2
Qu’est-ce qu’un diwheel ?
Un diwheel consiste en deux grandes roues, avec le pilote assis dans un cadre entre elles, offrant une stabilité naturelle contrairement à un monowheel.
FAQ 3
Quels matériaux a utilisés Barker pour construire les anneaux du diwheel ?
Barker a utilisé des tubes en acier de 5 mm d’épaisseur et 100 mm de largeur, ayant dû surmonter des défis majeurs pour les couper et les rouler.
FAQ 4
Quels défis Barker a-t-il rencontrés lors de la fabrication de son diwheel ?
Il a fait face à des erreurs de mesure catastrophiques, à des soudures mal alignées et à des difficultés pour manipuler des anneaux pesant 60 kilogrammes chacun.