BREAKING

Automobile

Lion Electric, le plus grand fabricant de véhicules électriques de son secteur, a annoncé en décembre 2024 son entrée en protection des créanciers au Canada et en faillite selon le chapitre 15 aux États-Unis, après avoir fait défaut sur sa dette. (en.wikipedia.org)

Cette situation a entraîné des retards dans la livraison de bus scolaires électriques aux districts scolaires américains, laissant certaines écoles avec des bus défectueux ou non sécuritaires. Par exemple, le district scolaire de Shawnee, en Oklahoma, a investi près de 1,5 million de dollars (environ 1,4 million d’euros) pour quatre bus électriques, en s’attendant à un remboursement du programme de l’Environmental Protection Agency (EPA). Cependant, avec les retards et l’incertitude quant au remboursement, le district craint de ne jamais être remboursé. (apnews.com)

Cette situation souligne les défis auxquels sont confrontés les districts scolaires américains dans leur transition vers des bus scolaires plus écologiques et sûrs, en raison de problèmes de production et de financement.

Canada est sur le point de révolutionner le secteur des transports avec le constructeur de bus électriques Lion Electric, bien qu’il fasse face à des défis majeurs. Les districts scolaires américains crient à l’aide face à des véhicules défectueux, tandis que des investisseurs canadiens comme Vincent Chiara semblent ignorer leurs promesses de soutien.

Les Problèmes des Autobus Scolaires Électriques Lion Electric aux États-Unis

Lion Electric, un fabricant canadien d’autobus scolaires, fait face à une crise majeure aux États-Unis, avec plusieurs districts scolaires utilisant des fonds de l’EPA pour acquérir des autobus défectueux et dangereux. De nombreux districts se retrouvent désormais avec des véhicules hors service ou inadaptés à la circulation.

Des Bus À L’Arrêt

Coleen Souza, directrice de transport par intérim des écoles publiques de Winthrop, a déclaré que "les quatre autobus Lion que nous possédons sont actuellement stationnés et non utilisés". Deux d’entre eux nécessitent des réparations que le district n’est pas prêt à financer, car "les autobus ne fonctionnent pas plus d’un mois avant de nécessiter d’autres réparations".

Le récit est similaire dans d’autres districts scolaires américains qui ont déployé des autobus Lion Electric ces dernières années. Les problèmes ne sont pas isolés à un seul composant. Par exemple, un district a rapporté que les chargeurs embarqués ont échoué presque immédiatement après avoir été branchés sur un chargeur de niveau 2. Un autre a signalé des problèmes de portes de secours, d’assistance à la direction, de perte de puissance et de freinage.

Vous aimerez aussi :  La réplique de la Lamborghini Countach LP400 arbore des portes en ciseaux et un rétroviseur à périscope.

Des Choix de Conception Incompréhensibles

Les révélations concernant les problèmes de sécurité et de conduite, couplées à une dette non résolue de 250 millions de dollars, sont inquiétantes, mais ce sont les choix de conception discutables qui sont le plus choquants. Un surintendant d’école du Midwest a expliqué que "Lion a construit un chauffage auxiliaire à diesel pour chauffer le bus", ce qui "défait en quelque sorte le but d’avoir un bus 100 % zéro émission".

L’utilisation d’un chauffage à diesel pour réchauffer un autobus électrique soulève de sérieuses questions sur l’efficacité de l’électrification. Malgré l’annonce d’un nouveau rabais pour les autobus scolaires électriques et des injections de fonds par des investisseurs comme Vincent Chiara, président du puissant groupe immobilier québécois Groupe MACH, ainsi que Pierre Wilkie, directeur de Lion, aucune assistance ne semble envisagée pour résoudre les problèmes.

La Situation Se Dégénère

Les premières spéculations suggéraient que les nouveaux investisseurs profiteraient de l’offre du gouvernement canadien pour subventionner la production de nouveaux autobus électriques et honorer les réclamations de garantie. Cependant, il semble que les seuls véhicules que les nouveaux investisseurs souhaitent relancer soient les opérations de fabrication de semi-remorques électriques de classe 8 à Saint-Jérôme, au Québec.

Les districts scolaires qui ont investi des millions d’euros d’argent public dans l’espoir que les autobus Lion contribueraient à décarboner leur flotte et à réduire l’exposition des élèves aux émissions diesel nuisibles retournent souvent aux autobus diesel. De plus, beaucoup tentent de récupérer leurs dépôts pour pouvoir acquérir des alternatives plus fiables.

Un Avenir Incertain

Espérons que les districts scolaires encore indécis sur l’électrification prennent conscience qu’il existe des fabricants d’autobus scolaires électriques bien établis, capables de tenir leurs promesses. Les acteurs du marché, bien conçus et financièrement solides, pourraient offrir les solutions dont ils ont besoin pour un avenir plus durable.

Vous aimerez aussi :  Hyundai : l'augmentation des prix des véhicules approche, préparez-vous à faire face à des coûts plus élevés.

Sources : Chicago Tribune, Clean Trucking

Mon avis :

Lion Electric, après des investissements prometteurs, fait face à de graves problèmes de fiabilité et de sécurité dans ses bus scolaires, notamment des pannes fréquentes et des défauts de conception. Malgré une injection de capitaux canadiens, les promesses de réparations restent floues, laissant de nombreuses écoles, ayant engagé des millions d’euros, retournées à des modèles diesel.