La crise des douanes affectant DJI, leader mondial des drones, a débuté en octobre 2024. Les envois sont retenus par US Customs en vertu de l’
L’Impasse Douanière de DJI aux États-Unis
Depuis octobre 2024, DJI, le leader mondial des drones de consommation, fait face à un obstacle majeur : les douanes et la protection des frontières des États-Unis (CBP) retiennent les expéditions dans les ports, invoquant la Loi sur la prévention du travail forcé des Ouïghours (UFLPA).
Cette loi permet au CBP de présumer que les biens “entièrement ou partiellement” originaires de la région du Xinjiang en Chine impliquent du travail forcé, empêchant leur entrée dans le pays à moins qu’il soit prouvé le contraire. DJI conteste fermement tout lien avec le travail forcé, insistant sur le fait que sa production se situe à Shenzhen ou en Malaisie — et jamais au Xinjiang — tout en soulignant son absence de la liste des entités UFLPA.
Impact sur la Disponibilité des Produits
L’impact sur la disponibilité est frappant : la boutique en ligne de DJI aux États-Unis affiche tous les modèles comme “épuisés”, et des détaillants comme Best Buy, Amazon, B&H Photo, et Adorama rapportent des stocks extrêmement faibles. Plusieurs modèles sont touchés, notamment le Mini 4 Pro, l’Air 3S, ainsi que les modèles cinématographiques tels que le Mavic 3 et l’Inspire 3. À tel point que le nouveau modèle phare, le Mavic 4 Pro, n’a même jamais été lancé officiellement en Amérique à cause de l’incertitude douanière.
Sans connaître le prix exact du DJI Mavic 4 Pro en dollars américains, il est difficile de fournir une conversion précise en euros. Cependant, en utilisant un taux de change actuel où 1 USD équivaut à 0,9213 EUR (wise.com), vous pouvez estimer le prix en euros en multipliant le prix en dollars par 0,9213.
Par exemple, si le DJI Mavic 4 Pro coûte 1 000 USD, le prix en euros serait d'environ 921,30 EUR.
Pour obtenir le prix exact en euros, il est recommandé de consulter le site officiel de DJI ou un revendeur autorisé pour connaître le prix en dollars, puis d'appliquer le taux de change actuel.
Des pilotes de drones confirment que le problème s’étend des bureaux de douane du Kentucky à une application inconsistent à travers les ports. Tandis que de plus petites expéditions parviennent parfois à passer, des envois plus importants sont régulièrement retenus.
Une Crise Douanière pour DJI : Malentendu, Pas Interdiction
DJI précise qu’il ne s’agit pas d’une interdiction, mais d’un “malentendu lié aux douanes.” Le CBP, en appliquant l’UFLPA, interprète même une origine chinoise partielle comme un motif justifiant la rétention des marchandises. DJI a mobilisé une documentation — audits de la chaîne d’approvisionnement, certification ISO 45001, et cadres de responsabilité sociétale en accord avec les standards de l’ONU et de l’OCDE — pour prouver la provenance de ses produits. Notamment, DJI n’est pas sur la liste des entités UFLPA.
Il est rapporté que ce problème touche principalement des drones, bien que des batteries et des composants électroniques soient parfois retenus également. Des analyses mettent en lumière des facteurs géopolitiques plus larges — droits de douane, contrôles à l’exportation et préoccupations liées à la sécurité — bien que DJI insiste sur le fait que le cœur du problème est lié aux droits de l’homme, et non à des questions de sécurité.
Tensions Législatives
Les tensions législatives exacerbent le problème. Le Congrès examine l’utilisation des drones chinois dans le cadre de la loi sur la lutte contre les drones du PCC (Countering CCP Drones Act) ; pendant ce temps, le projet de loi d’autorisation de défense nationale pour l’exercice fiscal 2025 impose un audit de sécurité fédérale concernant DJI — ainsi qu’une interdiction par la FCC liée à la “Liste Couverte” — d’ici le 23 décembre 2025. Le Département du Commerce évalue également de plus larges restrictions sur les drones et composants chinois.
Malgré un examen intense, aucune interdiction nationale n’est en vigueur. Les drones DJI restent légaux à posséder et à piloter aux États-Unis. Cependant, il est devenu considérablement plus difficile de les acheter.
Une déclaration d’octobre 2024 de DJI qualifie cette congestion de “malentendu” sous l’UFLPA, assurant aux clients que les expéditions sont légales et n’ont besoin d’aucun lien législatif. La mise à jour de juillet 2025 réitère le problème et appelle les clients américains à petitionner le CBP via la Drone Advocacy Alliance, afin de “faire pression pour la libération des expéditions conformes”.
DJI est conscient des défis rencontrés par nos clients pour obtenir certains de nos produits et services sur le marché américain. Nous restons fermement engagés envers nos clients américains et explorons activement toutes les voies d’engagement avec le gouvernement américain pour démontrer notre conformité à la Loi sur la prévention du travail forcé des Ouïghours (UFLPA). Les preuves disponibles soutiennent clairement la conformité de DJI, et nous pensons que — si jugée sur ses mérites — cette question devrait être résolue rapidement.
Pour l’instant, DJI reste bloqué à la frontière. Les pilotes et professionnels de drones américains se retrouvent dans une impasse : les drones existants volent librement, mais les nouveaux modèles — y compris les modèles phares — sont immobilisés à l’extérieur. DJI assure que transparence et documentation finiront par aboutir. Néanmoins, à moins que les politiques ne commencent à rattraper les preuves, l’espace aérien américain risque de rester étonnamment à l’arrêt.
Mon avis :
Depuis octobre 2024, DJI rencontre de graves difficultés avec la douane américaine, affectant la disponibilité de ses drones en raison de l’application de la loi UFLPA sur le travail forcé. Bien que la société conteste ces accusations, la situation met en péril son approvisionnement et nuit à ses clients, avec des modèles emblématiques comme le Mavic 4 Pro inaccessibles.
Les questions fréquentes
Qu’est-ce qui cause la crise des douanes pour DJI aux États-Unis ?
Depuis octobre 2024, la crise des douanes pour DJI est due à la rétention des expéditions par les douanes américaines, qui invoquent la loi sur la prévention du travail forcé des Ouïghours. Cette loi permet aux douanes de présumer que les produits provenant de la région du Xinjiang en Chine impliquent du travail forcé, les empêchant d’entrer à moins que ce ne soit prouvé autrement.
DJI est-il en train d’être interdit aux États-Unis ?
Non, DJI clarifie qu’il ne s’agit pas d’une interdiction, mais d’un malentendu lié aux douanes. Bien que les douanes appliquent des règles strictes, DJI n’est pas sur la liste des entités de la loi UFLPA et insiste sur la conformité de ses produits. Les drones restent légaux à posséder et à piloter, mais il est devenu beaucoup plus difficile de les acheter.
Quels modèles de drones DJI sont touchés par cette situation ?
Cette situation affecte une gamme de modèles, y compris le Mini 4 Pro, l’Air 3S, le Mavic 3 et l’inspire 3. Il est important de noter que le nouveau modèle phare, le Mavic 4 Pro, n’a même pas été officiellement lancé aux États-Unis en raison de l’incertitude douanière.
Que fait DJI pour résoudre ce problème avec les douanes américaines ?
DJI mobilise une documentation comme des audits de la chaîne d’approvisionnement et des certifications pour prouver la provenance de ses produits. L’entreprise encourage également ses clients à faire campagne auprès des douanes américaines pour obtenir la libération des envois conformes. DJI reste engagé envers ses clients américains et explore toutes les voies d’engagement avec le gouvernement américain.