Philippe Biaut
Que faire face à un requin ? La question peut paraître saugrenue tant les probabilités de se retrouver nez à nez avec le grand squale des mers sont minces, mais vous n’êtes pas à l’abri d’une mauvaise rencontre. Requin perdu, requin vicieux ou tout simplement requin taquin, dans tous les cas, il est préférable de savoir comment réagir. Alors après avoir esquissé un petit guide de survie face à nos amis les ours, ce sont des requins que nous allons parler aujourd’hui !
Sommaire
Restez calme
Bah oui, c’est un requin. Tout le monde a déjà vu Les Dents de la Mer et il n’y a pas de quoi en faire tout un plat. Certes, on n’en croise pas tous les jours, mais de là à se mettre dans tout ses états…
Ne jamais agiter les bras frénétiquement
Sachez-le, le requin est d’une nature placide et n’apprécie guère les agitateurs et autres trouble-fête. Alors il serait TRES inopportun, pour ne pas dire particulièrement mal vu, de gesticuler dans tous les sens. Il pourrait s’énerver et, soyez-en sûr, vous n’avez aucune envie de le voir s’énerver…
Ne pas essayer de le prendre à la nage
Encore une fois, faites jouer votre bon sens. Certes c’est un requin et son attitude peut ne pas être engageante, mais il serait vain de vouloir le semer pour autant (rendez vous à l’évidence : vous nagerez moins vite que lui). D’autant plus que tous ces bras et ces jambes qui s’agitent là, juste devant lui, ne peuvent que le troubler et instiller le doute dans son esprit : « Serait-ce une proie ? Est-elle blessée ? » (Et oui, le requin n’est pas bien futé…).
On rentre tranquillement chez soi
Bon, vous êtes resté calme, vous n’avez pas paniqué et vous n’avez pas joué à la course avec le squale, mais votre nouvel ami n’a pas l’air décidé à prendre congé pour autant. Prenez les devants, peut-être aura-t-il envie (du moins espérons-le) de vous imiter. Alors éloignez-vous tranquillement tout en évitant les gestes brusques.
On ne tourne pas le dos à un requin. Jamais.
Non, on ne lui tourne pas le dos, il pourrait se méprendre et considérer ça comme un aveu de faiblesse. Alors on s’éloigne, certes, mais tout en continuant en lui faire face (l’exercice est technique, certes, mais, croyez-nous, le jeu en vaut largement la chandelle).
Envisager la confrontation uniquement en dernier recours
Si, par malchance, malgré toutes vos précautions, le requin, non seulement ne part pas mais vous fait bien comprendre ses intentions à votre égard, il ne vous restera plus qu’une solution : la bagarre. Eh oui, quand faut y’aller faut y’aller. Et comme tout boxeur avant un combat, il est préférable de bien connaître son adversaire…
Certes, un requin c’est fort, mais tout requin à ses limites
Les siennes, en l’occurrence, sont les yeux, le nez et les branchies. Alors allez y sans ménagement, tapez comme un sourd avec tout ce qui vous tombe sous la main : palme, rame, tuba, etc., le temps n’est désormais plus aux scrupules. Il fait le malin comme ça, mais en réalité il est très peureux et déteste avoir mal.
Et voilà ! Maintenant, durant vos vacances, vous êtes parés pour affronter la mer et ses dangers. Mais espérons que vous n’aurez jamais à mettre en pratique tous ces judicieux conseils…
