L’Olympique de Marseille, l’un des clubs les plus emblématiques de France, a traversé de nombreuses épreuves tout en restant un géant du football. Son histoire est marquée par des périodes de gloire, mais aussi des moments sans trophées. Pourtant, l’OM a toujours su maintenir sa place parmi les grandes équipes du football mondial.
Depuis sa fondation, l’OM a connu des succès mémorables, comme sa victoire en Ligue des champions en 1993, mais aussi des périodes difficiles, telles que la relégation dans les années 1990. Malgré tout, le club a toujours rebondi, avec des changements de direction et des joueurs emblématiques, pour continuer à briller sur la scène nationale et européenne.
La création de l’Olympique de Marseille a longtemps été entourée de confusion. Contrairement à la croyance populaire qui situe sa fondation le 31 août 1899 par René Dufaure de Montmirail, le club est en réalité né le 14 août 1897 sous le nom de Football Club de Marseille. Ce n’est qu’en 1900, en référence aux Jeux Olympiques modernes, que le club adopte officiellement le nom d’Olympique de Marseille.
Les Premiers Pas du Club
Le premier match de football de l’OM a lieu le 7 novembre 1897, se soldant par une lourde défaite de 3-15 contre l’US Phocéenne. Le 12 décembre 1899, un changement de nom et de couleurs est approuvé, bien que cela fasse l’objet de critiques dans la presse. Sous son nouveau nom, l’OM joue son premier match le 21 janvier 1900 et remporte rapidement son premier titre de champion du Littoral.
Ce n’est qu’en 2011, grâce aux recherches de Gilles Castagno, que les véritables origines du club sont confirmées. Le club est en fait fondé par les membres du Junior Club, créé vers 1894. Dès ses débuts, le FC Marseille adopte la devise « Droit au but » et arbore un maillot noir avec une étoile mauve.
La Vitrine du Rugby et les Premières Distinctions
Au départ, l’équipe de rugby de l’OM constitue la principale vitrine du club, avec des figures comme Harry Baur et Fernand Bouisson. Reconnu par l’USFSA en 1894, le club se distingue rapidement dans le football marseillais, surpassant le Sporting Club de Marseille et l’Union Sportive Phocéenne, évoluant alors au stade de l’Huveaune.
En 1903, après avoir remporté quatre titres de champion du Littoral, l’OM participe au Championnat de France USFSA, mais est éliminé dès le tour préliminaire. De 1903 à 1908, l’OM domine la scène régionale avec six titres consécutifs, avant de se faire détrôner par le Stade Helvétique de Marseille.
L’Entre-deux-Guerres : Des Trophées et une Notoriété Croissante
La Première Guerre mondiale interrompt les compétitions, mais en 1917, la Coupe de France est lancée, où l’OM se distingue dès le premier match en battant l’Herculis de Monaco 7-0. Après la guerre, l’OM atteint la finale du dernier Championnat de France USFSA en 1919, s’inclinant face au Havre AC (4-1), marquant ainsi sa première grande performance nationale.
Dans les années 1920, l’OM gagne en notoriété, devenant un club de plus en plus respecté. Sous la présidence de Marino Dallaporta (1921), le club recrute des stars comme Édouard Crut et Jean Boyer, suivant l’exemple de son rival sétois. L’OM remporte alors trois Coupe de France (1924, 1926, 1927), devenant ainsi le premier club de province à décrocher ce titre.
Le club s’impose également sur le plan régional, remportant deux titres de champion du Sud-Est et le championnat de France amateur en 1929. Pour remplacer Crut, Charles Elkabbach recrute Joseph Alcazar, un attaquant incontournable. Alcazar, premier joueur nord-africain à jouer pour l’OM, inscrit 67 buts en 95 matchs et participe à la Coupe du Monde 1934 avec la France.
L’Ascension dans les Années 1930
Au début des années 1930, l’OM continue son ascension en remportant le championnat Sud-Est. En 1932, il rejoint le championnat professionnel, obtenant ainsi le statut de club professionnel et réorganisant sa direction avec un président, un secrétaire général et un trésorier.
Les Premières Années Professionnelles
Pour sa première saison en championnat professionnel, l’OM termine deuxième de sa poule, derrière Lille, malgré une victoire 7-0 lors du match d’ouverture. Les années 1930 marquent un nouvel âge d’or pour le club, avec quatre finales (dont deux gagnées), un titre de champion en 1937 et plusieurs places de vice-champion. Le club recrute des joueurs talentueux venus d’Europe de l’Est, d’Afrique du Nord et de Provence, tels que József Eisenhoffer, Willy Kohut, Larbi Ben Barek et Mario Zatelli.
Eisenhoffer, arrivé en 1932, devient une figure clé du club, à la fois comme joueur et entraîneur. En 1934, l’OM perd le titre après avoir raté ses trois derniers matchs, laissant Sète devenir champion. Mais en 1937, l’OM décroche son premier titre de champion professionnel et déménage au stade Vélodrome. Le club confirme sa réputation de « club de coupe » en remportant la Coupe de France en 1935 et 1938. En 1938 et 1939, il termine vice-champion.
La Guerre et ses conséquences
Malgré la Seconde Guerre mondiale et la réquisition du stade Vélodrome, l’OM poursuit ses compétitions. En 1939-1940, le club termine deuxième du championnat de la zone Sud-Est et perd en finale de la Coupe de France contre le RC Paris (2-1). En 1941, l’OM est couronné champion de France de la zone libre, mais ce titre n’est pas inclus dans le palmarès officiel. En 1942-1943, l’attaque olympienne inscrit 100 buts en championnat, dont 20 contre Avignon (20-2), et remporte la Coupe de France face à Bordeaux (4-0).
En 1943-1944, plusieurs joueurs marseillais évoluent dans l’Équipe fédérale Marseille-Provence, mise en place par le régime de Vichy. Après la Libération, l’OM perd en finale de la Coupe de la Libération contre le FC Metz.
La Renaissance du Club
Après une neuvième place puis une sixième place, l’OM décroche le titre de champion de France en 1948 grâce à des victoires décisives. En 1949, Louis-Bernard Dancausse crée une équipe réserve, le Groupe Sporting Club Marseillais, qui disparaît en 1951.
En 1952, l’OM échappe de justesse à la relégation en D2 grâce à son buteur suédois Gunnar Andersson (meilleur buteur du championnat) et une victoire en barrage contre Valenciennes FC (4-0 après une défaite 3-1). La saison est marquée par une lourde défaite contre Saint-Étienne (10-3). En 1953, Andersson maintient son titre de meilleur buteur avec 35 buts. L’OM atteint la finale de la Coupe de France en 1954 (perdue 2-1 contre Nice) et celle de la Coupe Charles Drago en 1957 (gagnée 3-1 contre Lens), mais échoue en championnat. En 1959, le club descend pour la première fois en deuxième division après une élimination précoce en Coupe contre Perpignan Canet (2-1).
Les années 1960 et 1970 : réalisations et crises
Lors de la saison 1963-1964, sous la direction de Jean Robin, l’OM manque la remontée en D1, terminant cinquième. L’année suivante, après plusieurs départs, l’équipe lutte contre la relégation. Après une montée en 1962 sous Otto Glória, l’OM redescend en 1963, se classant dernier en D1, et est éliminé dès le premier tour de la Coupe des villes de foires par l’Union Saint-Gilloise (4-3 en cumulé).
En 1965, Marcel Leclerc prend la tête de l’OM, alors en deuxième division et ayant vécu une saison difficile. Grâce à sa vision, le club retrouve la première division en 1966 et remporte la Coupe de France en 1969. Sous Mario Zatelli, l’OM termine vice-champion en 1970 avec une attaque performante menée par Yegba Maya, Loubet, Skoblar et Magnusson. En 1971, l’OM devient champion de France, mais est éliminé au premier tour de la Coupe UEFA.
Lors de la saison 1971-1972, l’OM participe à la Coupe des clubs champions, recrute Carnus et Bosquier, et remporte un doublé historique (coupe et championnat), bien que l’équipe soit éliminée de la Ligue des champions par l’Ajax Amsterdam. En 1972-1973, avec l’arrivée de Keita et Trésor, l’OM finit troisième en Division 1 et est éliminé de la Ligue des champions par la Juventus. Accusé de détournement de fonds, Leclerc démissionne en 1972 et est condamné en 1976 à rembourser 3,3 millions de francs.
La saison 1973-1974 et les années difficiles
La saison 1973-1974 est marquée par des difficultés pour l’OM, qui termine douzième après les départs de Magnusson et Keita. En Coupe UEFA, le club est éliminé par le FC Cologne, subissant une lourde défaite 6-0 à l’extérieur.
L’année suivante, l’OM recrute des stars internationales comme Paulo César et Jairzinho. Cependant, ce dernier est suspendu pour une altercation avec un juge de touche. Malgré cela, l’OM termine vice-champion de France. La saison 1975-1976 est décevante avec une neuvième place, bien que le club remporte la Coupe de France grâce à Yazalde. Les saisons suivantes sont également difficiles, avec une douzième place et une quatrième position. En 1979, l’arrivée de Jules Zvunka permet de redresser la situation, mais l’OM finit une nouvelle fois douzième.
La décennie 1980 : crises et renouveau
Les années 1980 commencent difficilement pour l’OM, relégué en deuxième division après la saison 1979-1980. Malgré des joueurs comme Trésor et Six, le club lutte toute la saison et se retrouve en liquidation judiciaire en avril 1981, mettant tout le personnel au chômage. En D2, la direction mise sur la jeunesse, intégrant les « Minots » vainqueurs de la Coupe Gambardella, et l’OM évite la relégation en terminant sixième.
Sous Roland Gransart, l’OM termine troisième en 1981-1982, manquant la remontée en D1. En 1983, avec l’arrivée de Boubacar Sarr et François Bracci, l’OM remonte en D1 grâce à une attaque performante. Cependant, les résultats en élite sont moyens, et Pierre Cahuzac remplace Gransart en octobre 1984. L’OM lutte dans le bas du classement et évite la relégation, avant de finir douzième en 1985 et de perdre la finale de la Coupe de France contre Bordeaux.
L’ère Bernard Tapie : la montée en puissance
En 1986, Bernard Tapie devient président de l’OM avec l’ambition de gagner la Ligue des champions. Il recrute des joueurs comme Karl-Heinz Förster, Alain Giresse et Jean-Pierre Papin. Dès sa première saison, l’OM termine deuxième du championnat. En 1987-1988, après l’arrivée de Papin, Abedi Pelé et Klaus Allofs, l’équipe termine sixièmemais atteint les demi-finales de la Coupe des vainqueurs de coupe.
Sous la direction de Tapie, l’OM devient champion de France en 1991, malgré une instabilité au poste d’entraîneur avec Gérard Gili, Franz Beckenbauer et Raymond Goethals. Le club perd en finale de la Ligue des champions contre l’Étoile Rouge de Belgrade. En 1991-1992, l’OM remporte à nouveau la Ligue 1, mais échoue rapidement en Ligue des champions. Après plusieurs départs, Tapie recrute Marcel Desailly, Alen Bokšić et Rudi Völler, et l’OM décroche un autre titre de champion. En 1993, l’OM remporte la Ligue des champions en battant Milan 1-0 grâce à un but de Basile Boli, devenant ainsi le premier club français à gagner ce trophée. L’ère Tapie prend fin avec l’affaire VA-OM.
En 1988-1989, l’OM décroche le doublé championnat-Coupe de France, avec un triplé de Papin en finale contre Monaco. En 1989-1990, l’OM, renforcé par Carlos Mozer et Enzo Francescoli, remporte un autre titre de champion et atteint les demi-finales de la Coupe des clubs champions.
L’affaire VA-OM et les conséquences
Le 22 mai 1993, l’US Valenciennes-Anzin révèle une tentative de corruption impliquant l’OM. Le défenseur valenciennois Jacques Glassmann déclare que Jean-Jacques Eydelie, joueur marseillais, lui aurait proposé de « laisser filer » le match pour que l’OM arrive sans blessures à la finale de la Ligue des champions, qu’ils remportent contre le club italien de l’AC Milan sur le score de 1-0. Cette affaire devient un scandale médiatique et judiciaire durant l’été 1993.
En avril 1994, l’OM est rétrogradé en deuxième division suite à l’affaire VA-OM, mais peut participer à la Coupe UEFA. La descente cause la faillite du club, car les recettes télévisées en D2 sont bien moins élevées.
La fin des années 1990 et les débuts des années 2000
Malgré une interdiction de recruter, l’OM remporte le championnat de Division 2. Cependant, la DNCG bloque sa remontée en raison d’une dette de 250 millions de francs. Bernard Tapie démissionne en décembre 1994 et est remplacé par Pierre Cangioni, puis Bernard Caïazzo en 1996. L’OM échoue en Coupe UEFA et dépose le bilan, restant en D2.
En 1995-1996, après un début difficile et le départ de Henri Stambouli, Gérard Gili prend la tête de l’équipe. L’OM finit deuxième de D2, obtenant ainsi sa remontée en première division grâce à une équipe mixte de joueurs expérimentés (Cascarino, Dib) et de jeunes talents (Jambay, Marquet, Libbra).
L’arrivée de Robert Louis-Dreyfus et les ambitions européennes
En décembre 1996, Robert Louis-Dreyfus devient actionnaire principal de l’OM, avec l’objectif de contrer Nike et de renforcer l’association avec Adidas. En 1997, il nomme Rolland Courbis entraîneur, et l’OM recrute des joueurs comme Andreas Köpke et Fabrizio Ravanelli, terminant 4e en championnat et se qualifiant pour la Coupe UEFA.
Pour son centenaire en 1998-1999, l’OM se renforce avec des joueurs comme Robert Pirès et Christophe Dugarry, terminant 2e du championnat et atteignant la finale de la Coupe UEFA, perdue contre Parme (3-0).
Les années 2000 : des déceptions européennes et la lutte pour le Titre
En 2003-2004, après un bon début, l’OM termine 7e en Ligue 1 et atteint la finale de la Coupe UEFA, perdue contre Valence (2-0). La saison suivante est décevante, avec des éliminations en Ligue des champions et en Coupe de la Ligue, et le départ de Laurent Blanc.
En 2002-2003, l’OM, dirigé par Alain Perrin, termine 3e et se qualifie pour le 3e tour préliminaire de la Ligue des champions.
Le mandat de Pape Diouf et les changements d’équipe
Après le départ de Drogba pour Chelsea, l’OM, sous la présidence de Pape Diouf, connaît de nombreux changements d’effectif, terminant 5e du championnat en 2005 et 2006. En 2005, le club remporte la Coupe Intertoto contre le Deportivo La Corogne, mais est éliminé en huitièmes de finale de la Coupe UEFA par le Zénith Saint-Pétersbourg. En 2006, l’OM perd en finale de la Coupe de France contre le PSG, tandis que Franck Ribéry s’impose comme titulaire en équipe de France pour la Coupe du Monde.
Une nouvelle ère Sous Didier Deschamps
Pour la saison 2006-2007, Albert Emon prend les rênes de l’OM, qui termine 2e du championnat et perd en finale de la Coupe de France face à Sochaux. En Coupe UEFA, ils sont éliminés dès le premier tour par Mlada Boleslav. L’OM termine la saison 2007-2008 à la 3e place, après un début difficile, avec l’arrivée de nouveaux joueurs comme Zenden et Mandanda. En Ligue des champions et Coupe UEFA, le club échoue en huitièmes de finale.
Lors de la saison 2008-2009, l’OM lutte pour le titre de champion avec Bordeaux, mais finit 2e. En Coupe UEFA, ils sont éliminés en quart de finale par le FC Chakhtior Donetsk. À la suite de désaccords avec Robert Louis-Dreyfus, l’entraîneur Eric Gerets quitte l’OM, remplacé par Didier Deschamps. Pape Diouf quitte également le club, et Jean-Claude Dassier prend la présidence après la mort de Robert Louis-Dreyfus, marquant la fin de son mandat de 13 ans sans titre majeur.
La réémergence de l’OM sous Didier Deschamps
Sous la houlette de Didier Deschamps, l’OM se renforce en 2009 avec l’arrivée des Argentins Lucho González, Gabriel Heinze et Souleymane Diawara, tandis que Mamadou Niang prend la relève de Lorik Cana en tant que capitaine. Après un début de saison difficile, les Marseillais enchaînent huit victoires et décrochent la Coupe de la Ligue en 2010 en battant Bordeaux (3-1), puis remportent le championnat de France. En Europe, l’OM termine troisième de son groupe en Ligue des champions, puis est éliminé en huitièmes de finale de la Ligue Europa par Benfica.
Durant l’été 2010, Niang est vendu et remplacé par Loïc Rémy et André-Pierre Gignac. L’OM conserve la Coupe de la Ligue 2011 face à Montpellier (1-0) mais termine vice-champion derrière Lille. En Ligue des champions, ils sont éliminés par Manchester United en huitièmes de finale après avoir terminé deuxièmes de leur groupe.
2011 : Un Trophée des Champions et une Saison en dent de scie
En 2011, Vincent Labrune remplace Jean-Claude Dassier à la présidence de l’OM. Dès son arrivée, le club remporte pour la deuxième année consécutive le Trophée des champions face à Lille (5-4). Cependant, une série de 13 matchs sans victoire en championnat les place à la dixième position. En Ligue des champions, l’OM atteint les quarts de finaleavant de chuter contre le Bayern Munich. En Coupe de la Ligue, l’OM s’impose une troisième fois consécutive, battant Lyon en finale (1-0 après prolongation).
2012-2013 : Le renouveau sous Élie Baup
À la fin de la saison, Didier Deschamps quitte l’OM et est remplacé par Élie Baup. Sous sa direction, le club réalise un départ historique avec six victoires consécutives, porté par un Gignac en forme et un Valbuena repositionné meneur de jeu. L’OM termine vice-champion derrière le PSG, retrouvant ainsi la Ligue des champions. En Ligue Europa, après avoir éliminé Eskişehirspor et Sheriff Tiraspol, l’OM finit troisième de leur groupe.
2013-2014 : Changement de cap et saison contradictoire
Le 29 novembre 2013, l’OM atteint les 1 000 victoires en Ligue 1, mais malgré une quatrième place en championnat, Élie Baup est renvoyé le 7 décembre. José Anigo assure l’intérim, et l’OM connaît un parcours difficile en Ligue des champions, terminant sans point en phase de poules. Marcelo Bielsa est recruté pour la saison suivante. Lors de la saison 2014-2015, l’OM connaît un excellent début mais termine finalement 4e en championnat.
2016 : Une nouvelle vente et une daison complexe
En avril 2016, Margarita Louis-Dreyfus annonce la vente du club, et Míchel est licencié le 19 avril. Franck Passiprend la tête de l’équipe, la menant en finale de la Coupe de France où ils perdent 4-2 face au PSG. En championnat, l’OM termine 13e et est éliminé dès les seizièmes de finale de la Ligue Europa par Bilbao.
2016-2017 : Le changement de propriétaire et le renouveau
L’intersaison 2016 est agitée, avec de nombreux départs, dont Michy Batshuayi à Chelsea et Benjamin Mendy à Monaco. Le 20 juillet, Giovanni Ciccolunghi devient président, et le 29 août, un accord est signé pour la vente du club à Frank McCourt.
La saison 2016-2017 débute avec Franck Passi à la tête de l’OM et une équipe modifiée, conséquence de la mise en vente du club. Le 17 octobre, Frank McCourt acquiert l’OM, et Jacques-Henri Eyraud devient président. Le 20 octobre, Rudi Garcia prend la relève de Passi et obtient un match nul face au PSG lors de son premier match. Le 27 octobre, Andoni Zubizarreta est nommé directeur sportif.
2017-2018 : Le retour en Europe et la construction d’une équipe solide
Le mercato hivernal 2017 voit l’arrivée de Morgan Sanson (9 millions d’euros) et le retour de Dimitri Payet pour près de 30 millions d’euros. En fin de saison, l’OM termine à la 5e place, derrière Lyon, avec 21 buts de Gomis et 15 de Thauvin, se qualifiant pour la Ligue Europa 2017-2018.
Lors de l’intersaison, l’OM renforce son équipe avec des joueurs expérimentés comme Steve Mandanda, Adil Rami et Luiz Gustavo. En Ligue Europa, après avoir éliminé Ostende et Domžale, l’OM termine 2e de son groupe derrière Salzbourg et atteint les seizièmes de finale, battant Braga, Bilbao et Leipzig.
L’OM incarne la résilience et la passion. Malgré les crises, il reste un club incontournable du football français et européen, un symbole de fierté pour ses supporters et une institution qui continue d’écrire son histoire.