La parvovirosis en perros frappe durement la Protectora de Rescate Animal Ohana à Cerponzóns (Pontevedra), touchant au moins quinze jeunes chiens. Ce virus très contagieux a engendré une crise sanitaire et financière alarmante, mettant en péril l’avenir de l’association, d’où l’urgence d’un appel à la solidarité.

Situation actuelle de la parvovirose chez les chiens

La parvovirose canine a plongé la Protectrice des Animaux Ohana, située à Cerponzóns (Pontevedra), dans une crise sans précédent. Un foyer de ce virus hautement contagieux a touché au moins quinze chiens jeunes, principalement des chiots, entraînant une situation sanitaire et économique sévère pour l’organisation.

Alors qu’une partie des animaux lutte pour survivre dans différentes cliniques vétérinaires, la protectrice fait face à ce qu’ils considèrent comme la pire crise de son histoire. L’angoisse de sauver les malades, de prévenir de nouveaux contagions et de maintenir un équilibre financier a transformé leur quotidien en une lutte acharnée où chaque prise en charge vétérinaire et chaque don sont cruciaux.

Émergence du foyer de parvovirose dans Ohana

La flambée a été soudaine et a rapidement contaminé les chiens les plus vulnérables du refuge : les chiots et jeunes animaux sans un système immunitaire totalement développé. D’après les informations fournies par la protectrice, le virus a déjà infecté environ quinze chiens, et un autre chiot n’a pas survécu malgré plusieurs jours de traitement intensif.

Dès le départ, l’objectif a été double : sauver les animaux positifs et protéger au maximum ceux qui restent asymptomatiques. Pour réduire la circulation du virus, de nombreux chiens sains ont été transférés dans des foyers d’accueil où ils sont surveillés, sans présenter de symptômes pour le moment.

Dans le refuge d’Ohana, seuls quelques chiens adultes restent. Parmi eux figurent trois mastins très craintifs. Les retirer de leur environnement familier sans personnel formé pourrait aggraver leur bien-être, d’où la décision de les garder sur place, tout en prenant des mesures de précaution extrêmes pour réduire les risques de contagion.

L’atmosphère est tendue à chaque décision. Certaines chiennes, comme Zeltia, qui avaient été transférées pour éviter des risques, ont montré des sanglantes dans leurs selles ou des symptômes ambigus, nécessitant de nouveaux tests de parvovirose. La protectrice reconnaît qu’elle ne se sent pas prête à "ajouter un nouveau chien malade", tant sur le plan émotionnel qu’économique.

État clinique des chiens affectés

Les animaux atteints de parvovirose sont hospitalisés dans diverses cliniques vétérinaires en Galice, permettant une surveillance constante, mais augmentant les coûts. À la clinique Imavet de Santiago de Compostelle, sont hospitalisées des chiennes comme Magna et Sabi, ainsi que plusieurs de leurs chiots. D’autres sont traités dans un hôpital vétérinaire à Beade (Vigo).

Récemment, quelques signes d’amélioration chez certains patients ont été observés : Magna et l’un de ses chiots ont été autorisés à quitter l’hôpital, tout comme Sabi, âgée d’un an. Cependant, la situation n’est pas entièrement positive, l’entité devant pleurer la mort d’un des chiots de Magna, un véritable coup dur.

Le pronostic pour les autres chiens demeure prudent. Plusieurs sont stables mais dans un état sérieux, leurs constantes vitales comme la pression sanguine et la température étant sous contrôle, mais ils continuent de souffrir de nausées, de fatigue générale, de diarrhée et, dans quelques cas, de vomissements. Certains ont commencé à manger seuls, une évolution positive, tandis que d’autres nécessitent une alimentation assistée par sondes.

Vous aimerez aussi :  Voici un titre SEO accrocheur :"Tout ce qu'il faut savoir pour réussir votre projet"

À la clinique de Vigo, la situation varie : certains chiots semblent relativement dynamiques, mangent seuls et présentent uniquement des selles molles, tandis que d’autres sont apathiques, nécessitent de l’aide pour s’alimenter et connaissent de plus forts épisodes de vomissements ou de diarrhée. L’évolution est suivie quotidiennement, et tout déclin nécessite un ajustement du traitement.

Traitements intensifs contre la parvovirose

Il n’existe pas de remède spécifique pour la parvovirose canine, si bien que l’intervention vétérinaire s’axe sur des traitements de soutien agressifs, particulièrement complexes chez les chiots. Dans le cas d’Ohana, presque tous les chiens malades ont reçu des thérapies avancées pour essayer d’augmenter leurs chances de survie.

Un des procédés utilisés est la transfusion fécale, consistant à administrer des selles de chiens sains, vaccinés et vermifugés aux animaux malades, pour restaurer la flore intestinale et renforcer les défenses de leur système digestif, gravement touché par le virus. Bien que cet traitement ne soit pas miraculeux, il aide souvent à stabiliser la condition.

Pour les cas les plus critiques, des transfusions de plasma sont également réalisées, une technique salvatrice pour les animaux présentant des pertes importantes de protéines ou des complications sévères dues à l’infection. Ces transfusions visent à renforcer au maximum la capacité de l’organisme à lutter contre le virus pendant que d’autres traitements commencent à faire effet.

Au-delà de ces mesures, les chiens hospitalisés bénéficient d’une fluidothérapie intensive afin de combattre la déshydratation, de médicaments pour contrôler vomissements et diarrhées, d’antibiotiques à large spectre pour prévenir les infections secondaires, ainsi que d’une surveillance constante dans les cliniques vétérinaires. L’objectif est de les maintenir stables suffisamment longtemps pour que leur organisme puisse surmonter la phase aiguë de la maladie.

Tout cet arsenal médical implique de nombreux examens diagnostiques, des analyses, des contrôles réguliers des constantes et des hospitalisations prolongées, augmentant considérablement le coût de chaque cas. Pour une entité vivant exclusivement de dons, l’impact économique est dévastateur.

Coûts vétérinaires explosifs et risque de fermeture

La dimension financière est devenue un autre front de bataille. La protectrice estime que les dépenses liées aux hospitalisations, traitements et soins vétérinaires pour les chiens atteints de parvovirose dépassent 3 000 € par jour. Rien qu’à la clinique Imavet, 2 500 € par jour sont consacrés aux cas les plus complexes, tandis que les chiens de Vigo ajoutent environ 700 € quotidiens.

En tout, la facturation journalière oscille entre 3 200 et 3 600 €, un montant insoutenable pour une association qui ne reçoit pas d’aides publiques et dépend uniquement des contributions, des marchés solidaires et de l’engagement civique. En quelques jours, les paiements en cours peuvent facilement atteindre entre 12 000 et 18 000 €, sans compter d’éventuelles complications ou nouvelles hospitalisations.

Ohana admet que la pression économique est énorme, s’ajoutant à un fort épuisement émotionnel. Cependant, l’entité insiste sur le fait qu’elle ne prévoit pas de retirer les chiens des hôpitaux prématurément. Agir ainsi, expliquent-ils, "serait les condamner à mourir de parvovirose". Ils préfèrent prendre le risque d’un éventuel fermeture de l’association plutôt que d’abandonner ces animaux sans soins spécialisés.

La protectrice confie traverser "les pires jours" depuis sa fondation et que le virus "attaque avec une grande intensité", mais elle assure que les animaux hospitalisés reçoivent des soins et que les autres sont protégés grâce aux mesures d’isolement et à la coopération des foyers d’accueil.

Appel urgent à la solidarité

Pour maintenir les traitements, les hospitalisations et le système d’accueil, Ohana a lancé un appel urgent à la solidarité publique. L’objectif immédiat est de faire face aux factures vétérinaires accumulées et d’éviter que la crise économique ne compromette le projet de la protectrice.

Vous aimerez aussi :  Confort inégalé : diseño moderne avec des matériaux premium pour un style unique

Les personnes désireuses d’aider peuvent effectuer un virement bancaire au compte ES88 3070 0047 9462 6189 2027 au nom de l’Association de Sauvetage Animal Ohana, ou via Bizum (dons) avec le code 09658. L’entité souligne que chaque contribution, aussi petite soit-elle, fait une réelle différence dans un contexte si délicat.

Le refuge rappelle que son champ d’action est actuellement limité et qu’il ne peut se concentrer que sur l’essentiel : sauver les malades, éviter de nouvelles contagions et protéger les chiens sains. L’intention est de continuer ses activités une fois le foyer surmonté, mais l’avenir dépendra largement du soutien reçu dans les semaines à venir.

Parallèlement, la protectrice met également à profit cet événement pour sensibiliser à l’importance de la vaccination et de la prévention contre la parvovirose, en particulier pour les chiots adoptés ou sauvés d’environnements à risque, soulignant que de nombreuses situations pourraient être atténuées avec des calendriers de vaccination à jour.

Foyers d’accueil, adoptions et prévention des contagions

Une des outils clés pour contrôler le foyer a été l’utilisation de foyers d’accueil. La plupart des chiens non malades ont été placés dans des foyers temporaires, où ils sont en quarantaine et surveillés pour déceler tout symptôme suspect. Pour l’instant, les animaux en accueil ont été testés négatifs et ne présentent toujours aucun signe clinique, bien qu’ils resteront en dehors du refuge par précaution.

Les chiens déjà rétablis, comme Magna, Sabi et certains de leurs chiots, ne peuvent pas encore retourner aux installations d’Ohana. Le refuge est en pleine désinfection approfondie, et leur retour représenterait un risque sanitaire tant que l’on n’a pas de certitudes sur la présence du virus dans l’environnement.

La protectrice s’est aussi fixé un objectif supplémentaire : faire en sorte que ces chiens passent directement des foyers d’accueil aux adoptions définitives. Cela permet de minimiser leur exposition future au virus et d’éviter une nouvelle transition vers le refuge. "Il serait merveilleux qu’ils sortent de leur accueil directement avec leurs nouvelles familles", affirment-ils dans l’entité.

Entre-temps, le quotidien est un véritable casse-tête logistique. L’équipe d’Ohana continue de déplacer des animaux, coordonner des accueils, gérer des admissions et des financements, tout en organisant des tournées de désinfection. La protectrice reconnaît que "c’est un peu chaotique", mais elle insiste sur le fait que, malgré la fatigue, tout est mis en œuvre pour protéger chaque chien.

Au milieu de l’incertitude, le soutien social est devenu l’un des moteurs pour continuer. Les gestes de solidarité, tant sous forme de contributions financières que d’offres de foyers temporaires, aident à soutenir l’opération pendant que le foyer continue son cours.

Comprendre la parvovirose chez les chiens

La parvovirose canine, également connue sous le nom d’entérite parvovirale, est une maladie virale très contagieuse qui touche principalement les jeunes chiens, en particulier ceux sans vaccination complète. Le virus attaque principalement le système digestif, causant des dommages graves à la muqueuse intestinale.

Les symptômes les plus courants incluent des vomissements intenses, une diarrhée aqueuse ou hémorragique, de l’apathie, de la fièvre, des douleurs abdominales et une perte d’appétit significative. Tout cela peut mener à une déshydratation rapide, à des altérations électrolytiques graves et, sans intervention rapide, à la mort de l’animal, particulièrement chez les chiots.

Un des problèmes supplémentaires est que les chiens infectés peuvent éliminer le virus dans leurs excréments quelques jours après le contagion, même avant l’apparition des symptômes. Cela signifie qu’ils peuvent paraître sains tout en disséminant le virus dans leur environnement, facilitant ainsi la propagation dans les refuges, les élevages ou les parcs très fréquentés.

Vous aimerez aussi :  "14 perquisitions, 15 arrestations et plusieurs armes saisies : un coup dur au crime organisé"

Par ailleurs, le parvovirus est extraordinairement résistant dans l’environnement. Il peut survivre plusieurs mois sur des surfaces contaminées. Sa désactivation nécessite l’utilisation de désinfectants spécifiques, comme des solutions appropriées d’eau de Javel, respectant les concentrations et le temps de contact recommandés.

Dans des milieux accueillant un grand nombre d’animaux, tels que des refuges ou des chenils, ces facteurs font de la parvovirose une véritable catastrophe sanitaire. Il suffit qu’un chien incubant le virus entre dans les locaux pour que, en peu de temps, le nombre de cas explose sans une combinaison rigoureuse de vaccination, de protocoles d’hygiène stricts et de mesures d’isolement bien appliquées.

Leçons tirées de l’épidémie : vaccination, hygiène et responsabilité

Le cas d’Ohana montre de manière crue l’impact dévastateur de la parvovirose lorsqu’elle s’immisce dans un refuge. Au-delà de cette situation dramatique, il y a des leçons cruciales pour toute personne ayant des chiens, tant en Espagne qu’en Europe, où la maladie reste relativement fréquente.

La première leçon est l’importance de respecter le calendrier vaccinal recommandé par le vétérinaire, sans retard et avec des rappels annuels quand cela est nécessaire. De nombreux chiots récupérés ou adoptés de manière informelle arrivent à leur domicile sans les vaccins adéquats ou avec des protocoles incomplets, ce qui les laisse entièrement exposés au virus.

La deuxième leçon souligne le besoin d’accroître les mesures d’hygiène et de mise en quarantaine lors de l’introduction d’un nouveau chien, surtout s’il vient de la rue ou d’une portée sans contrôle. Limiter sa proximité avec d’autres chiens jusqu’à ce que son état de santé et de vaccination soit connu contribue à interrompre les chaînes de contagion potentielles.

Il est également essentiel de rappeler que les protecteurs jouent un rôle clé dans la prévention. Des entités comme Ohana sauvent des animaux de situations complexes, les vaccinant, vermifugeant, stérilisant et préparant pour l’adoption, diminuant par là le risque de transmission de maladies telles que la parvovirose dans la communauté.

Bien que cette épidémie ait été un dur coup pour la protectrice pontevedrés, les efforts déployés pour isoler le virus, traiter les malades et protéger les sains témoignent de l’engagement de ces organisations envers le bien-être animal. Si l’issue reste incertaine, leur expérience rappelle que la prévention, la vaccination responsable et le soutien social sont les meilleures armes pour éviter que de telles histoires se reproduisent.

Mon avis :

La parvovirosis en chiens représente une crise alarmante pour la Protectora de Rescate Animal Ohana, exacerbée par des coûts vétérinaires dépassant 3 200 euros par jour. Bien que des traitements intensifs comme les transfusions de plasma soient appliqués, la situation économique et émotionnelle de la protectora est critique, soulignant l’importance de la vaccination préventive pour éviter de tels foyers d’infection.

Les questions fréquentes :

Qu’est-ce que la parvovirosis chez les chiens et pourquoi est-elle si redoutée ?

La parvovirosis canina, également appelée entérite parvoviral, est une maladie virale très contagieuse qui affecte principalement les jeunes chiens, notamment les chiots n’ayant pas reçu leur vaccination complète et ceux n’ayant pas de défenses adéquates. Le virus cible principalement le système digestif, provoquant des dommages sévères à la muqueuse intestinale.

Quels sont les symptômes de la parvovirosis ?

Les symptômes courants incluent des vomissements intenses, une diarrhée aqueuse ou hémorragique, une apathie, de la fièvre, des douleurs abdominales et une perte d’appétit marquée. Ces signes peuvent entraîner une déshydratation rapide et des altérations électrolytiques graves, pouvant, sans intervention rapide, conduire à la mort de l’animal, surtout chez les chiots.

Quel est l’impact économique sur la Protectora de Rescate Animal Ohana ?

La Protectora Ohana fait face à des coûts vétérinaires dépassant 3 600 euros par jour à cause des soins nécessaires pour les chiens atteints de parvovirosis. Cette dépense est insoutenable pour une association qui dépend entièrement des dons, sans obtenir de subventions publiques. Les frais peuvent rapidement s’accumuler, mettant l’entité en danger de fermeture.

Comment puis-je aider la Protectora Ohana dans sa lutte contre la parvovirosis ?

Ohana a lancé un appel urgent à la solidarité citoyenne pour faire face aux factures vétérinaires et soutenir les traitements. Les contributions peuvent être faites par virement bancaire ou via des dons, même petits, qui font une différence significative dans cette situation critique.

Share.
Leave A Reply