4 éléments à vérifier avant d’acheter un ETF !

Les Exchange Traded Funds (aussi appelés trackers) sont des instruments financiers qui représentent la valeur boursière d’un indice, qu’il soit composé d’entreprises ou d’obligations. Il existe par exemple des EFTs pour l’indice du CAC40. Leur composition étant très proche des indices, leurs performances le sont aussi. Concrètement, si le CAC 40 augmente de 9%, l’ETF lié au CAC40 augmentera aussi de 9% avec des frais de gestion très minimes.

Il en existe dans tous les secteurs économiques, sur les industries (navales, drones, alimentaires…), les pays, les continents, les matières premières, les métaux précieux…

L’avantage d’un ETF est qu’il suffit d’en acheter qu’un seul pour avoir une part de toutes les actions qui le composent, ce qui rend l’acquisition beaucoup plus facile et qui permet dès facto d’avoir un portefeuille diversifié.

Premier élément : La date de création de l’ETF.

Il ne suffit pas de vérifier la croissance d’un ETF sur l’année en cours, en effet un fort taux de croissance une année ne signifie absolument pas que cela va se reproduire les années suivantes. Privilégiez plutôt des ETF ayant au moins 10 ans d’existence avec des valeurs solides et un taux de rendement positif sur la décennie.

Deuxième élément : vérifier les actions de l’ETF.

Comme indiqué en introduction, il existe énormément d’ETFs dans tous les secteurs d’activité. Pour autant, même si l’accès est facile et que l’outil est fait pour être un investissement passif, il faut faire attention, beaucoup d’ETFs spécialisés ne respectent forcément leur promesse initiale.

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Par exemple, vous pourriez vous dire que l’augmentation de l’utilisation des drones, notamment par les sites d’achats en ligne (comme Amazon) pourrait grandement faire augmenter le cours des sociétés productrices. Votre première réaction serait donc d’acheter un ETF spécialisé dans l’industrie du drone. Dans les faits, beaucoup d’ETF spécialisés n’investissent pas dans des sociétés ne produisant que ça, dans l’exemple des drones, vous pourriez retrouver Boeing ou Airbus alors que la part drones dans leur chiffre d’affaire est infime.

Troisième élément : Vérifier la diversification.

À la création des ETFs il y a 27 ans, l’un de leur principal avantage était qu’ils offraient une diversification élevée. Rien qu’en achetant un ETF France sur l’indice du CAC40, vous aviez 40 entreprises.

Aujourd’hui ce n’est plus exactement pareil. Parmi les nouveaux, certains ne comportent qu’une dizaine d’entreprises, et d’autres ont des entreprises qui représentent plus de 20% de l’ETF, dans ces conditions, la diversification est minime et le risque est élevé, donc faites attention !

Quatrième élément : qui est le créateur de l’ETF ?

Les ETFs les plus connus sont créés par des émetteurs internationaux connus et affiliés à des groupes comme la société générale ou le crédit agricole, pour les acteurs français. Ce sont des gros groupes avec des bilans très solides et un risque de faillite presque inexistant. Avec le temps, il y a de plus en plus d’émetteurs qui sont venus sur le marché et le nombre d’ETF a explosé. Ils ont parfois une moins bonne santé que les émetteurs historiques. Faite donc attention, regardez qui a émis le tracker.

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Pour résumer, même si les ETFs sont présentés comme des outils boursiers « clé en main », plus vous souhaiterez vous spécialiser, plus une analyse de fond devra être effectuée.

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