Avec la perte du crédit d’impôt de 7 500 $ pour les véhicules électriques, le PDG de Tesla, Elon Musk, avait raison. Les grands constructeurs, comme General Motors et Ford, redéfinissent leurs stratégies. Tandis que Tesla enregistre des résultats records, les autres peinent à s’adapter à cette nouvelle réalité économique.
Avec la perte de l’avantage fiscal de 7 500 €, le PDG de Tesla, Elon Musk, semble avoir eu raison depuis le début.
Alors que la suppression du crédit d’impôt commence à avoir des répercussions, les entreprises automobiles qui avaient longtemps compté sur cet avantage pour générer des ventes ajustent à présent leurs stratégies de vente et leur transition vers l’électrification.
Mardi, General Motors a annoncé qu’elle inclurait une charge de 1,6 milliard € dans ses résultats trimestriels à venir, en raison de ses investissements dans les véhicules électriques.
Ford a déclaré fin septembre qu’elle s’attendait à ce que la demande pour ses véhicules électriques diminue de moitié. Stellantis abandonne son plan de produire uniquement des véhicules électriques en Europe d’ici 2030, et Chrysler, une marque du groupe Stellantis, renonce à des objectifs de vente élevés de véhicules électriques aux États-Unis.
Comment Tesla pourrait bénéficier de la « Grande Loi Belle » qui supprime les subventions pour les véhicules électriques
Les crédits d’impôt et les subventions pour les véhicules électriques ont réalisé ce que beaucoup d’entre nous croyaient : masquer la réalité de la demande pour les véhicules électriques des entreprises. En d’autres termes, leurs produits ne sont pas suffisamment attractifs par rapport à ce qu’ils offrent, et il n’y a pas de véritable avantage à acheter des véhicules électriques développés par des entreprises traditionnelles.
Ces crédits d’impôt ont simplement aidé les entreprises à rivaliser avec Tesla, ni plus ni moins. Sans eux, leurs produits n’auraient probablement pas eu autant de succès. C’est pourquoi ces entreprises commencent désormais à faire marche arrière.
C’est ce que Elon Musk a toujours affirmé.
En janvier, lors de l’appel des résultats du quatrième trimestre et de l’année complète 2024, Musk a déclaré :
« Je pense que cela serait dévastateur pour nos concurrents et légèrement pour Tesla. Mais, à long terme, cela aide probablement Tesla, c’est mon avis. »
En juillet de l’année dernière, Musk a tweeté :
« Supprimez toutes les subventions. Cela n’aidera que Tesla. »
Supprimez les subventions. Cela n’aidera que Tesla.
Supprimez également les subventions de toutes les industries !
— Elon Musk (@elonmusk) 16 juillet 2024
Au cours des dernières années, Tesla a commencé à perdre sa part de marché aux États-Unis, surtout parce que davantage d’entreprises sont entrées sur le marché des véhicules électriques et que davantage de modèles sont proposés.
Personne n’a réussi à faire une véritable entaille dans les accomplissements de Tesla, et même si sa part de marché a diminué, elle détient toujours près de la moitié de toutes les ventes de véhicules électriques aux États-Unis.
Part de marché des véhicules électriques de Tesla aux États-Unis par année
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- 2020 – 79 %
- 2021 – 72 %
- 2022 – 62 %
- 2023 – 55 %
- 2024 – 49 %
Tandis que d’autres ajustent leurs prévisions de demande pour leurs véhicules électriques, Tesla vient d’annoncer son meilleur trimestre de l’histoire de l’entreprise, avec près de 500 000 livraisons.
Est-ce que Tesla va prospérer sans le crédit d’impôt pour les véhicules électriques ? Cinq raisons pour lesquelles cela pourrait être le cas.
Bien que Tesla ait bénéficié du crédit d’impôt pour les véhicules électriques, notamment le trimestre dernier, certains pensent que la perte de celui-ci aura un impact limité. L’entreprise a de nombreux autres axes de développement, le principal étant l’autonomie et l’intelligence artificielle.
Tesla a récemment lancé le profil de vitesse 'Mad Max' pour la conduite entièrement autonome, offrant des performances accrues. Cette mise à jour logicielle v14.1.2 améliore l'expérience de conduite autonome en augmentant la réactivité et la rapidité des manœuvres. (teslarati.com)
En Europe, le prix de l'option Full Self-Driving (FSD) est actuellement de 7 500 euros, offrant des fonctionnalités avancées de conduite autonome. (frandroid.com)
Pour les conducteurs intéressés par une option plus flexible, Tesla propose également un abonnement mensuel au FSD à 93 euros, permettant d'accéder aux fonctionnalités avancées sans engagement à long terme. (plare.fr)
Ces initiatives visent à rendre la technologie de conduite autonome plus accessible et à encourager son adoption à l'échelle mondiale.
Une chose est certaine : Musk avait raison.
Mon avis :
La suppression du crédit d’impôt de 7 500 $ (environ 6 800 €) pour les véhicules électriques révèle les faiblesses des constructeurs traditionnels, qui voient leurs stratégies s’ajuster face à une demande moins soutenue. Malgré cela, Tesla, avec près de 50 % du marché américain des VE, semble résiliente, se concentrant sur l’autonomie et l’IA.