Dans un futur où l’humanité brave l’inconnu, NASA et SpaceX ouvrent la voie à la colonisation spatiale. En explorant des concepts tels que Artemis et l’International Space Station, nous redéfinissons notre identité. Qui sommes-nous vraiment ? L’alien, c’est nous, sur cette fragile sphère bleue.

La recherche d’aliens est juste sous nos yeux… c’est nous

Ils viennent d’une sphère bleue fragile, enveloppée d’océans et de nuages. Ils marchent dans des combinaisons étanches, transportant leur air comme des nourrissons portent des couvertures. Ils sont des extraterrestres – des étrangers qui plient la poussière locale en abri et récoltent la lumière en nourriture. Ils s’appellent humains.

Changement de perspective

Un extraterrestre est généralement considéré comme toute forme de vie qui n’appartient pas au monde qu’il habite. Dès que les humains ont commencé à vivre en orbite, à construire des habitats analogiques et à planifier des colonies au-delà de la Terre, nous avons franchi cette limite.

D’un point de vue extérieur – depuis le bord de la Lune, les hauts plateaux de Mars, ou le bord d’une comète passant – nous apparaissons déjà comme les nouveaux venus. Nous sommes des mammifères fragiles important de l’eau, de l’air et des plantes dans des lieux qui n’ont jamais évolué pour nous recevoir. Ce n’est pas un avenir spéculatif. Cela se déroule maintenant dans des usines de fusées, des ports spatiaux et des centres de recherche à travers le monde.

Fusées : Nos passeports à l’extraterrestre

Les fusées ne sont pas seulement des machines ; elles représentent le bureau d’immigration du cosmos. Elles décident qui et quoi peut franchir la frontière entre la Terre et n’importe où ailleurs.

  • Starship de SpaceX, la fusée la plus grande et la plus puissante jamais construite, a effectué son 11e vol d’essai intégré le 13 octobre, démontrant sa capacité à déployer des charges utiles et à survivre à la rentrée avec un nouveau design de bouclier thermique. Elon Musk et Gwynne Shotwell soutiennent que le véritable test de Starship sera de transporter des cargaisons pour la mission Artemis 3 de la NASA vers la Lune, prévue au plus tôt pour la mi-2027.

  • Vulcan de United Launch Alliance a réussi à lancer sa première mission de sécurité nationale pour l’U.S. Space Force le 12 août, prouvant qu’elle peut supporter des charges critiques pour la défense et la science.

  • New Glenn de Blue Origin, après des années d’attente, a commencé sa campagne de vol, visant des lancements réguliers avec une capacité de chargement lourde de 45 tonnes en orbite terrestre basse.
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Chacune de ces véhicules est plus qu’un simple matériel ; c’est une déclaration. La Terre n’est plus notre seule adresse. Ces fusées sont les navires qui nous rendent étrangers sur chaque monde que nous touchons.

Habitats : Les enfants de la Terre en peaux extraterrestres

Si les fusées sont des passeports, les habitats sont la citoyenneté.

  • La Station spatiale internationale orbite autour de la Terre depuis 25 ans, représentant le plus long établissement continu de l’humanité hors de notre planète. La NASA prévoit de la retirer d’ici 2030 grâce à un véhicule de désorbitation construit par SpaceX, avant de passer à des stations commerciales.

  • Axiom Space construit des modules qui seront d’abord attachés à l’ISS dès 2027 avant de se détacher pour former un avant-poste orbital commercial indépendant d’ici la fin de la décennie, devenant ainsi le parc d’affaires de l’espace.

  • Au sol, le Mars Dune Alpha de la NASA – un analogique de 157 mètres carrés imprimé en 3D au Johnson Space Center – a déjà accueilli sa première équipe de 378 jours. La mission CHAPEA-2 est attendue pour le 19 octobre. Le PDG d’ICON, Jason Ballard, la qualifie de « l’habitat simulé le plus fidèle jamais construit par les humains… pour préparer les humains à vivre sur une autre planète ».

  • Au-delà de l’orbite terrestre, le Lunar Gateway de la NASA est en cours d’assemblage grâce à des partenariats internationaux. Ses deux premiers modules, l’élément de puissance et de propulsion, et le poste d’habitation et de logistique, sont prévus pour être lancés au plus tôt fin 2027, pour être utilisés lors de la mission Artemis 4 sur la Lune vers la fin de la décennie.
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Ces habitats sont l’humanité déguisée : des dômes de régolithe, des structures gonflables et des modules qui nous permettent de respirer, de manger et de rêver dans des lieux qui nous tueraient autrement en quelques secondes.

Vie quotidienne en tant que vagabonds célestes

De l’extérieur, notre technologie ressemble à une armure. De l’intérieur, elle devient routine.

  • L’eau circule sans fin à travers des systèmes de recyclage.
  • L’air est débarrassé du dioxyde de carbone et devrait être réapprovisionné à l’avenir par des cultures poussant dans des serres hydroponiques.
  • La nourriture devient une question de production, non de préférence : chou frisé, radis, micro-pousses. Les équipes dans les analogues de la NASA affirment que ces espaces verts sont à la fois de la nutrition et de la médecine – un remède contre le fardeau mental de la confinement.

La culture s’adapte également. Les astronautes célèbrent les anniversaires avec des tortillas au lieu de gâteaux, attachent les dessins d’enfants aux cloisons, et se rassemblent dans les serres juste pour voir quelque chose de vivant.

Ces rituels sont aussi essentiels que l’oxygène. Ils rappellent aux humains que leur humanité ne cesse pas quand la Terre disparaît sous l’horizon.

L’horizon proche

Les chronologies de l’espace glissent. Ce n’est pas un échec, c’est de la physique et de la politique.

Artemis 2, le premier vol d’essai habité du système de lancement spatial de la NASA et du vaisseau Orion, est désormais prévu pour 2026, avec Artemis 3 pas avant la mi-2027. Les modules de la Gateway lunaire ont également été reportés à fin 2027.

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Les modules de la station spatiale d’Axiom sont ciblés pour 2027, et la retraite de l’ISS est confirmée pour 2030. Pendant ce temps, Starship progresse vers une cadence opérationnelle, Vulcan est passé du premier vol à la fiabilité, et New Glenn cherche un rythme régulier. Ensemble, ces véhicules forment la colonne vertébrale des lignes d’approvisionnement qui détermineront si les établissements humains survivent ou stagnent.

Si quelqu’un d’autre observait

S’il y avait d’autres yeux sur nous, ils ne verraient pas des conquérants. Ils verraient des êtres fragiles enveloppés de métal et de plastique, portant des océans en bouteille et des jardins synthétiques, se disputant sur les budgets tout en construisant obstinément encore et encore. Ils nous verraient comme une espèce cherchant à appartenir à un nouvel endroit.

Et ils auraient raison. L’extraterrestre, c’est nous.

Mon avis :

L’exploration spatiale évolue rapidement, avec des projets comme Artemis et des entreprises comme SpaceX façonnant notre avenir extraterrestre. Bien que ces initiatives promettent des conquêtes scientifiques et des avancées technologiques, elles posent aussi des défis éthiques et environnementaux, comme la pollution spatiale. La dualité de notre essence humaine en tant qu’« aliens » sur d’autres mondes souligne cette complexité.

Les questions fréquentes

Quelle est la perspective actuelle sur les humains en tant qu’extra-terrestres ?

Les humains sont désormais perçus comme des extra-terrestres lorsque nous vivons en orbite ou planifions des colonies au-delà de la Terre, réévaluant ainsi notre place dans l’univers.

Quelle est l’importance des fusées dans l’exploration spatiale ?

Les fusées agissent comme des bureaux d’immigration du cosmos, déterminant qui et quoi peut franchir la frontière entre la Terre et d’autres mondes, facilitant ainsi notre exploration.

Comment les habitats soutiennent-ils la vie humaine dans l’espace ?

Les habitats fonctionnent comme des citoyens interstellaires, permettant aux humains de vivre dans des environnements hostiles grâce à des modules capables de fournir air et nourriture, tout en nous protégeant.

Quels défis la vie quotidienne présente-t-elle pour les astronautes dans l’espace ?

La vie quotidienne dans l’espace implique des systèmes complexes pour le recyclage de l’eau et de l’air, et les astronautes doivent s’adapter en célébrant des rituels pour maintenir un sentiment d’humanité loin de leur planète d’origine.

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