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Mission Dart : Une sonde de la Nasa a percuté un astéroïde pour dévier sa trajectoire, une première pour l’humanité (images)

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Non ce n’est pas encore Armageddon et pas non plus de Bruce Willis à l’horizon ce matin. Mais c’est une première pour l’humanité afin de nous protéger d’un astéroïde potentiellement dangereux pour la terre.

C’était donc le premier test de ce type et donc historique pour l’humanité afin de vérifier si les calculs fonctionnent en situation réelle est qu’il et ainsi possible d’avoir un impact (c’est le cas de la dire) sur un astéroïde et donc modifier sa trajectoire et éviter une collision fatale, comme pour nos amis les dinosaures.

« Nous sommes embarqués dans une nouvelle ère, où nous avons potentiellement la capacité de nous protéger d’un impact d’astéroïdes dangereux » Lori Glaze, directrice des sciences planétaires à la Nasa.

La Mission Dart

La mission est simple sauver l’humanité. Non c’est un peu simpliste mais l’idée n’est pas loin.

En effet la réussite de la mission Dart est importante elle va permettre de déterminer si nous avons des chances de changer le cours des choses si un astéroïde trop imposant et donc dangereux pour notre survie venait à possiblement rentrer dans l’orbite de la terre et créer un risque de collision et une fin tragique comme pour les dinosaures.

Rappelez-vous il y a 66 millions d’années les dinosaures ont quasiment totalement disparu de notre bonne vieille terre après l’impact d’un astéroïde qui mesurait environ 10 kilomètres.

Ce n’est donc pas une mission sans importance, ou alors des milliards dépensés pour s’amuser dans l’espace mais bien une mission pour l’humanité et une première mondiale, historique.

La Nasa avec cette mission Kamikaze cherchait donc à rapprocher l’astéroïde Dimorphos (sans risque pour nous) qui fait environ 160 mètres de diamètre de celui de Didymos dont il est le satellite.

En réduisant cette orbite de son temps de gravitation de 10 min (actuellement la durée est de 11h 55 minutes et quelques secondes) cela permettrait donc de modifier sa trajectoire et confirmer que l’impact et la puissance de celle-ci a été une réussite.

Les dernières images et la collision

Et même si cela se produit à 11 millions de kilomètres de la planète bleue, les images qui nous sont arrivées depuis sont toutes impressionnantes de qualités déjà par ce qu’elles représentent.

Le crash de cette sonde (ce vaisseau donc) lancée à pleine vitesse, rappelons-le à 24 000 kilomètres par heure,  contre sa cible est une réussite de technologie, de précision et une opportunité de comprendre ce qu’il est faisable ou non dans le futur si un cas pareil se présentait pour la terre.

Au centre de Maryland les équipes conscientes de l’enjeu explosent d’ailleurs de joie dans le centre de contrôle de la Nasa avec la confirmation de la réussite de la première phase de la mission et l’impact violent contre ce corps céleste qui donnera bientôt quelques réponses à nos questions sur cette stratégie qui devrait permettre d’éviter une catastrophe d’ampleur pour l’humanité.

Mission Dart Asteroide Impact Dimorphos Terre Plare

L’impact et la suite de la mission

L’impact est important et va servir maintenant et d’ici 2026 à faire remonter tous les calculs de trajectoires et autres données renvoyées d’une part pour prévoir ce qu’il faudra faire pour une potentielle menace future.

Car Dart n’était pas un vaisseau (sonde) seul à faire le long voyage, juste avant l’impact il y a eu le largage dans l’espace d’un satellite, pas plus grand sac à dos, appelé LICIACube.

Celui-ci va maintenant passer au-dessus du lieu d’impact pour capturer des images et vérifier tout un tas de choses et faire des observations importantes pour comprendre ce que cela induit pour la suite.

Mais LICIACube aura l’aide de James Webb et Hubble afin d’envoyer un maximum d’informations et de data, ce qui montre l’importance de la mission.

Les premières images sont d’ailleurs présentes concernant l’impact qui montrent l’impact et le nuage de poussière ainsi générée et évaluée la quantité de matière éjectée à cet instant.

Au-delà des images les données et la suite de la mission

Car Dimorphos semble être un astéroïde dit comment qui correspond à la majorité des astéroïdes rencontrés mais parfois il y a des surprises et il faut donc être certain de sa composition cela aura aussi son importance pour la suite en cas de présence d’un corps céleste qui file droit vers la terre et mets en danger l’humanité de comprendre ce que génère quel type d’impact sur quel type d’astéroïde ayant quel type de composition.

Les mesures de cet impact cinétique, comme se nomme la technique employée afin de percuter l’astéroïde de plein fouet, ont donc une importance autant que la réussite de l’impact et le lancement du satellite LiciaCube voire peut-être même plus encore.

Mais cela ne s’arrête pas là en 2024 Hera, la sonde européenne, va partir observer Dimorphos aussi vers 2026 afin d’évaluer concrètement les conséquences de l’impact et surtout mesurer, encore une première lorsque cela aura lieu, la masse de cet astéroïde.

Là encore cela aura son importance car suivant sa masse ainsi que les résultats de l’impact vous l’imaginez bien cela permettra de prévoir, si la mission est confirmée totalement réussie avec une déviation de la trajectoire de Dimorphos, quel type de vaisseau il faudra envoyer à la rencontre d’un astéroïde mettant en danger la terre s’il est détecté à temps.

Combien d’astéroïdes mettent en danger la terre

30 000 astéroïdes de tailles diverses ont été répertoriés comme croisant ou pouvant croiser l’orbite de notre planète.

Ils sont appelés géocroiseurs mais ne sont pas tous forcément dangereux pour l’humanité tout entière et donc tous à dévier s’ils venaient à s’approcher trop proche de la terre.

D’ailleurs pour ceux dans ce cas pour les 100 prochaines années nous pouvons dormir tranquilles.

 

Enfin pas totalement car même si ceux de plus d’un kilomètre et plus (représentant un risque d’extinction pour l’humanité) sont tous recensés par les scientifiques (ou quasiment).

Ce qui n’est absolument pas le cas pour ceux capables de détruire une région entière comme la France, ou la suède, L’Italie, une partie de la Russie ou tout autre lieu sur terre.

Ceux-là ne sont connus que dans 40% des cas pour les plus dangereux mesurant 140 mètres à 1 kilomètre donc et dévastateurs pour une population déjà conséquente.

 

Et le problème reste entier par exemple avec un astéroïde qui pourrait en voiler un autre, ou encore pire avec la pollution de l’espace et la visibilité qui se réduit pour observer le ciel.

Les satellites Starlink d’Elon Musk, qui réduisent notre visibilité sur l’espace par moments avec des images dégradées inutilisables du fait de la luminosité que ce réseau de satellites qui embouteille l’espace génère, en sont l’exemple parfait. Il ne faudrait pas que cela en signe notre fin, Don’t Look Up !

 

La mission Dart est donc une mission de défense planétaire cruciale ! Et la réussite de la Nasa qui percute l’astéroïde dans cette première pour l’humanité tout autant.

Reste à savoir si la mission Dart du chef scientifique de la mission Tom Statler afin de dévier l’astéroïde délibérément en la percutant est une réussite.

Cela le sera s’il est confirmé que la trajectoire a bien été modifiée afin de pouvoir reproduire cela en cas d’un astéroïde présentant une menace pour la terre.

Mais ce ne sera certainement pas la seule mission car il faudra encore tester l’explosion nucléaire ou le tracteur gravitationnel (trop long en cas d’impact imminent) selon le chef de la défense planétaire à la Nasa Lindley Johnson.

D’ailleurs il précise que si c’est celle de l’impact cinétique qui fonctionne il faudra peut-être plusieurs impacts et donc plusieurs vaisseaux à envoyer pour jouer à Armageddon afin de nous protéger !

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Thomas Moreau

Écrit par Thomas Moreau

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