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Ces vases ont été (presque) entièrement conçus et fabriqués par des algorithmes et des machines.

De la conceptualisation à la production, les vases à croissance différentielle n’ont pratiquement pas fait l’objet d’une intervention humaine significative. La forme du vase a été déterminée par un algorithme de croissance différentielle, tandis qu’une imprimante 3D a fabriqué le vase. Bien que le designer Tim Zarki ait orchestré le projet et en ait eu l’idée en premier lieu, les machines ont été responsables de l’exécution des phases de conception et de fabrication, démontrant ainsi deux choses : la créativité basée sur l’IA et la capacité des humains à s’écarter des fonctions créatives avec succès.

Concepteur : Tim Zarki

La croissance différentielle peut sembler un terme fantaisiste, mais c’ une façon d’ comment les cellules se multiplient. Le processus peut être compris à travers une série de règles qui sont appliquées de manière répétée à des points dans l’espace (appelés nœuds) reliés en chaînes par des lignes (arêtes) pour former des chemins. En bref, les cellules adoptent un modèle (basé sur leur ADN) et créent à l’intérieur de ce modèle particulier, ce qui entraîne une croissance qui suit un modèle établi par les cellules précédentes. C’est ce que l’on observe dans la croissance des branches des plantes, l’expansion des cellules, les méandres des rivières, etc. Zarki a testé le même type d’algorithme avec des vases, en établissant une forme de base et en demandant à l’algorithme de la développer. Le résultat ne ressemblait à aucune poterie qu’il ait jamais vue ;

Alors que la plupart des vases sont créés à l’aide d’un tour de potier, ce qui donne un motif à symétrie rotative, ces vases présentent des motifs ondulés créés par l’algorithme. La meilleure façon de comprendre le fonctionnement de l’algorithme est d’observer la forme de la base du vase et la forme finale du sommet. La croissance verticale du vase montre la transition entre ces deux formes, ce qui aide à comprendre le fonctionnement de l’algorithme. Il n’y a jamais de modèle final fixe, car l’algorithme crée quelque chose de nouveau à chaque fois. Cela signifie que chaque vase est unique. Zarki a expérimenté trois modèles généraux, bien que les possibilités soient littéralement infinies, car il n’y a pas deux plantes qui poussent exactement de la même manière ou deux empreintes digitales qui se ressemblent.

Les formes finales ont été introduites dans un programme de découpe qui les prépare pour l’impression 3D. Le programme de découpe crée un chemin que la buse de l’imprimante doit suivre et, une fois prête, l’imprimante se met au travail, imprimant le vase lentement mais régulièrement. Comme on peut le constater, ce processus n’a rien à voir avec les méthodes de poterie conventionnelles actuelles, mais avec ce projet, Zarki espère défier les conventions. En éliminant les processus standard et, dans une large mesure, les êtres humains, ces vases montrent à quel point il serait étrangement attrayant de vivre dans un monde où l…’IA concevrait plus de choses, les êtres humains jouant évidemment un rôle final pour déterminer si le design est esthétiquement plaisant ou non !

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Philippe Biaut

Écrit par Philippe Biaut

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